À mon réveil j'étais seul. Ça m'étonnais pas. Warren se réveillait souvent tôt. Ou il en avait juste marre de moi, bizzarement cette pensée était moins agréable que la première. La douleur était toujours diminué par l'anti douleur que j'avais pris cette nuit. Ma chambre était illuminé par la lumière du couloir. Je pouvais donc voir l'état de mon dras. Il y avait plus de sang que je ne le pensais. J'allais galéré à le détacher.
Il fallait aussi que je change mon bandage. L'ancien était complètement partie, mes yeux pouvaient donc voir l'état du haut de mon ventre. C'était pas beau. Il y avait du sang séché avec un trou. On dirait que le médecin avait bâclé son travail de la veille. Je recouvris mon ventre avec l'autre coussin qu'il y avait sur mon lit. Je jeta un coup d'œil sur mon bras gauche, il y avait une légère trasse de brûlure. J'avais honte de moi. Je m'étais brûlé, de plus j'avais pleurer et devant Warren pour couronner le tout. Des pensées parurent dans ma tête. "Il va te penser faible", "y'a que les faibles qui pleure". Au fond de moi je savais que c'était faux. Cela ne faisait pas de moi une personne faible.
Je décida de me lever pour aller dans la salle de bain. Je m'assis sur le bord de mon lit puis poussa sur mes jambes pour me mettre debout. J'y arrivais sans trop de mal. Je marcha jusqu'à la porte de ma chambre. Elle était ouverte si bien que j'entendais le bruit de la télé. Warren devait être devant. Je ne voulais pas le croiser, pas avant d'être allé dans la salle de bain du moins. Je marcha doucement sans faire de bruit pour pas qu'il m'entende. La salle de bain n'était plus très loin de moi quand je sentis mes jambes tremblaient. J'arriva dans la salle de bain sans que Warren ne se rende compte de rien. Comme une débile j'avais oublié les bandage. C'était pas très pratique de refaire son bandage sans bande. Je fouilla les tiroirs espérant tomber dessus. Gros coup de bol il y en avait. Je nettoya ma plaie comme je pus et je déballa une bande avant d'enlever mon soutif. J'enroula la bande autour de mon ventre puis sur ma poitrine en passant au dessus de mon épaules pour qu'il tienne bien. Je remis ma brassière par dessus. Avant de quitter la salle de bain je passa de l'eau sur mon visage et j'enfila un short de foot qui trainé.
Je sortis alors de la salle de bain pour aller dans la cuisine. J'étais pas totalement prête à affronter Warren. La petite voix dans ma tête me disait encore que j'étais faible et qu'il allait le penser aussi. J'allais doucement jusqu'au salon. Warren me regarda puis il regarda mon nouveau bandage.
- Ça va Ashley?
- ça va, merci.
- t'a bien dormi sur ton matelas super confortable, moi ?
Il avait de l'humour ce matin. Mes doutes sur le fait qu'il me pense faible retrecissaient un peu.
- très bien merci.
- de rien. J'ai bien dormi aussi.
Il continuait à me regarder comme si il sentait que quelque chose me perturber.
- qu'est ce qu'il y a Ashley ?
- tu me pense faible ?
C'était sortit d'un coup. En même temps j'avais besoin de savoir sa réponse. Pleurait devant lui n'était absolument pas prévu. J'appréhendais sa réponse. Si il m'avoué qu'il me trouvais faible je le prendrais mal. La faiblesse était tout l'inverse que ce que j'espérais, sûrement un trauma du à mon passé encore.
- Non Ashley. T'es pas faible. C'est normal d'avoir des hauts et des bas.
- j'étais vachement bas quand même.
J'avais dit cette phrase d'une toute petite voix.
- la douleur rend tout le monde pareil. C'est normal d'être au bas.
Il avait l'air de savoir de quoi il parlait. Comme si il avait vécu dans la douleur. J'hésitais à le lui demander mais il me devança.
- t'es quelqu'un de forte, Ashley. Ne remet jamais ça en question.
C'était agréable d'entendre ça. Dans mon passé, suit au sucuide de ma sœur il m'arrivait de pleurer et ma belle-mère me disait sans cesse que j'étais faible alors quand je suis tomber dans une addiction elle ne me voyais plus que par la faiblesse. Je sentit tout à coup le besoin d'en parler. Le besoin de me livrer à quelqu'un pour la première fois.
- je peux te dire un truc ?
- je t'écoute Ashley.
Je pris une grande inspiration. Et je me lança.
- après le sucuide de ma sœur, je pleurais souvent.
- c'est normal.
- oui sauf que ma belle-mere elle me disait toujours que j'étais faible. Depuis ça je pleure plus et je montre pas ma peur. Sinon je me sens et tout le monde me sens faible.
- personne te sens faible.
- si plein de gens. Toute ma famille ma sentit faible quand je suis devenu...
- devenu quoi ?
Je sentais un bloquage. J'étais pas encore prête à lui révéler ce secret.
- désolée, j'ai pas envie d'en parler.
- c'est pas grave t'inquiète.
- merci.
Ça me rassurait qu'il soit autant compressif. Il n'avait pas insisté pour que je lui raconte toute l'histoire.
- Ashley ?
- oui ?
- je turais toute les personnes qui diront que tu es faible.
C'était la plus belle chose qu'on m'ai dit. Ses paroles avec beaucoup de valeur. Ça montrait qu'il était la pour moi.
- Merci Warren.
Au même moment son téléphone s'alluma, laissant apparaitre ma tête qui était toujours sur son fond d'écran. Il venait de recevoir une notification.
- Cody, Hazel et Louis viennent à l'appart.
- trop bien.
C'était la première fois qu'on avait de la visite à l'appart. J'étais contente qu'il vienne nous voir.
- je vais me préparer.
- Vasy.
Je m'éclipsa dans la salle de bain. Comme je pouvais pas prendre de douche avec ma blessure je me fit une toilette. Je mit un jean et comme en haut je voulais pas être trop serré je resta avec ma brassière Calvin Klein. De tout manière mon bandage caché tout mon ventre et ma poitrine. Je passa un coup de brosse dans mes cheveux. Ils étaient bien emmêler depuis hier soir. J'étais encore dans la salle de bain quand j'entendis la porte d'entrée s'ouvrir. J'avais pas eu le temps de manger qu'ils étaient déjà là. Heureusement que j'étais chez moi sinon j'aurais encore fait un malaise.
Je sortis de la salle de bain et rejoingna mes amis dans le salon. Ils étaient tous assis sur le canapé sauf Warren qui était dans la cuisine.
- Salut tout le monde.
- Ashley ! Ça va ?
- Vous êtes partis hyper vite hier Warren et toi, on a pas eu le temps de savoir si tu allais bien !
- Je vais bien merci et pour hier c'est pas moi qui suis parti vite j'étais même pas en état de marcher.
J'essayais de rire de la situation malgré moi. Je m'installa sur la seule place de libre dans le canapé. Je sentais la douleur revenir petit à petit.
- t'a passé une bonne nuit.
Si ils savaient. A partir du moment où Warren est intervenu oui, sinon c'était la pire de toute.
- euh...
Je voulais pas leur mentir en disant que oui mais je voulais pas non plus leur raconter ma nuit en détail.
- super nuit !
Sauvé par Warren.
Il venait d'arriver dans le salon. Il avait répondu à ma place pour mon plus grand plaisir. Je sentais que dans peu de temps la douleur reviendrait et comme je savais toujours pas ou c'était je demanda à Warren. Il était debout alors il pouvait y aller.
- Warren?
- ouais?
- tu peux me prendre un anti douleurs ? Je sais pas où c'est.
- j'arrive avec ça.
Dommage qu'il n'y avait pas de jus de pomme. J'avais envie d'en boire.
Warren revint avec un verre et mes médicaments.
Il n'y avait plus de place sur le canapé pour lui.
- lève toi Ashley.
Génial. Je venais de me faire tej du canapé alors que j'étais blessé. Je m'executa quand même. Je devais pas utiliser ma blessure pour tout. Il s'assit à ma place. Je voulais pas rester debout alors je me dirigea vers la cuisine. J'allais pour attraper un tabouret quand Warren m'interpella.
- tu fait quoi ?
- bah je prend de quoi m'asseoir.
- viens sur mes genoux débile ! On est plus à ça près.
C'est vrai que depuis hier, s'asseoir sur ses genoux n'était pas le plus extraordinaire. Je repensa à ma nuit dans ses bras. C'était très agréable. Sentir sa peau contre la mienne. Ses mains dans mon dos. Tout était parfait.
Je retourna dans le salon. Warren me regarda un moment avant d'enlever ses mains de ses genoux. Je m'assit. Il enroula aussitôt ses bras autour de mon ventre sous le regard suspicieux de nos amis.
- en effet votre nuit à dû être génial.
Je m'étouffa avec mon eau. Un peu plus et le médicament passé par ma voie respiratoire.
- Super nuit !
Et en plus Warren en rajoutait.
- Elle était pas comme vous le pensez.
Cody me regarda en souriant.
- t'es sûr ?
J'ai jamais était aussi sûr de moi.
- je te rappelle que j'ai un trou dans le ventre, j'ai autres choses à faire.
- c'est vrai.
Bien-sûr que c'était vrai. Jamais je ferai ça avec Warren. Du moins je pensais. C'est vrai que je l'appréciais un peu, beaucoup.
Cody fouilla dans son sac.
- j'ai oublié de te donner ça, Ashley.
Elle me tendis une bouteille de jus de pomme. LE jus de pomme le plus bon du monde. Je souria immédiatement. Elle m'avait cerné.
- merci ! C'est meilleur cadeau du monde !
J'avais peut être un peu abusé.
- putain tu te contente de pas grand chose.
Je devissa le bouchon de la bouteille et servis des verres à tout le monde.****
Nos amis étaient restés seulement deux heures avant de repartir au QG pour raconter à Fred notre mission. Warren et moi allions rester toute la journée dans l'appartement. Je lui avais dit qu'il pouvait y aller et que c'était pas grave si j'étais seule mais il avait refusé directement. Sa présence ne me déranger pas non plus. Au contraire j'aimais bien. On était dans le canapé. On parlait de tout en regardant un documentaire sur les animaux sauvages.
- Pourquoi tu racontes rien sur toi Warren ?
J'avais besoin de savoir des choses. J'avais peur de lui demander des chose précise comme où était ses parents car il pouvait s'emporter facilement.
- tu veux savoir quoi sur moi ?
- un peu de ton passé.
Il sortit un paquet de cigarettes d'un tiroir.
J'allais encore devoir m'écarter de cette fumée néfastes. Il alluma sa cigarette tandis que moi je me mis a l'autre bout du canapé.
- si je te dit un peu de mon passé tu m'expliqueras c'est quoi ton problème avec les clopes ?
Ça c'était une autre affaire. Expliquer cette chose aller être compliqué.
- d'accord.
J'avais sorti ce mot d'un coup. En vérité j'étais même pas sur d'en être capable.
- bien. Déjà j'ai pas de père. Ma mère m'a fait toute seule avec un don de spermatozoïdes. Mon enfance était tranquille jusqu'à mes huit ans. Là ma mère à eu un petit copain foireux qui nous à enfermé dans une cave.
C'était hyper triste comme histoire. Un voile de tristesse avait recouvert ses yeux.
- il nous a battu à coups de fouet et chaîne. Ma mère à succombé à ses blessures m'abandonnent à cet enfoiré.
