Chapitre 9

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Je me réveille et je suis toujours couché sur le torse de Théo. Il dort avec un petit sourire en coin. Par la fenêtre, je vois le soleil qui se couche, je n'ai pas d'impératif pour ce soir puisque je ne bosse pas, mais si mon petit ami joue les beaux au bois dormant jusqu'à demain matin, je vais peut-être me faire chier. Il est très mignon, mais je ne suis pas le genre de fille à regarder son mec dormir pendant des heures. Je bouge un peu pour me défaire de ses bras afin de prendre mon portable dans la poche de mon jean histoire de m'occupé, mais il resserre ses bras autour de moi.

Théo : t'as eu ce que tu voulais et maintenant, tu veux filer à l'anglaise ?

Il me regarde avec un éclat de malice dans les yeux.

Moi : qui sait ? Enfin, en général, c'est plus les mecs qui font ça, non ?

Théo : Tout de suite les vieux clichés. Sache pour ta gouverne que ça m'est déjà arrivé.

Moi : désolée.

Théo : Mais bon, avec ce genre de nana qu'on paie à l'heure, je devrais pas être étonné.

Je le regarde avec des yeux ronds, il est vraiment en train de me dire qu'il fait parfois appel à des prostituées. Il semble très sérieux, c'est ça le pire. Puis tout à coup, il pouffe de rire.

Théo : Je plaisante Mary, je ne vais pas aux putes. Je ne veux pas encourager ce genre de truc. J'imagine que ces pauvres filles ne sont pas rentrées là-dedans comme ça. Mais pour le fait de me réveille seul au petit matin, j'ai pas menti. Une nana m'a fait le coup une fois. Sur le coup, je me suis dit que je devais baiser comme un pied.

Il me fixe et je ne dis rien.

Théo : Et moi qui attendais que tu dises que tu n'avais jamais pris autant ton pied !

Moi : Je sais pas.

Théo : Je suis dans le top 10 au moins.

Moi : Pour ça, il faudrait que j'ai eu plus de dix mecs dans mon lit... Aller pour l'instant, t'es deuxième.

Théo : Et ben voyons si je peux gravir la première marche.

Il ne me laisse pas le temps de répondre et m'embrasse avec passion en recouvrant mon corps du sien. Sa langue emprisonne la mienne dans un ballet très sensuel alors que ses mains sont partout sur moi. Il mordille mon cou tout en taquinant mes tétons de ses doigts pour les faire durcir. Il les prend ensuite en bouche pour les faire rouler sur sa langue.

Moi : Continue, tu marques des points...

Mon encouragement le pousse à mordiller mon sein tout en frottant son pouce sur mon bouton de chair. Il m'excite à un point inimaginable. Je n'oublie pas pour autant qu'il m'a déjà fait une gâterie aujourd'hui. Moi aussi, je veux le sentir sous mes doigts, sous ma langue. D'un mouvement de bassin, je le force à basculer sur le dos.

Théo : C'est moi qui suis censé monter dans ton classement...

Moi : Moi, je suis combien dans le tien ?

Théo : Dans le top trois facile.

Moi : Alors moi aussi, je dois gravir les marches du podium.

Je mords carrément son cou pour y laisser ma marque, mais à sentir son sexe qui s'agite sous moi, ça lui plait. Sans le quitter des yeux, je laisse mes lèvres glisser sur son torse de dieux grec. Du bout de ma langue, je taquine ses tétons. Il n'y a pas que chez les femmes que c'est sensible... Je retrace ensuite les contours de ses muscles de mes lèvres. Ses obliques forment un V parfait vers son membre gorgé de désir. Je laisse courir mon doigt le long de sa verve et embrasse délicatement son gland. Pour le lubrifier, je le caresse du bout de ma langue et descend jusqu'à ses boules que je prends en bouche l'une après l'autre. Puis ma langue suit le trajet inverse et je le prends en bouche.

L'ombre du corbeauOù les histoires vivent. Découvrez maintenant