Chapitre 12

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Dans le taxi, Théo et moi nous efforçons de garder une certaine... contenance, mais je dois avouer que ses lèvres qui picorent mon cou me mettent dans tous mes états. Je crois que je n'ai jamais eu autant envie d'un mec.

Vu l'heure tardive, nous sommes seuls dans l'ascenseur et tant mieux puisque nos caresses et nos baisers sont de plus en plus impudiques. Il me désire autant que je le désire. Alors qu'il me tourne le dos pour déverrouiller la porte de chez lui, je caresse son membre déjà bien dur à travers son pantalon. Il gémit et peine à ouvrir. Je sais que c'est dû à ma main sur son sexe et non au verre qu'on a bu ce soir.

Moi : bon, tu ouvres, j'ai trop envie de toi !

Théo : Tu me déconcentres !

Je pouffe de rire et cesse mes caresses avant de me reculer un peu avec les mains en l'air.

Moi : T'as plus d'excuse.

Il ouvre sa porte et se tourne vers moi avec une lueur prédatrice dans les yeux. Il attrape mes mains et m'attire à l'intérieur avant de claquer la porte.


Point de vue de Théo :

Je suis excité comme jamais auparavant. Mary me fait un effet de malade et ce n'est pas seulement physique. J'aime tout chez cette femme. J'aime cette femme. Ce constat me fait peur, mais c'est un fait avéré. Je suis amoureux d'elle, elle est ma drogue et je ne veux pas me sevrer. D'autorité, je me jette sur ses lèvres parfaites que je dévore avec ardeur. Elle gémit contre ma bouche alors, j'intensifie notre échange.

Nos vêtements tombent au sol en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Nous pourrions aller dans ma chambre, mais je la veux là tout de suite. Je la fais reculer jusqu'à la console près de la porte et j'ai une micro seconde d'arrêt. Mon flingue et merde ! Tout à l'heure, j'étais tellement pressé de la retrouver que j'ai juste pris le temps de me changer et je l'ai pas rangé. Pour qu'elle ne le voie pas, j'envoie valser tout ce qui se trouve sur le dessus du meuble d'un revers de la main avant de la soulever pour la poser dessus. Elle me regarde en se mordant la lèvre.

Moi : tu es à moi !

Mary : Oui, comme tu es à moi !

Elle noue ses jambes autour de mon bassin et m'incite à la pénétrer, chose dont je ne me prive pas. C'est si bon de la sentir pleinement. Nous nous sommes faits dépister tous les deux et je lui fais confiance pour la prise de sa pilule donc plus besoin de capotes. Je la prends avec fougue et passion. Elle lâche des soupirs de plaisir en basculant sa tête en arrière. Je plonge dans son cou et mordille sa peau chaude et sucrée en accélérant le rythme. Je ne tiendrais peut-être pas super longtemps cette fois, mais je me rattraperais dans la nuit.

Mary : Plus fort, je vais...

J'appuie un peu plus mes va-et-vient et je la sens se resserrer autour de moi ce qui déclenche ma propre jouissance. Toujours en elle, je laisse tomber ma tête sur sa poitrine pour reprendre mon souffle. Elle joue avec mes cheveux, sa tête collée contre le mur. Mais je repense à mon arme qui est quelque part par terre. Il ne faut surtout pas qu'elle la voit. Je me retire alors et la prends comme une princesse pour la conduire dans la salle de bain. Nous sommes en nage, une bonne douche ne nous fera pas de mal.

J'allume l'eau et elle entre dans la cabine d'une démarche féline et sexy. Même si je récupère vite, il va tout de même falloir un peu plus de deux minutes malgré le désir qui me vrille les tripes. Sous le jet, nous nous lavons l'un l'autre avec tendresse et douceur. Au risque de passer pour une chiffe molle en tant que mec, j'aime nos moments de câlin presque autant que le sexe.

L'ombre du corbeauOù les histoires vivent. Découvrez maintenant