Chapitre XLV : Un bain pas si ordinaire

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Je me précipite vers la porte, l'ouvre. Enzo la referme derrière moi. Avant d'inspecter mon état. Il sourit fière. Ce qu'il voit a l'air de lui plaire. Enzo ne ferme pas la porte à clef, comme si le danger n'était pas déjà assez grand pour que je me fasse prendre entrain de jouir. Il passe ses mains sur mes hanches et dépose mon postérieur sur le rebord de la baignoire. Je gémis ouvertement devant lui, incapable d'y résister.

- S'il te plaît. J'en peux plus.

Il ne répond rien en me regardant se délecter de ce qu'il me fait. Enzo prend ma nuque de sorte à ce que je le regarde dans les yeux et rien d'autre. Lorsqu'il plongea sa main sous ma robe. J'ouvre les jambes naturellement. En état de trans. Il n'a à dire qu'un mot et je pourrai me libérer de tout ce poids. Je pourrai enfin goûter à ce plaisir. À exploser. Ce sera exquis. Formidable. Indescriptible. Ses doigts pressent ce jouet sur mon amas de chair. Je me cambre. Mes jambes tremblent, sans pudeur. Puis sans même m'en avertir, il l'enlève. Je le regarde se délecter de la tête ahurie que je lui offre. Il dépose le jouet dans sa poche avant de remettre ses deux doigt à l'intérieur de ma culotte. La boule est présente. Ses doigts sont chauds et froids en même temps. Je dépose mes mains autour de sa nuque.

- Dis le.

- Je veux jouir chuchote-je, difficilement.

- Je n'ai pas bien entendu.

- Je veux jouir.

- Vraiment ?

J'acquiesce frénétiquement. N'en est-il pas aussi clair ? Je suis prête à crier de plaisir à tout instant. Ses doigts doivent sûrement être emplis de ma semence. Il tourne son pouce dans de rapides cercles. Mais il s'arrête de nouveau. Cette fois définitivement. Je couine de frustration. Je le veux autant que je le déteste. Il ouvre la bouche et goûte son pouce ou fût mon plaisir refoulée. Reniée. Enzo le sort et me le tend. J'ouvre la bouche, sous sa demande muette. J'y passe ma langue dans chaque recoin. C'est comme la seule chose qui me fait goûter de lui. Il l'éloigne ainsi sans plus qu'aucune trace de mon plaisir ne s'y trouve. Une seconde larme s'écoule sur ma joue sans que je ne m'en rende compte. Par cette frustration torturante. Enzo me force à le regarder lorsque je baissa la tête pour respirer, éperdument folle. Il l'essuie en me souriant.

- On devrait descendre.

Je ne parle pas, incapable. Je reste immobile, ahurie de ce plaisir qu'il a prit plaisir à me refuser. À se jouer. Le sexe est une arme redoutable. Nettement quand je n'ai rien expérimentée de tout ça. Et il le sait. Mieux que quiconque. Il déposa sa main sur mes hanches pour m'aider à me relever. J'exécute sans un mot en le regardant. Je veux terriblement goûter ses lèvres. Je veux jouir. Mon plaisir déniée tape sur les parois de mon vagin. Fermement. À coup de marteau. Pour en rajouter, comme il sait le faire il effleure ma bouche. Je gémis. Mais aucun contact ne se fît. Je suis face à une injustice. Ou peut-être une punition méritée pour mon mensonge. Il y'avait d'autres manières de procéder pense-je irritée.

Suite à ça, il ne tenta rien de plus. Nous sommes descendus pendant que mes pensées ont prit le temps de se ranger du côté de la lucidité. Les convives ne se sont doutés de rien, évidemment. Nina quand à elle, nous a remarqués descendre et a eu le droit à la main d'Enzo sur ma hanche. Ce qui lui a valu un regard de haine à mon égard. Comme rarement j'ai pu avoir de sa part. Mais je me fichais de ce qu'elle pouvait penser. On récolte ce que l'on sème. Je ne sais d'ailleurs toujours pas ce qu'ils se sont dit à l'étage. A-t-elle tenté quelque chose ? J'ai retracé donc toute la soirée où je ne fus réellement présente en récoltant les informations avec du retard. Igor n'est plus une menace. Sinara et Vincenzo sont au courant que Nina aime toujours leurs frères. Enzo m'a privé de plaisir alors que j'étais prête à m'abandonner à lui. Sans peur, ni crainte. Et je l'ai en travers de la gorge. Foncièrement. Nous sommes donc partis après que la réunion annonce la fin. Ses mains tenaient fermement le volant. Ainsi je prends tout mon courage, restant dans le contrôle, afin de m'approcher de lui. Encore frustrée.

Maudis-MoiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant