Ça commençait bien...

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On c'était dirigé vers le KFC. Sur la route plusieurs personne avait regardé la voiture avec l'air ébahis. Warren s'en fichait complètement. Au final pour lui c'était la routine. Il devait être habitué à ces regards quand il sortait faire les courses.
On était arrivé au KFC. Il n'y avait pas trop de monde donc on alla directement au borne pour commander notre menu. Le miens n'allait pas changer de d'habitude, un menu colonel original et pour monsieur, un menu Tower BBQ & bacon.
- je paye.
Tiens, un gentleman ?
- d'accord, merci.
J'allais pas non plus lui lancer des fleurs. C'était très sympas mais en même temps il avait la fortune à Rothschild. Il pouvait se payer au moins quatre lamborginie dans le mois, ce n'était pas un petit menu qui allait le ruiner.
On alla à notre table en attendant que notre commande soit prête.
- c'est cool.
- qu'est ce qui est cool Warren ?
- de ce faire servir directement à table. On a carrément des bonnes qui s'en occupe.
J'ouvris grand les yeux, ses propos étaient problématiques mais malheureusement ça ne m'étonnais pas beaucoup.
- tu m'exaspère.
Il y avait zéro respect. Comme si c'était des bonnes. Ces personnes travaillent. Nous notre emploi est bien différent des leurs c'est sûr. On attendait depuis déjà près de 15 min et comme Warren n'était pas l'homme le plus patient sur terre, il ne pu pas s'empêcher de faire une remarque.
- putain c'est long. Ils ont que ça à foutre de leur vie et il se foire quand même.
- mais n'importe quoi toi, sois un peu patient !
- mais Ashley ils sont super long. Je crève la dalle moi.
- ça va bientôt arriver, t'inquiète.
Moi aussi j'avais très faim mais on avait pas besoin d'être à deux à râler. Warren le faisait très bien tout seule.
Je vis un serveur venir vers nous. Warren le regardait avec de l'espoir dans les yeux. Enfin notre commande allait arriver. Puis le serveur tourna à droite d'un coup et posa son plateau sur la table de dernière nous.
- mais quel connard !
- parle moins fort, putain, la honte si il nous à entendu !
- je m'en fou, j'ai faim !
-  t'es un gamin.
- ne redis plus jamais ça.
Cette fois un autre serveur arriva vers nous et posa un plateau sur notre table. C'était notre menu qui était enfin arrivé comme dirait Warren.
- bon appétit Ashloutre.
- pareille pour toi tête de cul.
Il me jeta une frite sur la tête.
- bien fait.
J'allais pas faire la même. Les frites étaient trop précieuses pour les gaspiller. En plus c'est pas bien de jouer avec la nourriture. Mon père me disait toujours ça quand j'étais gosse. Je déballa mon burger. Mon ventre l'avait tant attendue, j'avais un trou dans le ventre à combler quand même. J'avais d'ailleurs repris un fort anti douleur, sinon je n'aurais même pas pu sortir de l'appartement.
Je pris une grosse bouché de mon burger. C'était si bon. La saveur était excellente.
Warren me dévisagea avec un sourire en coin.
- grosse bouffe.
- clochard.
De quelle droit il se permettait de me dire ça alors que lui même mangeait comme un porc.
On avait finit notre menu en même temps. Il nous restait plus que les frites, qu'il mangea par cinq. En moins de deux il n'y en avait plus.
- je peux t'en prendre.
Je voulu d'abord refuser mais après tout c'était lui qui avait payée donc j'allais faire un effort.
- vas-y , si tu veux.
Il prit direct des frites avant de les lettres dans sa bouche.
On avait finit de manger mes frites quand on décida de partir.
- on laisse ça sur la table, les bonnes vont s'en occuper.
- non, certainement pas, y'a des poubelle c'est pas pour les cons.
Je pris le plateau et alla jusqu'à la poubelle pendant que lui m'attendais dans la voiture.
Tout ça parce qu'il ne voulais pas mettre dans la poubelle. Il ne devait pas avoir toute les base de la politesse mais vu son enfance, personne ne pouvait lui en tenir rigueur.
Je le rejoignis dehors. Il y avait plus de gens que tout à l'heure. Lorsque je repéra la voiture je pris une démarche plus rapide.
- excusez moi ?
Je me retourna, surprise qu'on m'adresse la parole.
- oui ?
- comment s'appelle le conducteur de la voiture Lamborghini ?
- euh, pourquoi ça ?
Je faisait gaffe quand même. En travaillant dans la mafia il fallait garder un anonymat.
- j'adore sa voiture.
- bien, vous avez pas besoin de son prénom alors.
Son excuse était très nul. Comme si on demandait le nom de toute les personnes conduisant des voitures luxueuses.
- vous ne donnez pas son nom, pourquoi ?
- ce n'est pas à moi de vous le dire.
- parce que c'est un tueur en série, un mafieux, un dealer ?
Alors là c'était très bizzare. Je voulais pas que ce monsieur est des doutes sur le fait que l'on soit de la mafia alors je décida de dire le prénom de Warren.
- Warren ne fait pas ce genre de choses, monsieur.
- et le nom ?
- désolé mais j'ai pas le temps, au revoir.
Puis je partis. Je voulais pas donné le nom de Warren. C'était trop dangereux. Je me dépêcha puisque ça faisait déjà près  8 minutes que le vieux me parlait et Warren allait ce demander ce que je faisais.
J'ouvris ma portière et m'installa. Warren me jeta un regard en biais.
- tu prends du temps à mettre dans les poubelles.
- un homme m'a parlé.
- ah ok.
J'évitais de lui dire ce que cet homme m'avait demandé. Je lui dirais une fois à la maison. Quand il conduisait il ne fallait pas l'énerver.
Il démarra et on sortit du parking. Le KFC n'était pas loin de notre appartement alors on arriva chez nous en 5 minutes.
***
19h30
On était dans la cuisine. Je préparé le repas de ce soir. Je faisais des légumes. Après tout nos KFC et nos commandes, ça faisait bien longtemps que j'avais pas mangé sainement. Lui était sur le tabouret de l'îlot centrale en train de scroller sur tiktok. Il ne m'était pas d'une grande aide, je dois dire.
J'étais en train de cuire de la courgette sur la plaque de cuisson quand des mains me prirent la taille créant en moi un frisson. Warren me décala vers la droite.
- désoler Ashley mais je veux prendre un verre.
Il enleva sa main droite pour prendre son verre mais laissa quand même sa main gauche sur ma taille avant de me re décalé cette fois vers l'endroit du plan de travail vide. Il me retourna de sorte à ce que je sois face à lui avant de me faire assoir sur le plan de travail. Mon cœur commença à tambouriner dans ma poitrine. Le fait d'avoir son visage aussi proche du miens pour le seconde fois me procura un frisson.
Il attendit pas plus longtemps avant d'écraser ses lèvres sur les miennes. Il écarta mes jambes pour ce mettre le plus proche de moi possible. Sa langue se mêlait à la mienne parfaitement. Tout était parfait, encore mieux que la première fois. J'enroula mes jambes autour de lui en lui rendant son baiser comme il se devait.
Il écarta sa bouche de la mienne, coupant notre bon moment. Puis il articula.
- c'était qui ce mec qui t'a parlé sur le parking, il te voulait quoi ?
Douche froide. Il fallait que je lui dise la vérité. Pour moi c'était pas très grave d'avoir donné son prénom mais connaissant Warren, je sentais qu'il allait s'emporter. Avant même que je réponde il me devança me laissant encore un peu de temps pour réfléchir à ma réponse.
- je l'ai vaguement reconnu.
Je pris un air assuré avant de lui dire mon échange avec l'homme.
