Protezione e Amore [EN RÉÉCRITURE]

Jalousie

Je me réveilla dans le lit de l'hôtel. Je me redressa tranquillement avant de constater que Warren n'etait plus dans le lit. Il était sûrement partit à la douche. Il devait bien se préparer pour rencontrer sa
"belle-famille". Je sortis du lit pour aller chercher ma tenue et ma trousse de toilette. Au même moment Warren sortit de la salle de bain seulement vêtu d'un baggy noir -Il avait fait l'effort de ne pas être en jogging- son torse n'était pas encore tout a fait sec tout comme ses cheveux qui le rendait terriblement séduisant. Il était toujours à l'entrée de la salle de bain, en train de regarder son téléphone. Je marcha vers lui pour allé dans la salle de bain. Pour y accéder je le frola. Il leva la tête de son téléphone et il s'apprêta à la tourner vers moi au moment où je ferma la porte. Je ne pus m'empêcher de rire. Je déposa mes vêtements sur le rebord du lavabo avant de défaire mon chignon et d'enlever mes vêtements. J'ouvris la cabine de douche avant de rentrer dedans.  Je régla la température de l'eau, assez chaud comme à mon habitude.
Après avoir pris ma douche j'enfila ma tenu spécial revanche, une longue robe noir Prada avec des escarpins Louboutin, mes lunettes de soleil et le fameux sac Birkin. Mes cheveux étaient toujours mouillé alors je les laissa détachées. Je me maquilla en vitesse sans oublier mon trait d'eye-liner. Une fois prête je sortis de la salle de bain pour rejoindre Warren. Il était déjà 11h45 et j'avais dit à ma sœur que je venais pour 12h. Il était donc temps pour nous de partir de l'hôtel pour prendre la direction de ma maison. Warren m'interrogea du regard.
- on y va ?
- ouais, c'est partit, tu vas rencontrer ta belle famille !
- de ce que tu m'en a parlé, j'ai pas hâte.
Moi non plus je n'avais pas hâte de revoir certaine personne. Ma sœur avait prit le soin de m'annoncer qu'il y aurait aussi mes grands parents. Elle avait eut raison de le faire comme ça j'avais eu le temps de me préparer mentalement.
La pire c'était bien ma grand mère. Cette langue de vipère passé son temps à me dire de la merde. Elle essayait toujours de me faire complexer sur certaine chose.

Souvenir..
Je suis avec ma grand mère dans le salon. On est que toute les deux.
- ton double menton est très voyant.
Elle mentait. Je savais très bien que je n'en avais même pas. Elle me soûlait tellement que j'ai envie de la tacler.
- moi, je n'en ais pas, toi t'a pas non plus de double menton Mami.
- moi, je sais.
- t'a un triple menton sorcière.

