Protezione e Amore [EN RÉÉCRITURE]

Frolage de mort

CETTE personne était en face de nous. Il nous regardait, enfin il regardait surtout Warren. Un duel de regard s'était installé entre eux. Moi je ne savais pas quoi faire, je ne savais pas non plus ce que Warren comptais faire à part le regarder.
- on fait quoi ?
- t'a gueule s'il te plaît.
Bon au moins c'était clair. Je comprenais complètement.
Il était devant le tueur de sa mère. Personnellement je ne savais pas comment j'aurais réagis mais une chose était sûr, c'est que ça aurait était moins bien que Warren. Il gardait son calme, même plus que moi. J'étais à la limite du tremblement. Je savais très bien que cet homme pouvait être dangereux et je savais aussi que Warren prévoyait de le tuer. J'étais en plein milieu d'une vengeance.
D'un coté Warren qui voulait venger sa mère et lui et de l'autre cet homme qui voulait sûrement se venger d'être aller en prison.
Et moi, qui pouvait être la cible à tout moment. De tout manière je ne comptais pas laisser Warren seul. Je ne laisserai pas la peur me dictait ce que je devais faire.
- appelle discrètement Louis s'il te plaît Ashley.
Je m'exécuta aussitôt. Je me mis en haut parleur pour que Warren entende et qu'il puisse parler mais surtout pour pas que l'homme voit que j'étais au téléphone.
Première sonnerie....
Deuxième sonnerie....
Troisième sonnerie....
Et il décrocha. Je poussa un soupir de soulagement. J'avais peur qu'il ne réponde pas.
- ouais ma jolie, y'a quoi ?
Je laissa Warren parlait.
- Louis, on a un gros problème.
- il se passe quoi mec ?
- Raoul, il est la, juste devant moi.
Ce mec s'appelait Raoul. Quelle jolie prénom dit donc !
Louis ne répondit pas pendant cinq bonnes secondes.
- putain, tu compte faire quoi ?
- le tuer.
- mais mec, c'est dang-
- je sais Louis, y'a Ashley en plus mais j'ai pas le choix maintenant.
- mec franchement tu comptes faire ça comment ?
- il m'a vue et il m'a reconnu. Lui aussi il veut se venger je pense alors il n'hésitera pas à me suivre.
- ok, dit moi où tu vas pour que je puisse te rejoindre.
- l'abattoir abandonné.
- ok pas de problème, fait gaffe à toi.
Et à moi aussi puisque je comptais y aller aussi.
Warren apuya sur le bouton mute du téléphone.
- Ashley tu veux venir ou un de mes hommes vient te chercher.
Je pris mon courage et me répéta que mes peurs ne devaient pas choisir pour moi.
- je viens.
Il était toujours là pour moi alors, la moindre des choses était que je sois moi aussi là pour lui.
Il rapuya sur mon téléphone pour réactiver le micro.
- ok Louis, j'y vais.
- bonne chance à toi.
- y'a Ashley aussi.
- putain-
- t'a gueule Louis.
- bon je vais m'en tenir à dire qu'elle a de sacrés couilles.
- d'accord Louis, aller je démarre.
- bonne chance ma jolie et Warren.
Et il raccrocha. J'étais confiante mais pas entièrement non plus. Il y avait Warren alors ça me rassurerait un peu cependant je voulais une arme pour me protéger seule au cas où.
- t'as une deuxième arme ?
Il désigna sa portière du menton.
Je fouilla dans la boîte à gang avant de sortir un flingue. Je lui avais pas demandé mais ça me semblait logique. Tout de même je lui precisa avant qu'il ouvre la bouche.
- c'est seulement pour me défendre au cas où, je la cacherait t'inquiète.
- pas de problème Ashley, je te fais confiance.

Ça faisait maintenant quelques minutes qu'on était sortit du parking et comme prévu, Raoul nous avait suivi.
Je ne savais pas comment la suite des événements aller se passer mais elle risquait d'être mouvementée.
- Warren ?
- ouais ?
- il a une arme lui tu pense ?
- c'est sûr qu'il en a une.
J'aurais espéré le contraire.
Je jetais régulièrement des regards dans le rétroviseur pour m'assurer que Raoul nous suivait toujours.
Warren lui conduisait. Il nous avait amener dans un endroit où je n'étais jamais aller. Il y avait que des bâtiments abandonnés. On était proche de l'abattoir.
- on y est dans quelques secondes. Tu vas sortir en même temps que moi mais tu restera derrière moi.
- ok.
Je sentais un mélange de stress et d'excitation.
J'étais sur le point de vivre un duel qui cette fois n'était pas dans le travail. C'était complètement improvisé.
Warren se gara devant le vieil abattoir suivit de Raoul qui se gara juste à côté de ma portière.
Il ouvrit la sienne en première alors j'attendis d'avoir de la place pour moi aussi sortir et me positionner derrière mon bouclier. Je sentais la tension entre les deux hommes.
- tiens tiens Warren, comme tu a grandi.