Chapitre LVII : Communication

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Un voile de colère me submerge incessamment sous peu où j'intercepta ses dires. Elle passe son regard de mon visage à quelque chose derrière moi. Sûrement l'homme pour lequel elle ne vit que part.

- Pardon ?

- Tu ne comprends pas qu'il n'en a rien à faire de toi et ta petite personne ? Tu n'es qu'un pion parmi tant d'autres. Une femme de plus dans son lit me lance-t- elle, l'air de croire ce qu'elle me dit.

Je ne me laisse pas atteindre, visiblement, par ses propos. Même si certaines viennent titiller mon cerveau. Est-ce vraiment le cas ?

- Crois-moi, tu ne feras pas long feu. Et je suis prête à tout pour que tu dégages rapidement.

- Serait-ce des menaces ?

Le sang vient irriguer mon cœur lorsque je remarque de plus son air hautain et arrogant. De quel droit se permet-elle de me menacer ?

- Prends le comme tu veux. Mais sache deux choses : À leurs yeux tu es peut être intouchable mais aux yeux des miens tu ne me fais pas peur. Je me suis déjà frottée à bien plus dangereux qu'une personne aussi banale que toi. Secondo, tu penses vraiment qu'Enzo s'intéresse à toi par plaisir ? Tu sais aussi bien que moi que tout ce qu'il fait est calculé.

- En attendant ça fait plus de six ans que tu le veux et six ans qu'il te remballe. Il s'agirait de tourner la page, tu ne pense pas ?

Elle s'approche de mon visage, pendant que mes pieds restent à leurs places. Je ne ressens pas l'once d'un sentiment de peur en voyant ses iris gorgée de colère. Je suis prête à lui asséner une gifle si ce jour n'était pas important pour Vincenzo et Alaria. Je la confronte avant que Sinara ne vienne comme par magie, apparaître. Elle s'interpose entre nous deux.

- Eh...eh calmez vous.

Cette dernière ne cesse de me regarder avant de me sourire satisfaite. Nina me laisse un dernier regard en me faisant un signe d'au revoir.

- Qu'est ce qu'il vient de se passer ?

Je suis incapable de parler, le reste de nos propos échangées me restent dans les pensées. « Une femme de plus dans son lit. » « Tout ce qu'il fait est calculé. » Elle le connaît, pourtant elle ne sait ce qui a pu se passé entre nous. Enzo aime jouer, peut-être le fait-il avec moi ? A cette pensée, mon estomac se retourne. Savoir qu'il m'a vu nu, que je fus à découvert devant lui, si ça en est le cas risquerai de faire couler de la lave dans cette maison. Et le volcan rentre bientôt en éruption. « Crois moi tu ne feras pas long feu. » Nina ne lâchera l'affaire avec lui, tant qu'elle n'aura pas ce qu'elle désire. « Tu n'es qu'un pion parmi tant d'autres. » Je ne devrai la laisser m'atteindre par dès propos emplit de venin. Mais quelque en moi ne me permet pas d'ignorer ses dires. Vincenzo regarde sa femme, presque amusée de la voir tout planifier de la sorte. Je le rejoins en regardant la scène. Lucia est assise sur les pieds de son père en prenant quelques bonbons sur la table.

- On a tout le temps d'y penser mon amour.

Elle souffle avant que Vincenzo ne vienne poser sur la joue de sa femme, sa main. Il l'embrasse délicatement pour l'apaiser, pendant que Lucia essaie de les éloigner. « C'est dégoûtant. » dit-elle innocente. Je ris, légèrement face à l'insouciance de ce moment avant que les convives ne se lèvent étant l'heure d'y aller. Je rencontre rapidement Sinara, et nous nous en allons après avoir dit aurevoir au reste de la famille, à présent dans sa voiture. Arrivées, Sinara ne sorta pas de sa voiture, étant simplement ici pour me déposer. Je la remercie d'un chaste baiser sur la joue. Elle me lance un clin d'œil en attendant de me voir rentrer pour partir. Je passe le pas à l'intérieur et entend son moteur grondait légèrement et s'en aller. Il est déjà ici. Dans la cuisine. Devrais-je lui faire part de ce que Nina m'a dit ? Devrais-je savoir comment sont-ils venus en même temps ? Coup de sort ou coup de trafalgard ? C'est stupide. Alors je tourna sept fois ma langue dans ma bouche. Elle ne devrai pas rentrer dans ma tête Mais malgré moi ses propos me font cogiter. À cette idée et cette probable vérité mon cœur aimerai s'arracher. Mes tympans s'apprêtent à siffler, mon âme prête à se sentir déchirée, en mille morceaux. Je sais comment il est. Je peux également savoir le nombre de femmes qui a du passé sous ses griffes. Cette question est légitime. « Le but de communiquer est de s'échanger des informations. Actuellement, tu ne fais rien de tout ça. » C'est à mon tour de ne pas vouloir parler. « Méfie toi d'elle. » Je sais bien que je dois me méfier. Que ce soit par ses agissements, par ses dires.

Maudis-MoiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant