Dans la voiture, Théo ne lâche pas ma main qui est sur le levier de vitesse et de son autre main, il caresse ma cuisse. Il semblerait que je lui ai manqué. Il faut dire, entre mon départ précipité et sa cure, ça fait presque un mois que nous n'avons pas fait l'amour.
Quand nous passons la porte de l'appart, il a un grand sourire. Bien que cernés, ses yeux brillent et ça me fait chaud au cœur. Il m'embrasse et me serre dans ses bras. Tout en caressant mes cheveux, il regarde tout autour de lui.
Théo : Ça me fait drôle de voir mes bibelots sur tes étagères, mais j'adore. Je me sens chez moi.
Moi : Super, je voulais que tu te sentes à l'aise ici.
Théo : Tant que je suis avec toi, je me sens bien ma puce. Et ça sent super bon. Qu'est que tu as préparé de bon.
Moi : Des bruschetta tomate séchée, jambon serano et parmesan râpé. Ensuite, nous avons des lasagnes aux deux saumons. Et en dessert, du Schmoo.
Théo : Tu t'es mis en tête de me faire reprendre les kilos que j'ai perdus en cure ?
Moi : Exactement. J'espère que t'as pas perdu ton petit cul bien rond que j'adore.
Il pouffe de rire et attrape mes mains pour les poser sur ses fesses.
Théo : À toi de me le dire mon amour.
Moi : T'as bien trop de vêtement pour que je puisse m'en rendre bien compte. On va devoir remédier à ça. Heureusement que les lasagnes ça se réchauffe bien.
Je me hisse sur la pointe des pied et happe ses lèvres. Il ne se fait pas prier pour me rendre mon baiser. Sans décoller sa bouche de ma mienne, il me soulève en passant ses mains sous mes fesses. Tout naturellement mes jambes se nouent autour de sa taille. Il nous conduit dans ma... notre chambre en dévorant mon cou. Pour ma part, je mordille son oreille en jouant avec ses cheveux. Je peux déjà sentir son érection contre mon bas-ventre à travers nos vêtements.
Il nous fait tomber sur le matelas et on entend un bruit de craquement. Mon lit est sur le point de céder, mais c'est le cadet de mes soucis. Les préliminaires sont fougueux, nos mains et nos bouches sont partout sur le corps de l'autre. Nous avons ce besoin presque viscéral de nous retrouver. Rien qu'au contact de sa langue sur ma peau, je sens les prémices d'un orgasme qui je sais sera le premier d'une longue série.
Moi : Je te veux mon amour !
Théo : Je crève d'envie de te faire l'amour ma puce, mais avant, je veux que mes mains et ma langue redécouvrent chaque centimètre de ta peau de pêche. À la fois douce et sucrée, elle est encore meilleure que dans mes souvenirs.
Il joint le geste à la parole en mordillant l'arrondi de ma mâchoire. En laissant la pointe de sa langue courir sur ma peau, il rejoint ma poitrine. Tandis qu'il empoigne un de mes seins, il taquine l'autre de ses dents. Des frissons me traversent de part en part et mon intimité se contracte. J'ai tellement envie de lui que ça en est presque douloureux. Quand un de ses doigts me pénètre, mes ongles s'enfoncent dans son dos et je lutte pour ne pas jouir tout de suite. Lorsque son majeur rejoint son index au plus profond de moi, se recourbant pour tomber sur mon point sensible, j'explose.
Moi : Oui ! Encore ! C'est trop bon !
Ses doigts jouent avec mon poing G et son pouce taquine mon bouton de plaisir. Ma respiration se coupe et je suis submergé par le plaisir. Je sens son sourire autour de mon téton qu'il tient toujours entre ses lèvres gourmande. Fier de lui, il retire ses doigts et m'adresse un regard malicieux en embrassant mon ventre. Ne me laissant même pas reprendre mon souffle, c'est sa langue qui s'attaque à ma féminité maintenant. Encore très sensible, je gémis au moindre affleurement. Il s'en amuse et souffle sur mon clitoris gonflé.
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L'ombre du corbeau
DragosteMary Hopes est une barmaid sans histoire. Mais un jour, sa vie va basculer quand un très beau jeune homme va pousser la porte du bar. Avec les sentiments et l'engagement dans une relation suivi vient aussi le début des galères. L'amour est-il plus f...