Protezione e Amore [EN RÉÉCRITURE]

Raoul

⚠️ Pdv de Warren ⚠️
J'avais le petit micro dans les mains. C'était la merde. Rien que ce petit objet voulais tout dire.
Un gang enemi avait tenté de nous espionner. Il avait sans doute fait tomber leur outils on cherchant notre repaire et coup de bol ce dernier était en pleine forêt et il fallait vraiment connaître les lieux pour trouver le sentier qui y mène.
J'annalysa les initiales qui étaient inscrites dessus.
R.G.
Je ne savais absolument pas à qui pouvait bien appartenir le micros. Je ne connaissais aucun réseau avec ses initiales alors ça devait sans doute être un petit réseau qui voulait s'attaquer à bien plus fort que lui. Cette histoire allait vite être réglée.
Je confia la trouvaille d'Ashley à Louis pour qu'il puisse l'analyser en rentrant et je décida que c'était assez pour aujourd'hui et qu'il fallait qu'on rentre. De tout manière Ashley avait froid alors cela ne servait à rien de rester plus longtemps dehors.
Lorsque je commença à fair demi tour je ne vis personne me suivre. Je le tourna vers eux, ils étaient tous en train de continuer la balade. Sans doute il ne m'avait pas vu rebrousser chemin.
Je les appella.
- quoi ?
- je fais demi tour moi !
Ashley se précipita vers moi, comme si elle aussi était pressée de rentrer.
- ok bah allez y rentrer, nous on s'assure qu'il y ait pas d'autre micro.
On salua donc nos amis de loin avant de s'éloigner.
On arriva assez vite au garage du QG.
J'ouvris ma portière et Ashley monta côté passager. Une fois bien attaché je pus rouler comme à l'allée. Sans aucun respect du code de la route. Grâce à ça on arriva très vite dans notre appartement. Je m'assura que la porte du garage était bien fermé et je suivis Ashley jusqu'à notre appartement. A peine la porte fut ouverte que Cocaïne nous acueilla. Il voulait sûrement des croquettes. J'avais un peu de peine pour lui car il allait encore être seule pendant prêt d'une semaine. Heureusement qu'on avait investi dans des distributeurs automatiques. J'enleva mes chaussures puis je lui remplis sa gamelle. Ashley elle, semblait être dans sa chambre.
Lorsqu'elle ressortit pour me rejoindre, elle c'était changé. Elle portait maintenant un gros sweat. Elle avait vraiment du avoir froid.
Tout le reste de la soirée ce passa comme la veille. On avait fait une commande de nourriture. On avait regardé un film et on était allé se coucher.
***
Je le réveilla tout haletant. Je respirais tellement fort que même Ashley aurait pu m'entendre de sa chambre. J'avais encore fait un cauchemar. Les mêmes qui me hante ce jour de cette année. J'aurais du m'en douter que cette année ne serait pas une exception mais j'avais eu espoir.
Comme tout les ans c'était cette scène qui se rejoué dans ma tête. Cette scène qui expliqué mes cicatrices sur le coté de mon dos...
Tout en reprenant mes esprits, je regarda l'heure sur mon téléphone. Il était seulement trois heures du matin. Je devais me rendormir mais après ça, ça allait être compliqué. J'avoue que peut être, être a côté de Ashley m'aurait aidé. J'avais pris cette habitude et je m'avait trouvé particulièrement serein au moment de dormir quand elle était la.
Plutôt que d'attendre à rien faire. Je me leva et je me dirigea vers la cuisine pour boire un grand verre d'eau. J'aurais eu un paquet de cigarettes ça m'aurait bien aidé aussi mais j'avais arrêté ma consommation pour Ashley.
Une fois mon verre bu, je retourna dans mon lit. Le reste de la nuit allait être très long. Je me tourna et me retourna encore dans mon lit en cherchant désespérément une position assez confortable pour plonger dans le sommeil.
10 minutes.
Je me retourna encore et encore.
20 minutes.
Tellement je m'ennuyais, j'avais fait l'erreur de scroller sur TikTok.
Deux heures.
J'étais toujours sur TikTok.
Je n'avais pas vu le temps passer, mais il était déjà cinq heures. Je n'avais pas beaucoup de sommeil. Mais comme j'étais assez résistant, je décida de me lever pour de bon. Ce n'était pas à 5h que j'allais réussir à m'endormir.
Je me leva et je me dirigea vers la cuisine pour boire un bon café. Ça aller m'aider à tenir bien éveillé toute la journée. En plus de ça j'avais prévu de partir assez tôt ce matin pour aller au QG. Je devais tuer Raoul mais aussi essayer d'avoir des informations auprès de la mère de Ashley. Je la trouver pas net avec toute l'histoire du numéro masqué, j'étais peut-être un peu parano mais je pensais qu'elle avait un lien avec tout ça.
Je bu mon café devant la télé avant de retourner en chercher un autre.
Un bon taux de caféine pour une journée chargée.
Même Ashley allait être beaucoup occupé aujourd'hui. Elle devait acheté ses robes avec les filles et connaissant Cody, elle allait devoir en essayer plein avant de trouver la perle rare.
J'étais bien pressé de voir dans qu'elle robe elle allait risquer sa vie. De toute manière, elle pouvait être habillé dans n'importe quel tenue qu'elle m'attirait et que j'ai envie de l'embrasser et plus encore.
***
J'étais dans ma voiture. Comme Ashley était encore en train de dormir au moment où j'étais partie je lui avait laissé un petit mot sur un post-it.
Je me stationna dans le garage du QG. Ce matin j'étais tout seul la bas.  Louis devait me rejoindre dans l'après-midi pour qu'on pose des questions à cette connasse. Je n'avais pas oublié les mots de Raoul. Il m'avait dit qu'il connaissait le coupable. C'était sûrement vrai mais j'étais convaincu que la mère aussi. Il y avait peut être un lien entre les deux. Raoul et elle était peut être dans le même réseau -je savais aussi que ce dernier était dans un réseau- et ils avaient peut être fait les mêmes connaissance.
Tout restait à prouver.
Sans plus tergiverser je me dirigea vers le sous sol où m'attendais Raoul.
Lorsque j'ouvris la porte, il était accroupi. Ses bras étaient menotté derrière lui et un poteau le retenait.
Je claqua mon pied sur le sol pour qu'il relève la tête vers moi. Lorsqu'il le fit, je vis sur son visage des traits tirés par un mélange de fatigue, de faim, de douleur et peut être bien de folie aussi.
- lève toi !
Il se leva péniblement en essayant de me jeter un regard assassin.
- je vais pas te parler de toute manière.
Il fronça les sourcils.
Comme je savais qu'il n'allait rien dire, autant directement le tuer.
- je vais te tuer.
Pour le prouver, je sortis mon arme de ma poche.
- c'est à toi de choisir, soit par noyade, par brûlure, écorchée à vif, électrocution...
Il me regarda avec une peur énorme dans les yeux. Il venait de comprendre que je n'allais pas faire ça par une simple balle dans la tête. Est ce qu'il avait été gentils avec moi et ma mère étant enfant ? Certainement pas.
- Alors ?
Il était apparemment pas décidé à me répondre. J'étais pourtant gentil de lui laisser le choix.
Je sentais la colère, monter en moi au fur et à mesure de son silence. Je lui tira donc une balle dans l'épaule. Seul son visage témoigna de sa douleur. Il était tellement épuisait qu'il ne parlait pas.
Je n'en avais pas encore fini. Je sortis un briquet de mon autre poche et je m'approcha de lui en allumant la flamme. J'approcha la flamme de son visage et dans ses yeux, je vis une peur énorme. Cette même peur qu'il avait pu apercevoir dans mon regard et celui de ma mère. Pour justement, enlever à ce regard la peur, j'approchais mon briquet de ses yeux. De toute manière, il fallait bien que ça avance et que je le tue. Je commença à brûler le dessous de son œil, puis le dessus avant de directement attaquer sa pupille. Il poussa un hurlement de douleur. J'étais satisfait de moi.
Faire du mal à ceux qui m'en on fait.
Ca faisait maintenant partie des missions accomplie. Évidemment Raoul n'était pas le seul mais c'était un des principales.
J'étais maintenant à bout de patience. Je voulais le voir mort et pouvoir l'enterrer 6 pieds sous terre.
Je céda alors à mon impatience, et j'allais chercher un bidon d'essence près de la porte. J'aspergeais le corps maigre de Raoul. C'était maintenant plus qu'une question de mouvement. Si je décidé de lancer mon briquet, tout était fini pour lui. Et c'est une chose que je fis. J'alluma le briqué, et je le lança sur son corps inflammable. Il cria de douleur, pendant une dizaine de secondes, puis gros silence. On entendait plus que les flammes crépiter. Ça y est.
Il était crevé.
C'était comme si un poids venez de s'envoler. Ashley avait eu sa vengeance et moi aussi. C'était enfin un gros désire que s'aboutissait.
Comme ça commençait à puer le cramé, j'ordonna a mes hommes d'éteindre et de laisser le corps au même endroit. J'allais me charger de son enterrement. Pour ne pas m'asphyxiais avec la fumée je remonta au salon du QG. Je bu un café et maintenant j'avais plus qu'à attendre Louis pour la suite de la journée. Je me demandais aussi ce que pouvais bien faire Ashley...
Pour savoir si elle était réveillée je lui envoya un message.
T'es réveillé Ashloutre ?
Sa réponse ne tarda pas.
Yes ! Ca ce passe bien au QG ?