- il m'a demander ton prénom.
D'un coup il se crispa. Je sentais que j'avais fait une énorme connerie en donnant son prénom au mec. Avant même qu'il dise quoi que se soit je lui dit.
- avant de parler, tu me laisse tout t'expliquer ok, tu me coupe pas une seule fois.
- vas-y .
Son ton était sec. Ça n'annoncé rien de bon. Je calcula la distance pour rejoindre ma chambre au cas où il voudrait me tuer rien qu'avec ses poings.
- alors, au début je lui ai pas dit et après il m'a demander si on était des mafieux et donc que c'était pour ça que je disait pas ton nom, c'était trop suspect.
Il me fusilla du regard.
- continues.
- je me suis dit qu'il fallait protéger notre travail alors j'ai dis ton prénom...
Les traits de son visage était tendu. Il était très énervé, ça se voyait à des kilomètres.
Il dit entre ses dents.
- cours avant que je commette un crime Ashley.
Pris d'un excès de confiant je resta devant, en le défiant du regard.
- je te jure que ça vaux mieux pour toi de partir, je vais pas réussis à me contenir longtemps, j'ai envie de t'enterrer.
- je-
- t'es complètement conne, je sais pas ce qu'il m'a pris en te présentant mon monde. Dégage, je veux plus te voir.
Ses mots était dure. Il m'en voulait énormément. Moi je ne savais même pas qui était ce mec. Je tenta une approche délicate car je tenais quand même un minimum à ma vie.
- ça doit pas être si grave.
Il planta un regard haineux sur moi.
- pas grave ? Tu viens de niquer mes chances de la tuer Ashley !
Un truc tilta dans ma tête.
- c'est le-
- l'homme qui a ruiné mon enfance.
J'étais choqué, et je comprenais pas tout non plus, l'homme avait beau savoir à quoi ressemblait Warren maintenant qu'il n'était plus un petit garçon, ça ne voulait pas dire qu'il n'allait pas pouvoir se venger.
- désolé.
On se regarda dans les yeux, il avait toujours la haine et ça allait durer longtemps je le sentais.
- Ashley tu veux savoir quelque chose ?
Là c'était bizarre. Il avait pris un air sadique qui me faisait presque peur.
- n-
- je vais te le dire quand même.
J'attendais plus que ça maintenant.
- pour ta mission, t'a faillis crever. Je le savais déjà que tu étais très en danger. J'avais reçu un appel qui disait que Carter savait ta fausse identité. Pourquoi je te l'ai pas dit ?! Parce que j'en ai rien à foutre de toi ! Que tu crève ou non je m'en bas les couilles.
Ça faisait très mal. Je ne pensais pas que des mots, ses mots pouvaient autant me toucher. En plus il n'avait pas l'air d'avoir finis ses révélations.
- Si je t'ai embrassé c'est juste parce que j'étais en manque.
C'était comme poignard dans le ventre. Il n'en avait rien à foutre de moi. Il avait joué avec moi. Il m'avait prise pour une conne et ça ne me plaisait pas. J'avais maintenant autant la haine que lui.
- je veux plus te voir Warren, va pourrir en enfer.
- t'inquiète tu me verra plus, je pars chez une ex.
Tiens tiens. Il c'était fait avoir par son propre jeu. Il mentait.
- tu m'a dit que t'avais pas d'ex. Tu t'en rappelle ?
- tu préfère le terme "plan cul" peut être ?
C'était de trop. Moi aussi je m'étais faite avoir. Bien sûr qu'il avait que des plan cul ce gros porc.
J'allais directement dans ma chambre. C'était le plus gros connard qui existait. J'aurais du me douter qu'il y aurait une couille entre nous. Notre relation c'était trop amélioré en trop peu de temps. Maintenant je n'allais plus me faire avoir.

Protezione e Amore [EN RÉÉCRITURE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant