Veut-il me rassurer ? Car, si c'est le cas, ça ne marche pas. C'est en faite, tous l'inverse. Le résultat escomptée est telle que je commence à regretter ma décision pourtant écoutée et acceptée par le reste de leur famille. Néanmoins, je comprends donc qu'il a accepté. ''Cette soirée promet ! » Passant serveur sur serveur, nous nous en allons à une table, plus grande pour le nombre que nous sommes ce soir. Les serveurs les accueilles en un hochement de tête. Je comprends alors que ce sont des habitués ou qu'ils les connaissent par leurs noms. Le restaurant a su me provoqué un mouvement de recul lorsque j'en ai franchi le pas. L'atmosphère de ce restaurant inspire l'argent, le luxe et le pouvoir. Tables blanches, verres en cristaux, couverts en argent je comprends que les personnes venant manger ici, ne sont pas des personnes aux salaires ou encore à la vie modérée. Vallée de lustre, incrustés au plafond nous nous installons à la table, sûrement, commandée au préalable par les Galvani. Je n'ai jamais mangé dans un endroit tel qu'elle, j'adopte la position qui me semble être la plus adéquate. Droite comme un piquée. Face à cette initiative, Sinara me lance un clin d'œil que Vincenzo ne remarque pas, trop concentré par la porte d'entrée de l'endroit dans lequel nous nous trouvons. Dona passe le pas, mon regard également braquée comme Vincenzo et arrivent vers nous toute souriante. Pourquoi est-ce si paradoxal que toute sa famille ai l'air plus accueillante que lui ? C'est tellement étrange. Nous nous sourions, désormais, leurs mères à nos côtés.
Un serveur arrive, presque, au même moment nous servant, d'une bouteille, un verre de vin rouge. Les traumatismes que j'ai liée à l'alcool m'en suffisent peu pour savoir que je ne veux pas en goûter. Et n'en goûterai jamais. Mes yeux se perdent dans la liqueur rouge pensant à ce qu'il se passait avant que je n'atterrisse, miraculeusement, dans une autre vie. À l'opposée totale de celle que je vivais. Il n'est guère la, ne l'est plus. Je me sens ligotée, enfermée dans une spirale infernale.
- Azura ça va ?
Dona a prit la parole, soucieuse. Je m'éloigne du verre, remplit, sur lequel j'ai du passé de longues minutes puisque le serveur n'est plus dans les parages. Je me reprends en secouant la tête intérieurement en souriant.
- Oui.
Sans trop tergiverser sur mon comportement, rapidement, étrange, Sinara me regarde intriguée. Je lui ai dit que mon père me battait mais je ne lui ai pas expliqué qu'il était alcoolique et que donc l'alcool est un sujet sensible à mon égard. M'interrogeant du regard, j'en fais abstraction quand la dernière personne que nous attendions décide enfin de nous honorer de sa présence. Passant le pas, le regard dur et froid de son pantalon coupe droite noire et d'une veste en cuir de la même couleur, son aura inspire, sans même le connaître, le danger. Il a l'air irrité. Un peu comme toutes les fois où je l'ai vu, j'aimerai dire. Je remarque certains regards féminins se concentraient sur lui. Il est tellement arrogant. Attendant qu'il soit à notre hauteur afin de se saluer, ses salutations sont bien différente de celle de Dona.
- T'en as mit du temps lui lance Vincenzo.
Son frère, ne prend pas la peine d'argumenter en s'asseyant à l'autre bout de la table, en diagonale à moi, à côté de Sinara. La nonchalance, le mépris et le dédain amène sa personne à s'assoir me faisant presque regretter, le propos de Vincenzo résonnant, d'avoir prit et d'avoir été écouté pour cette décision.
- Bien. Étonnamment tout le monde est présent. Par la brillante idée qu'est celle d'Azura, elle voulait faire connaissance avec sa nouvelle famille, chose qui est totalement légitime.
'' Famille.'' Ce terme réchauffe mon cœur dans un crépitement doux et délicat. Vincenzo, l'air plus sérieux cette fois-ci destine ses propos à l'égard de tous, mais pourtant ne quitte pas le regard de celui de son frère. Il a l'air comme de l'avertir appuyant ses dernières paroles. Lui, n'en a que faire. Dona, toujours avec le sourire aux lèvres a l'air d'être la seule à sérieusement appréciée mon initiative.
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Maudis-Moi
RomanceLa vie n'épargne peu de gens. Si ce n'est pour dire : Personne. Les aléas de la vie en détruisent certains et en reconstruisent d'autres. Mais que se passerait-il si deux âmes, brisés, pourtant si différentes, de prime abord, viendraient à se rencon...