Chapitre 9

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Le rayon de soleil de samedi matin me réveille en se déposant sur mon visage. J'émets un grognement sonore, rabattant ma main sur mes yeux en tentant de me tourner sur le flanc. Mon épaule percute quelque chose, à l'aveuglette, je tends le bras et mes doigts se referment sur une sensation de cuir.

Mes yeux s'ouvrent alors que je suis encore totalement dans le coaltar, découvrant un sac à main avec moi dans le lit. J'ai d'ailleurs la moitié de la jambe au sol pendant que le reste de ma carcasse aurait essayé de s'octroyer un minimum de place sur le matelas que j'avais sorti pour Matthew, la nuit dernière.

Ma première question est donc : pourquoi c'est moi qui me coltine sa couchette ?

Ma deuxième question est :

— Blanca ? dis-je, encore à moitié dans les vapes.

Affalée de tout son long comme une loque à côté de moi, elle n'en mène pas large avec sa tronche dans les couvertures. Je suis sûr qu'elle a tenté de me foutre au sol plus d'une fois dans la nuit sans faire gaffe.

Je me redresse avec une main sur la tête. Je doute d'avoir dormi plus de trois heures et à entendre les ronflements presque synchronisés au-dessus de moi, je fronce les sourcils. Mon regard se porte sur mon lit. Si j'avais été un peu mieux réveillé, j'aurais anticipé ma réaction, mais au final elle vient plutôt à chaud :

— Ah putain !

Un mélange de surprise et d'emmerdement, et peut-être aussi la stupéfaction de me dire qu'ils ont réussi à se traîner par ma fenêtre dans leur état, voici ce qui s'entend dans mon ton. Ioane, Matthew et Haru sont ratatinés les uns sur les autres sur mon lit deux places, me faisant croire que je peux me sentir privilégié d'avoir dormi avec Blanca et pas avec eux. Je pourrais jurer que certains coups de pieds se sont perdus dans leur sommeil.

M'entendant, Ioane remue mais ne se réveille pas. Par contre, il a un mouvement et tourne sur le côté. La réaction en chaîne fait qu'il parasite l'espace déjà moindre d'Haru et que ce dernier tombe sur la moquette.

Il va vraiment avoir besoin d'une meilleure assurance vie s'il veut continuer à traîner avec nous.

Je me lève en ayant l'impression d'avoir aussi la gueule de bois, alors que je suis le seul à ne pas avoir bu. Je crois que Matthew n'a pas abusé non plus, et vu qu'il ronfle encore comme un buffle, il aura sûrement eu droit à la meilleure nuit entre nous cinq. Quelques secondes après que j'ai les pieds sur le sol, Haru se redresse en tailleur, sa tête est débraillée au possible.

— Ça va ?

Il lève les yeux vers moi sans broncher, je n'ai pas à réfléchir longuement pour comprendre qu'il ne capte pas la situation. Il doit encore se croire dans un semi-rêve et attend que mon mirage se volatilise de sous son regard.

Sauf que je reste devant lui.

Dix secondes. Puis quinze. Pui-

What the fuck !

Bonjour à toi aussi, Haru Yoon.

***

J'ai pas eu le temps d'écrire un chapitre hier en rentrant chez moi, donc je vous ponds ce petit truc écrit vite fait au réveil hahaha

Oops, my badOù les histoires vivent. Découvrez maintenant