Je sortis de mes pensées en entendant la voix de Warren.
- tu penses à quoi la ?
- la fois où j'ai dit à ma grand mère qu'elle avait un triple menton et qu'après je l'ai traité de sorcière.
- intéressant.
Le plus intéressant c'était sa tête après que je lui ais dis. Je me rappelais qu'elle était choqué.
Le temps que je repense à tout ça, on était déjà arrivé au parking où notre voiture était stationnée. J'ouvris la portière passagère avant de poser mon sac -le fameux sac que ma belle mère voulait-  sur mes genoux. Warren démarra la voiture et la musique se lança. Comme de par hasard la même musique que la dernière fois résonna dans la voiture. Je souria malgré moi. Cette chanson voulait tout dire. Je lança un regard à Warren, lui aussi souriait. Pour couper court à son imagination je changea de musique. Son sourire s'effaça directement quant au mien il s'allongea encore plus. J'avais réussi mon coup. Le reste de la route se passa tranquillement. Il n'y avait pas eu d'autre interruption de musique à double sens.
Ma maison n'était pas très loin de l'hôtel si bien que l'on fut arrivé en quinze minutes.
Avant de se garer dans l'allée central, Warren arrêta la voiture deux maison avant la mienne.
- c'est bon, t'a tout ton plan en tête ?
Je rigola. C'était une vrai organisation juste pour rendre jalouse ma belle mère.
- ouais, je dis à ma soeur que je suis arrivé, tu te gare dans l'allée centrale, je sors de la voiture avec le sac à main, je relève mes lunettes de soleil, tu sors et tu viens vers moi, je dit bonjour à ma sœur et mon père, le reste je leur passe devant fièrement.
- Niquel ! Et si il te demande tu fais quoi dans la vie.
- je dit que t'es mon gars riche.
- bonne réponse.
- ok, c'est bon, je suis prête.
Je pris une inspiration j'appela Willow.
Et décrocha avant même que la première sonnerie eut le temps de se faire entendre.
- allô ?
- ouais, fais en sorte que tout le monde sois sur le porche, je suis arrivé.
- ok je gère. Elle va être verte de jalousie !
- c'est sûr, on est vraiment des gamines.
Je rigola avec Willow. Elle m'avait beaucoup aidé dans mon plan.
Je raccrocha et Warren démarra.
- le truc qui est bien c'est que je parle aussi italien.
C'est vrai que c'était cool. Warren allait pourvoir comprendre toute nos conversations et intervenir si on parlait de notre "couple".
On était maintenant juste devant ma maison. Warren tourna à droite et il roula dans l'allée centrale avec la grosse Lamborghini. Comme prévu ma famille était sur le porche de ma maison.
Mes grands parents étaient étonné. Du moins ils avaient les yeux grands ouverts.
Mon père lui était heureux et ma soeur avait un sourire médisant sur les lèvres. Elle savait que cette journée allait être pimantée. Une fois garré, je sortis de la voiture, je releva mes lunettes sur ma tête. Directement ma belle mère regarda mon sac.
Dans ta gueule clocharde !
Je referma ma portière et Warren sortit à son tour de la voiture. Willow, qui ne l'avait jamais vu haussa les sourcils. Elle ne s'attendait peut être pas à quelqu'un d'aussi beau. Warren s'approcha de moi et il posa sa main dans la bas de mon dos.
On monta les marches du porche. Coup de chance, ma sœur et mon père était du même côté. Je serra mon père dans mes bras et je fis de même pour ma sœur. Elle en profita pour me glisser quelque chose en français pour pas que Warren comprenne.
- tu m'avais pas dit qu'il était aussi beau.
Je lui répondis aussi en français.
- pas touche petite sœur.
Je passa ensuite à côté de mes grands parents et ma belle mère. Ils levèrent la tête vers moi et moi je releva ma tête fièrement. Je leur passa devant, Warren à côté de moi. Je finissa ma course en rentrant dans ma maison, qui n'était plus vraiment la mienne.
Warren, qui me suivait toujours tourna sur lui même pour analyser la décoration.
Toute ma famille rentra ensuite dans la piece.
- Ashloutre, ça va bien depuis que t'es a Los Angeles ?
- tout va très bien papa !
Ma belle mère me regarda avec mépris. Je savais qu'elle mourrait d'envie de me demander comment j'était devenu aussi blindé de thune.
Avant qu'elle puisse me le demander, je décida de faire visiter la maison à Warren.
- je vais lui faire visiter la maison, on revient !
- d'accord Ashloutre, après on mangera.
Ça je le savais. C'est d'ailleurs la que tout allé se passer.
Je pris la mains de Warren dans la mienne et je l'entraîna à l'étage. Je lui parla en anglais pour pas que les gens d'en bas puissent comprendre.
- le plan il a marché !
- ouais, maintenant faut affronter le repas.
