Au matin levant, je me leva afin de commencer cette journée légèrement plus ensoleillée que le reste. Rapidement, la conversation de veille fut venue faire surface. Ce pourquoi, naturellement je suis descendue tout en prenant mon téléphone. Je n'ai aucun message de Sinara, alors je suppose qu'il en est bon signe. Elle doit sûrement être aux bras de Charlie. Je releva donc la tête en le remarquant m'examiner de la tête aux pieds. Notamment mes jambes. J'ai peut-être oublié de préciser ma tenue. Je porte une robe s'arrêtant à mi cuisse. Je souris, innocente. Alors que mon plan ne fait que débuter. J'ai senti son erection dans la baignoire. Il sait qu'il me fait de l'effet. Mais je lui en fais également. En toute modestie. Enzo s'approcha. Mais je recule en prenant une pomme.
- Où vas-tu ? me demande-t-il.
- Je comptais faire un tour en ville. Tu veux venir ?
Enzo acquiesça longuement. À vrai dire, si il n'avait pas accepté mon plan serait tombée à l'eau. Ou aurait prit du retard. À première vue, je proposa sans penser à cette proximité dans cette habitacle. Sans penser à la torture que je m'infligea seule. Mais je pense pouvoir me retenir. Je suis grande et civilisée. Nous nous dirigeâmes vers l'extérieur, avant de mettre un pied dans sa voiture. Les gardes ne nous suivent pas. Pour mon plus grand bonheur. Nous sommes arrivés une vingtaine de minutes plus tard dans le centre ville, de cette ville magnifique. Je décide de rentrer dans certains magasins afin de faire profiter mes yeux, sans pour autant les trahir. Je n'oublie pas que si je porte trop d'intérêt à un habit qui coûte six fois le prix d'un smic il serait prêt à me l'acheter sur le champ. Qui nourrirai son ego, quant au fait que je lui « appartiens. » Enzo ne parla pas. Pendant que je souris à l'une de mes idées qui m'a poussé à sortir de la maison. Face à la boutique qui se présente désormais à moi, je souffle. Afin de me donner du courage. Pour ne pas montrer ma gêne.
- Soit tu m'attends ici soit tu peux m'attendre à l'intérieur.
Enzo remarque l'enseigne derrière moi. Il leva un sourcil, presque insolent. Enlevons lui cet air rapidement. Je rougis, heureusement, lorsque je me mets dos à lui pour rentrer dans cette boutique de sous-vêtements. Suis-je réellement entrain de faire ça ? Je vire nettement au rouge lorsque les employés nous sourissent d'un hochement de tête. Je me balade dans les files de sous-vêtements étendus. Une coquine dans le corps d'une femme vierge pense-je. Je passa les sous-vêtements des yeux. Avant de refouler cette montée de sang lorsque je prends un body en dentelle rouge. Un rouge pétant. Qui maintient l'œil. Puis un ensemble bleu électrique. Je pris les deux.
- Tu ne vois aucun inconvénient à ce que je les essaies ?
Je regarda brièvement Enzo. Il sourit malicieusement. Pense-t-il pouvoir gagner ? Nous n'en sommes qu'au début. Puisqu'il me punit avec le sex, je décide d'en faire de même. À travers ceci, j'espère qu'il comprendra que je ne suis pas acquise. Comme il le prétend si bien. « Il veut ce qui est à moi. »
- Aucun me sourit-il.
Je tira le rideau de la cabine d'essayage. Puis enleva mes vêtements. Pour finir par enfiler ma dentelle rouge. Désormais devant le miroir qui prend tout le mur face à moi, je souris malicieusement. Dire que je me trouve belle serait prétentieux mais c'est le cas. Et j'espère qu'il le pensera. Je tire légèrement le rideau afin de laisser entrevoir ma tête. Enzo, le fessier légèrement penché sur une de ces piles de culottes, les bras croisés attend. Il rencontre rapidement mes iris lorsque je m'élança.
- Tu peux me donner ton avis ?
Tout en se redressant, il s'approcha avant de se retrouver totalement dans ma cabine. L'un en face de l'autre, je me tourne rapidement vers le miroir. Mon rythme cardiaque accéléra bêtement. Par l'oxygène manquante dans la pièce, je respire de plus en plus avec difficulté. Enzo ne cesse de m'examiner à travers le miroir. Longuement. Intensément. Je me tortille les jambes avant de me reprendre. Les rôles ne doivent pas s'inverser. Il ne doit pas avoir ce pouvoir sur moi.
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Maudis-Moi
RomanceLa vie n'épargne peu de gens. Si ce n'est pour dire : Personne. Les aléas de la vie en détruisent certains et en reconstruisent d'autres. Mais que se passerait-il si deux âmes, brisés, pourtant si différentes, de prime abord, viendraient à se rencon...