14th May : feelings - j.jk

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22 Aout
"Elle était la grâce incarnée, mon opposé."

Le train ne tarda pas à arriver, faisant sortir Jungkook de ses songes. Il restait silencieux et ca avait le don de me mettre mal à l'aise car je sentais qu'il était nerveux.

Je le pris pas le bras en l'entrainant vers des places assises libres. Pour un voyage de quarante cinq minutes j'avais évidemment amener mon ipad pour travailler sur mes traductions, ce que je fis instantannément.

- Tu n'arrêtes jamais, hein, me dit Jungkook avec un rictus.
- Les traductions n'attendent pas, lui répondis-je concentrée.

Au bout de quelques minutes silencieuses Jungkook mit ses écouteurs dans ses oreilles et cala sa tête contre le dossier.
Soudain, des bribes de nos baisers me revinrent en mémoire, me coupant dans ma concentration. Je souris aussitot, les images de Jungkook m'embrassant sensuellement remplissait mon esprit faisant vibrer mon petit coeur. J'esperais que personne ne me vois alors que je tournais la tête vers Jungkook qui me regardait dèja. Mon coeur fit un bon dans ma poitrine en voyant son air perplexe me toiser.

- A quoi tu penses ?
- A rien.
- Mh.

Mes joues chauffèrent et je secouais la tête comme pour oublier ce qu'il venait de se passer. Jungkook jouait avec mes cheveux attaché en se les entourant autour de ses doigts puis s'amusa à faire glisser mon élastique. Je voulais le laisser jouer avec mes cheveux car je trouvais ça mignon mais pourquoi il me detachait les cheveux maintenant ?

- Jungkook ! Ralai-je. J'ai mit dix minutes à faire cette queue de cheval parfaite.

Il se moqua d'un petit sourire adorable et espiègle auquel je ne pouvais pas résister. Mais c'était vrai, j'avais mit longtemps pour faire une coiffure parfaite.
Il s'amusa ensuite à essayer de refaire ma coiffure, puis d'autres coiffures toutes aussi bizarre les unes que les autres. La petite fille en face de nous n'arretait pas de nous regarder, amusée elle aussi.

Le soleil s'était caché derrière les nuages mais il faisait chaud et lourd. Je regrettais d'avoir mit un pantalon mais ma chemise était très fine donc elle ne me tenais pas si chaud, contrairement à ce je pensais. Après quelques minutes de marches nous étions enfin arrivés devant le batiment gigantesque qui logeait la boite dans laquelle je travaillais et bien d'autres. Jungkook s'arreta devant, alors que j'allais entrer, la porte automatique était deja ouverte.

- Jungkook ? Ca va aller.

Il m'adressa un petit sourire puis vint me rejoindre pour nous engoufrer dans le grand batiments lumineux. Jungkook vérifia sur son téléphone le numero de l'étage où nous devions nous arreter puis on prit l'ascenseur. Il appuya sur le bouton du quatorzième étage et les portes se fermèrent. Une petite musique aux ambiance jazz se jouait dans l'ascenseur, je ne pouvais pas m'empecher de penser que nous étions à présent dans une série américaine bien clichée.

- Tu es silencieux, ca me stresse, avouai-je.

Il secoua la tête et je compris qu'il ne dirait rien sur ce qu'il ressentait en ce moment même. Jungkook s'était déjà beaucoup dévoilé ces temps-ci mais cette fois-ci, c'était sa fierté qui parlait, l'empechant de baisser sa garde.

J'hochai la tête sans savoir quoi dire, même si je n'aimais pas son silence car je ne savais pas ce qu'il ressentait. Il devait être sacrément stréssé. Mon dieu, que cet ascenseur était lent.

Jungkook se racla la gorge, je posais mes yeux sur lui quand je vis qu'il se mordillait la lèvre en passant sa main dans ses cheveux. Encore ce tic nerveux.

- Jungkook, arrête, tes cheveux sont très bien.

Je pris ses poignets dans mes mains pour l'empecher de ruiner sa coiffure puis je passais ses bras autour de ma taille. Il haussa les sourcils, intrigué, mais il se laissa faire et lia même ses mains dans le bas de mon dos, m'attirant vers lui. J'étais soulagée qu'il ne me repouse pas. Voyant que Jungkook était receptif, j'enroulais mes bras autour de son cou pour l'enlacer et il enfoui son visage au creux de mon épaule en soupirant. C'étrait très agrèable. Je le serrais fort contre moi, attendrie par sa douceur, comme lors de notre calin quand nous étions rentré du lac. C'était une étreinte chaste et sans arrière pensée jusqu'à ce que je sente les lèvres de Jungkook froler la peau de mon cou qui me fit frissoner.