Je ne trouvais rien a dire. Je ne le coupa donc pas dans son histoire.
- il redoublait de coups sur moi. Jusqu'au jour au j'ai fait semblant d'être mort. J'étais un enfant intelligent. Il m'a amené dans son terrain pour m'enterrer mais quand il m'a laissé seule deux minutes pour aller chercher une pelle j'ai pris la fuite. Je suis allée chez des gens dès que mes jambes ne pouvait plus courir. Ils ont fait ce qu'il fallait faire et on appeller la police.
- putain, la vache.
C'est tout ce que j'avais réussi à dire. Son histoire avait dû être plus que traumatisante pour lui. Il était renfermé sur lui même depuis qu'il me l'avait raconté.
- il est sorti de prison l'année dernière et je compte le tuer dès que l'occasion se présentera.
- oui tue le.
Il me regarda surpris. Je ne savais pas pourquoi j'avais dit ça. C'était débile. J'aurais plutôt du essayer de lui remonter le moral. Je le regarda, à ma grande surprise il me souriait.
- pour une fois que quelqu'un me suis dans ce projet.
D'un coup j'eu envie de savoir à qui il avait parler de son passé.
- qui sais ce que tu viens de me dire ?
- Louis, Hazel et Cody. Pourquoi ?
- non comme ça.
Il me l'avait raconté alors que seulement trois autres personnes le savais. Est ce que ça voulait dire que j'étais aussi importante pour lui qu'il l'était pour moi ? Je sentais qu'on se ressemblaient plus que l'on pensé.
- A toi Ashley.
A oui c'est vrai. Mon histoire avec les cigarettes.
Je pris une grande inspiration avant de me lancer.
- après l'épisode du suicide, ma famille avait des attitudes de dépressive. C'était enuyant. Ils noyaient leur tristesse dans rien et faisait leur deuil en étant nostalgique. Ils bougeaient plus de la maison et ils en avait mutuellement rien à foutre des autres alors à ce moment là j'ai merdé. J'ai vue un paquet de cigarettes sur le meuble de l'entrée et j'ai essayé. Puis j'ai continué. Je te passe les détails mais j'étais complètement addict. J'avais plus d'un paquet par jour et je fumais pas que du tabac, tu vois ce que je veux dire. Je me retrouvais souvent à la rue le soir complètement défoncé.
Son regard n'avait aucune expression tout comme son visage. Je ne savais pas du tout si mon histoire le touché ou si il n'en avais rien a faire. Je continua quand même.
- je sais pas combien de fois j'ai dû me faire violer.
Il tiqua sur ma phrase.
- tu sais pas ?
- non, je sais même pas si je me suis fait violer. Je me souviens de rien. Mais tout les matins je me réveiller miraculeusement dans mon lit. C'est bizarre je sais, et je sais toujours pas comment c'est possible parce que je me souviens de rien à partir du moment où je sortais de chez moi dans la nuit et que je déconnecté complètement.
- putain. Tu sais même pas si tu fais violé.
- ouais. J'ai peur que quand je ken véritablement des souvenirs reviennent d'un coup.
C'était vrai. Si j'avais jamais ken officiellement c'était aussi pour ça. J'avais peur de tout gâcher avec des souvenirs.
- j'te comprend.
- sérieux ?
- Bah oui Ashley. C'est un truc important alors c'est normal d'avoir peur surtout quand il y a peut être un traumatisme.
J'avais jamais pensé à ce mot. Traumatismes. Est ce que je réveillerai des traumatismes ? J'en avais aucune idée.
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Protezione e Amore [EN RÉÉCRITURE]
RomantikMalgré les débuts de colocation avec Warren difficile, la vie d'Ashley va prendre une autre tournure grâce à lui. Mais alors qu'elle rentre dans un autre monde, celui de la mafia, son passé douloureux resurgit, là mettant en danger. Heureusement qu...