« C'est mieux comme ça.» Que veut-il dire ? Ne peut-il pas cesser de me répondre sans trop répondre ? Me voilà avec une réponse pour laquelle je ne voulais poser la question. Vous m'envoyez ravie, notez l'ironie. M'en allant au soupir en me focalisant sur la vue, ainsi que les étoiles étant par milliards sous mes yeux. Lorsque je m'allonge, ces dernières rétrécissent, tout en me demandant : « Que me réserve le jour prochain ? »
Réveillée par la douceur de ce que j'apparenterai au soleil, et à un chant semblable à celui d'un oiseau, j'élève ma paupière droite puis la gauche. Le ciel est dégagé laissant planer un ciel immensément bleu, aucun nuage apparent. Le chant qui m'était semblable à celui d'un oiseau s'avérait être vrai, lui dansant au pied d'une branche non loin du balcon. Je m'étire légèrement, mes sens réveillés à merveille. Je me redresse du canapé en défroissant légèrement ma robe de ma nuit légère de pensées et vient rentrer à l'intérieur par l'une des nombreuses portes extérieures menant au penthouse. Le salon vide, des assiettes remplies à rebord de viennoiseries me font face. Je m'en frotte intérieurement les mains lorsque mon ventre se met à gargouiller. Je m'assois sur l'une des chaises hautes mais avant d'entamer, j'examine les alentours. Personne n'a l'air de se trouver dans les alentours, devrais-je attendre ? N'entendant pas même une mouche, j'entame un pain au raisin avec un jus de fraise purement pressé. Ça en est tellement délicieux, que j'en ferme les yeux. Une mâchée puis une deuxième mais malgré le goût exquis, mon corps n'y répond subitement plus. Au contraire, j'en ai l'impression. Mon ventre se contracte et propulse ma nourriture à l'envers, là où elle ne devrait pas. Il m'en faut peu pour comprendre en accourant dans les toilettes. Je régurgite mes deux bouchées et mon jus pressée avant de me sentir vide de l'intérieur. Je crois que c'est apparent au mal du pays. À vrai dire, ça en est plutôt logique. Je n'ai jamais été aussi loin de chez moi, de chez eux. Tout est si rapide. Entendant l'ascenseur sonné, je tire rapidement la chasse d'eau et y tapote mon visage d'eau fraîche. Je me coiffe rapidement, l'avoir d'avoir meilleur mine avant de descendre. C'est la venue de mon amie. Sinara me sourit ravie d'après ses iris de me voir.
- Comment tu vas ?
- Bien...Comment était ta soirée ?
Rien ne sert de lui parler du léger petit contretemps que je viens d'avoir. Elle risquerai de s'inquiéter pour peu et je ne veux lui faire perdre du temps pour si peu.
- Super. Nous avons ries et dansées. Ça faisait longtemps que je ne m'étais pas amusée comme ça.
Je souris alors, heureuse pour elle que sa soirée fut à la hauteur de ses attentes.
- Ce pourquoi ce soir... commence-t-elle mimant un roulement de tambour. Nous allons en boîte de nuit toutes les deux !
J'eu presque l'impression de faire une crise cardiaque. En boîte de nuit ? Moi ? Même dans mes rêves les plus fous, je n'allais pas dans un endroit apparent à une boîte de nuit. Il suffit simplement de me voir pour comprendre que les événements ainsi ne sont pas de mon genre. Je n'ai rien contre ceux qui y vont. Libre est le choix de chacun. Simplement moi, je ne me vois danser sur la piste vu par des centaines de personnes pour la plupart éméchées, incontrôlables de leurs prochains mouvements.
- Je ne pense pas que ça soit une bonne idée m'affirme-je sérieusement.
Je ne veux plomber son ambiance et me coltiner un endroit telle qu'elle ne sera que lui mettre des bâtons dans les roues.
- Aller Azura. On y fait un tour et si tu ne t'y plais pas, je te promets qu'on sera rentrées avant même que tu n'aies le temps de cligner des yeux.
Argument sur argument, elle sait comment s'y prendre. À vrai dire, persuader les gens fait partie des tactiques, méthodes de leurs vies. Normalement, les jeunes de mon âge profitent de leurs jeunesses, leurs innocence pour certains. Mais, j'ai rapidement compris que dans mon cas, cette situation n'arriverai jamais, alors je me suis faite une raison. Cela me va totalement. Sinara me regarde avec des yeux de chiens battus, jouant ouvertement avec mes émotions. Mon empathie est grande et elle en joue. Je ne veux la pénaliser dans son amusement et cette dernier donne l'air de vouloir que je vienne. Est-ce une bonne idée ? À ses côtés, je m'assure d'être en sécurité. Pensant le pour et le contre pendant de sérieuses minutes, je lui lance mon verdict.
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Maudis-Moi
RomanceLa vie n'épargne peu de gens. Si ce n'est pour dire : Personne. Les aléas de la vie en détruisent certains et en reconstruisent d'autres. Mais que se passerait-il si deux âmes, brisés, pourtant si différentes, de prime abord, viendraient à se rencon...