Protezione e Amore [EN RÉÉCRITURE]

La lettre

Le lendemain, quand je me réveilla Warren n'était plus là, il travaillait beaucoup mais je ne savais pas dans quoi. Je ne savais rien sur lui. Il faut dire qu'on se parlait jamais à l'exception d'hier. Il était trop gentil et c'était suspect.
Je descendis à la boîte aux lettres pour voir si il y avait quelque chose. On avait reçu du courrier. Une lettre pour Mr Smith était là. Je suis une personne de très curieuse alors je décida de l'ouvrir, très proprement pour qu'il ne se doute de rien. Je passa une règle entre les morceaux de papier collé ente eux puis sortie le contenu de la lettre. Si il apprenait que j'avais fouillé dans se qu'il ne me concernait pas, il n'hésiterais pas à m'étrangler.
Je déplia le papier fin. Un seul faux mouvement et je pouvais déchirer la lettre. Je me concentra sur l'écriture fine.
« Cher Smith je t'informe que le camion chargé de me livrer les armes et la cocaïne n'est toujours pas arrivé, en tant que chef de ton réseau c'est à toi de prendre, si il n'arrive pas avant samedi ce qui devrait te laisser une semaine, sache que si je ne le reçois pas je connais ton adresse et donc je ne manquerais pas de te rendre visite, avec mon flingue bien entendu. Mr Brown. »
Alors là ça avait l'air très important, quelqu'un menacé Warren. Je n'imaginais absolument pas que Warren pourrais être un de ces mecs de gang qui vend de la drogue et des armes. Je pris en photo la lettre pour pouvoir la relire et tout comprendre. Au moment de replier le papier, je fis très attention et coup de chance, la papier n'eut aucune égratignure. Je remis la lettre dans l'enveloppe et referma très proprement avec des points de colles, pour qui ne s'aperçoive de rien. Dans mon lit j'avais relu la lettre au moin trois fois. Ça disait clairement que Warren étais un chef de réseau menacé de mort par une personne avec un flingue. Problème, il viendrait à l'appart et je n'ai aucune envie d'assister à un combat d'arme chez moi. Pour bien qu'il voit la lettre je la glissa sous la porte de sa chambre, étant donné qu'il la ferme toujours à clé. J'étais pressé qu'il rentre aujourd'hui, je voulais qu'il règle son histoire de camion au plus vite pour éviter la visite de ce fameux gang. J'avais peur évidemment, mais surtout pour la visite. Le fait que Warren soit un mafieux ne me faisait rien, et que quelqu'un veuille le tuer encore moins.
Pour passait le temps je pris une douche, pris mon petit déjeuner, m'habilla et me lava les dents. J'étais prête pour sortir un peu jusqu'à ce que je me rappela qu'il fallait que je camoufle mon bleu. Il était encore très voyant évidemment, encore plus qu'hier d'ailleurs. Avec mon fond de teint et mon anticerne se fut plutôt simple et rapide.
Je mis mes magnifiques chaussures, mon sac à main et une casquette. Dans le grand miroir de ma chambre le reflet de ma tenu était plutôt cool, je portais un jeans large avec un crop-top blanc et un chemise par dessus, mes New Balance 530, mon sac et ma casquette dont mes longs cheveux brun pas attaché dépassé. Je savais où je voulais aller, au magasin de Jade. J'espérais qu'elle travaille aujourd'hui même si je pense que elle, elle aurait préféré rester chez elle. Je voulais lui parler d'hier. Je voulais savoir comment elle allait depuis la scène avec Lucas. A sa place, j'aurais pu ressentir n'importe quels sentiments, je ne l'aurais dis à personne. Je n'aimais pas que les gens me pense faible. J'ai toujours voulu renvoyer une image de femme forte avec de la confiance en elle même si au fond il y a beaucoup de choses qui m'on fait peur et me font encore peur aujourd'hui.
Quand j'entra dans le magasin. Ce n'était pas elle. Elle devait être en repos aujourd'hui.
Je salua la vendeuse inconnue.
- bonjour.
- bonjour mademoiselle.
- Jade ne travaille pas aujourd'hui ?
- Non désolé elle est en arrêt, elle m'a appelé ce matin pour me dire qu'elle était a l'hôpital.
- Ah oui je vois, merci au revoir.
Jade était à l'hôpital, que c'était t'il passé?
Cela m'inquiétais. Et si elle avait eu un accident entre mon appartement et le siens? Je sorti de la boutique et tenta d'appeler Jade mais elle ne répondait pas. Il fallait que je me débrouille.
Je voulais aller la voir pour savoir ce qui c'était passé mais je ne savais même pas dans quel hôpital elle était alors je regarda sur Maps le plus près et j'y alla. Je marcha en suivant les flèches qui s'affichaient sur mon téléphone à mesure que j'avançais.
J'arriva devant le grand bâtiment de l'hôpital.
J'entra dans l'accueil.
- Bonjour excusez-moi est ce que il y aurait
Jade Miller ici ?
- Oui elle est entrée hier.
Bingo !
-Je peux la voir ?
- bien sûr, chambre 125 étage 2.
- merci.
Je me perdu un peu mais j'arriva quand même à sa chambre, je toqua et j'entrais. J'espérais vraiment qu'elle n'avait pas quelque chose de grave.
- Salut Jade.
Elle avait des cernes énormes et le teint pâle. Elle semblait épuisée comme si elle n'avait pas dormi de la nuit. Dans sa chambre d'hôpital elle ferait presque peur à voir.
- Salut désolé de ne pas t'avoir prévenue où j'étais mais mon portable n'avait plus de batterie.
-T'inquiète j'ai pas eu de mal à te trouver, il t'es arrivé quoi?
- arrivé chez moi c'était trop dur je faisais que de penser à ce qu'avait fait Lucas donc j'ai bu, un peu de trop parce que je me suis évanoui en tapant ma tête sur le sol, j'ai appelé les urgences comme je pouvais mais à la place j'ai appelé mon ex, qu'elle soirée de merde. Bref il a appelé les urgences pour moi et après je me souviens plus de rien.
- oh non, je suis désolé, j'aurais pas du te laisser rentrée seul hier soir.
J'étais triste pour elle. Je m'imaginais ce qui lui était arrivé. Elle avait bu de trop. Cela me rappela mon oncle, contre mon gré. Je m'en voulais aussitôt de l'avoir comparé à lui.
- je doit sortir demain matin et ils m'ont aussi dit de porter plainte quand je leur ai raconté l'histoire.
- je viens avec toi j'ai des preuves !
- ah bon ?
- j'ai réussi à faire un enregistrement audio et même sur mon visage j'ai un bleu et une griffure énorme.
-t'es la meilleure pour l'enregistrement !
Il est vrai que c'était bien pratique, je l'avais déclancher sur mon téléphone avant de casser la porte. Il me restait plus qu'à le faire écouter au gendarme.