Je savais que Warren n'était pas très enjouée de manger avec ma famille. C'était facile à savoir puisqu'il était assez froid et méprisant envers certaine personne. Ces personnes allait être mes grands parents et ma belle-mère.
Je lui montra en gros les pièces de l'étage et quand j'arriva à ma chambre, tout mes souvenirs ressurgisserent. Ils étaient déjà présent mais la c'était pas pareille. J'étais dans mon ancienne chambre. Là où je fumais comme pas possible et là où je m'enfermais pour voir personne.
Après je sortais dehors la nuit et bref...
Ce n'était pas le moment de tout se remémorer encore une fois.
- ça c'est ma chambre.
- bordélique ta chambre.
C'est vrai que après mon départ, personne ne c'était occupé de ma chambre. Elle était restée telle quel.
Pour ne pas m'éterniser dans ma chambre, on décida de redescendre et de se mettre à table avec tout le monde.
- alors Ashley, comment t'a fais pour avoir ce sac.
Dit donc, elle n'avait pas perdu de temps celle là.
- homme riche plus bon travail ça paye. Tout est dans la motivation. Faut aussi bouger son cul de canapé, ça t'aurait du mal à le faire.
Elle me regarda outré. Je voyais que Warren, qui était en face de moi ce retenait de rire tout comme ma sœur. Mon père lui ne dit rien. Il était habitué et il savait très bien que je ne la supportais pas.
- Ashley, tu peux allé chercher l'entrée s'il te plaît.
Je me leva et je me dirigea vers la cuisine. Je savais qu'ils allaient profiter du fait que Warren soit seul pour lui poser plein de questions alors je me dépêcha exprès de revenir à table.
A peine revenu, ma belle mère se tut. Elle voulait pas que je sache ce qu'elle avait dit à Warren mais c'était sans compter sur Warren qui voulait tout autant la couler que moi, alors il répondit à sa question.
- non je n'ai pas rencontré Ashley dans la rue et non ce n'est pas une traînée.
La connasse. Elle avait osé sous entendre que je traînais les rues pour faire du sexe. Je n'étais même pas choqué de ses propos mais plus sur le fait que mon père ferme sa gueule. Il n'avait mêmes pas essayé de me défendre. Ma belle mère eut l'air gêné alors je le regarda et je répondis à sa question qui ne m'était pas destinée.
- t'aurais kiffé hein ? Que je sois une traînée, que plus personne sois fière de moi même si ça fait déjà bien longtemps que c'est le cas. T'aurais aussi kiffé que je crève à cause des mst. Ça risque pas d'arriver. Je suis bien en sécurité et je ne traîne pas dans les rues pour servir de vide couille au mecs.
C'était la première fois que je lui parlais aussi mal mais au moins j'avais dis les thermes.
Pendant que j'y étais, je me tourna vers mes grands parents. Eux aussi ils allaient avoir le droit à leurs remarques personnelles.
- et vous là. Ça vous choque pas trop que la raté ait trouvé du travail ?
Ils me regardèrent comme si ils ne comprenaient pas. En vérité, je connaissais leur technique, ils voulaient juste que je leur achète des choses. Ces connards voulaient profiter de mon argent.
- ne te dénigre pas comme ça voyons.
Ils avaient osé nier leurs paroles du passé, sauf que moi je m'en rappelais encore très bien.
- oh non, ce n'est pas moi qui me dénigre, mais vous. Ça a duré toute mon enfance. C'est sûr que c'est pas vraiment une fierté d'avoir une petite fille qui fume et qui part en couille. Des bons grands-parents aurait dû être là pour la soutenir mais vous, vous êtes juste mes grands-parents. Les géniteurs de mon géniteur.
- ne dis pas n'importe quoi, on a jamais pu être aussi dur avec toi.
Ils étaient tellement con que ça ne m'étonnais même pas qu'ils me prennent pour une conne.
J'étais prête à encore les assommer par mes mots mais on toqua à la porte. Ils étaient sauvés par le gong. Comme personne n'était décidé à bouger son gros cul, je me leva de ma chaise pour aller ouvrir.
Devant moi, se trouvait un homme de la trentaine. Je ne savais pas qui c'était, mais lui, il avait l'air de me connaître. Je l'invita à rentrer. Au moment où mon père le regarda, je compris qu'il ne le connaissait pas non plus. Cet homme était un parfait inconnu pour tout le monde. Il commença à parler.

- bonjour, j'ai vu que Ashley, votre fille était de retour. J'ai quelque chose d'important à lui dire.
J'étais maintenant plus intéressé par cet homme.
- allez-y, je vous écoute.
- il s'est passé quelque chose un soir lorsque vous étiez inconsciente.
Je compris tout de suite qu'il faisait allusion aux soirs où je sortais sous l'influence de la drogue.
- allez-y, continuez.
- et bien, je dois bien vous avouer que comme je travaillais au bar juste en face de la rue où vous vous trouviez tout les soirs, je surveillais qu'il ne ce passe rien. Sauf une fois et il c'est passé quelque chose...