- Respire.
Il ferme les yeux se battant contre quelque chose qui lui hante, sans doute, l'esprit. Je m'affirme délicatement avant de voir son aorte principale se démenait du mieux qu'elle peut. Elle accélère moins rapidement mais est toujours, anormalement rapide.
- J'arrive.
J'accours vers la salle de bain, au premier, prend un gain de toilettes imbibée d'eau froide, presque glaciale. Mais c'est lorsque je revins dans la cuisine, où il devait être que je ne le vois pas. Portant la lumière est allumée. Il ne m'en faut pas, ni même le bruit du moteur au loin, pour que je comprenne qu'il s'en est allé. La panique me prend part de nouveau. Je dépose le gant sur le plan. Je m'assois. À quoi pensait-il ? J'ai été son élément déclencheur. Sa mise en route angoissante. Quoiqu'il pensait. Le cœur lourd, je fronce les sourcils. Si fort que j'en ai presque mal à la tête. Au bout d'une demie heure, sans entendre un seul bruit, ou son retour, je m'en vais dans ma chambre. Avant d'entendre la porte s'ouvrir. Dans un élan d'espoir, je me tourne mais ne fait face qu'aux gardes. Sans un sourire, je me tourne et rencontre de nouveau ma chambre. Mes poignées sous le coussin me font mal, ainsi je les change de place lorsque je me tourne. Son regard si seul et perdu me frappa. J'aimerai tant pouvoir soigner ses blessures, comme si elles étaient miennes. J'aimerai le voir oublier, ne serait-ce qu'un moment ce qu'il l'a tant fait souffrir un temps. Je me sentis étrange de penser cela lorsque la matinée arriva à grand pas sans même que je n'ai fermé l'œil de nouveau. La pluie de dehors tape sur les fenêtres de la pièce. Comme si le ciel compatissait de mon angoisse. Il n'était pas revenu. J'ai prit l'initiative de me laver avant d'être face à moi dans le miroir. Je ne pouvais m'empêcher d'avoir un hoquet de surprise. Mon cou est marqué d'une longue et plutôt large ligne violette. La marque de sa main. Je m'approcha en tournant la tête pour constater l'ampleur des dégâts. Mes poignées eux sont rougeâtres et seront marqués encore quelques jours. Mes larmes noyaient ma vue. Non par la douleur, ou la peur. Mais parce que je ne savais pas pourquoi il avait l'air si...seul. Je sortis de ma chambre une vingtaine de minutes plus tard. Après avoir maquillé mes marques pour passer le pas dans la cuisine. Innocemment, je me prépara un petit déjeuner. Un bol de céréales, et un verre de jus d'orange m'aurait presque fait retomber en enfance, si j'avais encore de longs souvenirs de ces moments de matinée partager en famille. Même si je n'avais pas faim, quelque chose en moi m'ordonna de le faire. Comme sa voix à l'intérieur de moi.
***
Au soir, Sinara est venue chez son aîné. À la recherche de ce dernier. Dans le non savoir quand au lieu où il se trouve, je ne lui ai pas été d'une grande aide. Et les gardes ne sont que d'utilité à savoir où je suis. Sinara s'est sûrement dit qu'il devait faire des choses que personne n'est au courant. Mais je savais qu'il n'avait pas de travail à faire. Je le ressentais au plus profond de moi qu'il s'isolait. Par honte ? Elle est restée le temps de la soirée avant de s'excuser auprès de moi. Elle passait sa soirée avec Charlie. J'ai donc passé la soirée dans le salon, le regard dans le vide la télé pas même allumé. Mes pensées ont étés si bruyantes pour ne pas remarquer que je fus dans le silence depuis trois heures. Un garde est même venu à moi pour savoir si je me portais bien. J'ai souri faussement en acquiesçant. Comme si cela leurs changer grand chose. M'apprêtant à monter les escaliers lorsque je remarqua l'heure plus que tardive, la porte de l'entrée s'ouvrît. Puis claqua. Je me tourne, comme résignée que ce ne soit pas lui. Cela pouvait être n'importe qui tant je n'avais pas espoir de le voir. Mon cœur s'affaisse d'angoisse et je souffle, assez fort pour qu'il l'entende. Sa posture est moins raide, ses mouvements sont lents. Ses sourcils sont froncés pendant qu'il marche devant lui. Avant qu'il ne lève le regard. Enzo cesse de marcher. Personne ne parle. Je m'avance à lui et le remarque se rendre. Étonné par cet initiative, pourtant il ne dit rien. N'ordonne rien. Je me mets face à lui ainsi son odeur apaisa tous mes démons.
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Maudis-Moi
RomanceLa vie n'épargne peu de gens. Si ce n'est pour dire : Personne. Les aléas de la vie en détruisent certains et en reconstruisent d'autres. Mais que se passerait-il si deux âmes, brisés, pourtant si différentes, de prime abord, viendraient à se rencon...