Niquel ! Il est mort et la j'attend Louis pour ta mère.
Je savais qu'elle était rassuré que sa mère ne fasse bientôt plus partie de ce monde. Je l'avais lu dans ses yeux hier.
Ok, je te laisse les filles elle vont bientôt arriver. On mange à un petit restau bien sympa avec un serveur pas mal MDR.
Bizarrement tout mon corps c'était tendu quand j'avais lu le passage sur le serveur. Je savais vraiment pas ce qui clochait chez moi mais ça n'allait pas. Je venais de me surprendre à être jaloux. JALOUX POUR ASHLEY !!!
Je fus coupé dans ma réflexion au moment où Louis arriva dans la pièce.
- ça va mon reuf ?
- mouais.
- oula, toi y'a un truc qui va pas.
- non c'est bon t'inquiète.
- c'est Raoul ?
Encore pire.
- nan.
- ouuuu mais je sais. C'est ta petite colocataire !
- mais t'a gueule un peu.
- il c'est passé quoi ? C'est un mauvais coup ?
Je ricana. Ça m' étonnerait que ce soit un mauvais coup vu comment en si peu de choses c'était déjà un super moment.
- j'en sais rien moi !
- donc, il s'est passé quoi ?
- bah elle a dit que le serveur il était beau !
Dit comme ça, ça faisait vraiment caprice de gosse.
Louis explosa de rire.
- mais t'es jaloux en fait ?!
- nan, allait on va au sous sol.
Je voulais plus parler de ça. Louis avait beau être mon meilleur pote on pouvais pas lui parler de meufs sinon il allait très loin et ma patience avait des grosses limites.
Sans un mot, je quitta le salon pour me diriger vers les escaliers menant au sous-sol.
Génial, j'étais de mauvaise humeur. Cet interrogatoire, s'annonçait haut en couleur...