Jusqu'à ce que la mort nous sépare.

VII : First time

Moi : Quelques temps plus tard, nous fêtions nos un an de rencontre. Un an qu'on se connaissait, dis-je. J'avais même du mal à y croire.

Un sourire sincère prit place sur mes lèvres.

Moi : Avec lui j'étais heureuse, soufflais-je. Très heureuse.

... : Un an, je vois. Avez-vous fais quelque chose en particulier pour l'occasion ?

Moi : Oui, acquiesçais-je. Comme d'habitude il avait pris les devants pour m'organiser une surprise digne de ce nom. Ça faisait 8 mois seulement qu'on était en couple, certes, mais il disait qu'en vrai il avait flashé sur moi dès la première fois qu'il m'avait rencontré et que par conséquent, pour lui ça faisait un an qu'il avait trouvé son âme-soeur.

Je riais nerveusement.

Moi : C'est adorable, n'est-ce pas ?

Elle soupirait un instant, visiblement surprise de ma question.

... : Kenaya ? Vous êtes consciente de la raison pour laquelle nous sommes là, n'est-ce pas ?

Je perdis rapidement mon sourire.

Moi : Oui.

... : Alors vous savez que vous ne pouvez pas... enfin que... vous ne pouvez plus dire ce genre de chose, non ?

Je baissais le regard un moment, tout en jouant avec mes doigts. Je sais qu'elle a raison, mais l'admettre est beaucoup plus facile à dire qu'à faire. Dix années de ma vie les gars. Dix ans... Je ne sais pas s'ils réalisent. S'ils savent ce que j'ai vécu ou ressenti.

Je suis consciente qu'ils essayent de m'aider, de me faire avancer, mais à quoi bon faire avancer une personne qui a été programmer pour sombrer ?

...: Que s'est-il passé, Kenaya ? Racontez-moi.

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9 ans plus tôt
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Debout face au miroir, je m'admirais toute ravie. Quelques temps plus tard, Lorenzo fit son apparition derrière moi. Je le regardais finir de boutonner sa chemise blanche à travers le miroir, tout en me rappelant à quel point j'étais chanceuse de l'avoir pour copain.

Lorenzo : Tu es magnifique, amore mio.

Il déposait un bisou sur mon épaule à moitié dénudée, dû à la robe que je portais et qu'il m'avait lui-même offerte il y'a peu. Spécialement pour l'occasion d'ailleurs.

Moi : Merci mon coeur, soufflais-je en me retournant.

J'ai entouré sa nuque de mes mains tandis qu'il plaquait rapidement ses lèvres sur les miennes.

Moi : Tu es très beau toi aussi, babe.

Je l'embrassais et il répondit amoureusement à mon baiser en me serrant davantage contre lui.

Lorenzo : Je t'aime, mon bébé.

Il se détacha de moi en me prenant la main.

Lorenzo : On devrait y aller, tesoro.

Moi : Laisses-moi juste prendre mon sac et on y va.

J'ai attrapé mon sac sur le lit et c'est donc main dans la main que nous sommes descendus jusqu'au hall, puis que nous avons quitté les lieux avec Raffaele.

Mon anniversaire c'était avant-hier, donc j'ai officiellement 17 ans. J'avais cours ce jour là, du coup c'est seulement aujourd'hui qu'on en profite pour le fêter.