Chapitre XL : Acte lourd de conséquences

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Après le départ de Nina, je n'ai cessé de vagabonder dans mes pensées, n'étant peu, voire, pas sortie de la chambre. Aucun membre de sa famille n'étant apparu. M'en voudront-ils ? Il en est certain. Ils seront tôt ou tard le plan qui fut en marche, retardons ce moment. « Je veux Enzo » Nos échanges se mettent en boucle dans ma tête, ne me quittant à peine. Si cela tournait mal ? Si Nina ne respecte pas sa part du marché ? Si elle allait tout raconter ? Une bribe de lucidité me vint. Elle ne se gênera pas pour me laisser dans la fosse au lion le plus rapidement possible. Par conséquent, je ne dois aucunement douter de ses capacités à trouver solution à ce problème. Je ne sais si c'est par la pression que le stress exerce, l'appréhension que ce plan peut émerger, où les regrets qui me submergent mais mes nerfs ne font la fête. Par conséquent, j'ai prit l'initiative de prendre une douche, brulante. J'ai sorti mes affaires de rechanges étendues au niveau des serviettes J'enroule mes cheveux d'un chignon, en cogitant malgré moi. Si ce plan tournait mal...pense-je. " Tu es suicidaire." M'apprêtant à enlever la bretelle de mon haut, la porte de la salle de bain s'ouvre délicatement. La respiration coupée je me retrouve à la vue d'Enzo. Face au miroir, derrière moi, je rougis en me mordant la lèvre. Devrai-je lui poser la question sur le motif de sa venue ? Peut-être. Néanmoins, je n'en ai aucune envie et veut savoir ce dont il a en tête. Enzo me regarde à travers le miroir, et sourit en coin lorsqu'il se déplace calmement. Trop calmement. Mes sens sont en alertes. Que va-t-il faire ? Il effleure de son souffle mon omoplate et ma tête se penche, naturellement, en arrière déposant cette dernière sur son torse. Il dépose un baiser au niveau de la naissance de mon cou puis un deuxième sur mon épaule. Son souffle s'éloigne me forçant à ouvrir à nouveau les yeux, afin de témoigner ce dont il fait.

- Pourquoi l'as-tu caché ?

Il touche l'endroit où mon suçon se voit être camouflée par une légère couche de fond de teint. J'essaie d'avoir la voix la plus claire possible.

- Je ne sais pas. Je ne suis pas réellement habituée à avoir...ça.

À vrai dire que puis-je dire ? C'est la vérité, également que je n'avais pas envie que Nina le remarque. Je ne suis pas censée l'avoir vu. Même si quelque chose en moi crie sa fierté d'avoir cette marque de sa part. Enzo me sonde comme seul lui en a le secret, avant d'acquiescer d'un geste satisfait. Il s'éloigne, à mon plus grand désarroi avant d'enlever son pull. Je m'offre pleinement ce spectacle en rougissant violemment. Sa ceinture descendant en niveau avant de rencontrer le sol au son émit par le cuir. Sans même m'en rendre compte, je suis le mouvement en enlevant mon pull. D'une lenteur abusive, il arrive enfin à destination en déposant ses mains sur l'agrafe de mon soutien gorge violet pâle. J'accepte avant qu'il ne descende au sol. Contre toute attente, je pose mes mains devant moi, non totalement à l'aise avec mon corps. Il fronce les sourcils en me tournant vers lui.

- Qu'est-ce que tu fais ?

Il prend mes bras et les dépose à leurs places initiales.

- N'aies jamais honte de ton corps avec moi Azura. Jamais, compris ?

Pour appuyer son propos, il détient mon menton de ses doigts lorsque j'acquiesce, envieuse de lui. Lorsque je pensais que nous allions nous embrasser au moment où nos lèvres s'effleurent, je me retrouve à nouveau face au miroir. Enzo rapproche son corps du mien à l'aide de ses mains sur mes hanches avant que je ne sente une énorme bosse, se sentir sur mon postérieur.

- Tu vois ce que tu me fais ?

J'ouvre les yeux en grands, sans m'en cacher. Ce rictus que j'adore tant vient arborer les traits de son visage avant qu'il ne vienne déposer ses lèvres sur la peau de ma clavicule. Par ce contact électrisant, une vallée de frisson m'accompagne lorsque je regarde ce spectacle. Il suce ma peau assez longtemps pour que lorsqu'il s'enlève, une trace rouge vient s'abattre, de nouveau, sur ma peau pâle. Je souris, en me penchant pour le voir. Il est de taille moyenne, et sera également violet dès demain. Néanmoins, je ne savais que faire ce geste viendrai presser son anatomie dernière mon postérieur. J'inspire une bouffe d'air frais, si l'on peut dire, et me redresse. Il examine chaque mouvements de mon corps comme je peux le faire avec le sien. Il dépose ses mains sur mes épaules, puis les descend vers mon tour de taille. J'acquiesce, pas une once d'hésitation me parcourant. Ses doigts habillent viennent déboutonner mon jean. Ainsi je ne me retrouve simplement que d'une culotte en dentelle devant lui. Je pose mes mains devant mon visage, gênée. Qu'est ce que je fais ?

Maudis-MoiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant