Jusqu'à ce que la mort nous sépare.

VIII : Expecting

Moi : Pendant 3 mois, tout se passait à merveille entre nous. Nous filions toujours le parfait amour. Je dirais même que plus le temps passais, plus je l'aimais. Mais ça, vous l'avez surement déjà compris.

Elle nota quelque chose sur son carnet en hochant la tête. Parfois je me demande ce qu'elle écrit, même si j'ai déjà ma petite idée là dessus.

Moi : J'ai annoncé mes fiançailles à mes amis par la suite. Bridget ne m'avait pas répondu. Je crois qu'elle a arrêté de me parler mais qu'elle a oublié de me prévenir, dis-je tristement. Riley quand à lui semblait déçu. Il trouvait que j'étais beaucoup trop jeune et que si Lorenzo m'aimait vraiment, il ne m'aurait jamais demandé en mariage après seulement 8 mois de relation et sans avoir cherché à arranger les problèmes avec ma famille. Stacy en revanche était contente pour moi, certes, mais elle trouvait que les choses allaient trop vite.

... : Et vous ne pensez pas qu'ils avaient raison ?

J'haussais les épaules.

Moi : Peu importe ce que je pense, c'est sans importance.

... : Bien sûre que non Kenaya. C'est important. Votre parole et votre ressenti comptent. Ne l'oubliez jamais. Je sais qu'on vous a longtemps fais croire le contraire mais ce n'est pas vrai. Vous comprenez ?

Moi : Mmh, marmonnais-je. Si vous le dîtes... Dans tous les cas, ce qui est fait est fait.

Elle soupirait bruyamment.

... : Bien. Poursuivez s'il vous plait.

Moi : Puis un soir, il y'avait ce gala organisé pour la Fondation de charité de sa famille. C'était la toute première fois qu'il me conviait à un de leur événement, du coup j'étais super contente d'autant plus que je m'entendais bien avec eux. Pour moi c'était la preuve qu'ils m'avaient vraiment accepté, expliquais-je.

Je balayais rapidement quelques mèches rebelles de mes cheveux qui pendaient sur mon visage, afin de les placer derrière mon oreille.

Moi : Ils avaient bien pris la nouvelle des fiançailles aussi, ajoutais-je. Sa mère surtout. Elle était ravie que son fils veuille enfin se caser. Elle disait que j'avais assagi Lorenzo et qu'elle était honorée de m'avoir comme belle-fille. D'ailleurs, même sa famille voulait qu'on se marie rapidement.

... : Et vous ? Qu'est-ce que vous vouliez à ce moment là ?

Moi : Par rapport au mariage ? Interrogeais-je.

... :  Oui.

Moi :  Je ne sais pas trop... prendre mon temps je dirais, avouais-je. J'étais contente d'être fiancée, ça c'était sûre. Mais je voulais finir mes études d'abord. C'était important pour moi.

J'ai marqué une courte pause.

Moi : Mais comme on dit dans la vie, reprenais-je en riant nerveusement. L'homme propose, Dieu dispose. N'est-ce pas ?

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9 ans plus tôt
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Lorenzo : Ça va, amore ? Tu as l'air fatiguée et tu es toute pâle depuis ce matin...

Il m'embrassait le front.

Moi : Avec la semaine d'examen que je viens de passer, je suis lessivée. Mais ça va, ne t'en fais pas mon coeur.

Je souriais.

Lorenzo : Ma pauvre chérie. Heureusement que dans quelques jours tu es en vacances. On va pouvoir en profiter un petit peu.