Masqué

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Je me réveilla avec une sensation d'emprisonnement. Il faisait encore nuit dehors alors j'en déduit que l'on était encore dans la nuit. J'essaya de bouger pour le libérer de la chose qui me retenait mais je n'y arrivé pas. J'arriva à sortir un bras alors je le tendit pour attraper mon téléphone. J'alluma le flash et je pivota la lumière vers la chose qui me tenais prisonnière. Je baissa mes yeux vers mon ventre.
Je manquais de faire un arrêt cardiaque quand je vis que c'était des bras. Il y avait des putain de bras autour de mon ventre.
Je calma ma respiration tant bien que mal en essayant de reprendre mes esprits. Il fallait que je sorte de cet endroit.
Je regarda autour de moi avec le flash de mon téléphone.
Soudain je me rappella.
J'étais dans une chambre d'hôtel.
Je poussa un soupir de soulagement qui s'arrêta aussitôt quand je sentis un corp remuet à côté de moi, ses bras toujours autour de moi. Je me retourna vers le corp doucement pour pas qu'il se réveille.
Cette fois je poussa un long soupir de soulagement.
C'était Warren.
J'avais complétement oublié que l'on devait dormir dans le même lit, faite de lit séparé. Je me rallongea dans le lit. Je checka l'heure sur mon téléphone. Il était seulement 4h. J'avais encore des heures de sommeil devant moi.
Maintenant que je savais à qui les bras appartenaient, j'avais une toute autre sensation. L'emprisonnement avait laissé sa place au sentiment de sécurité.
Je reposa mon téléphone sur la table de chevet. Je trouva une position confortable et je posa mes mains sur les bras de Warren. Je savais qu'il n'était pas conscient d'avoir ses bras autour de moi mais je me surpris à aimer pensé au fait qu'il était complètement conscient de ce qu'il faisait de ses bras. Comme pour appuyer mon hypothèse ses bras se resserent autour de moi. Je replongea lentement dans le sommeil.
***
Je me réveilla dans le lit confortable de l'hôtel. Les bras de Warren était toujours autour de moi. Rien quand y pensant un sourire étira mes lèvres. Je tendis le bras pour attraper mon téléphone.
- il est qu'elle heure ?
Je sursauta.
Je pensais que Warren dormait toujours mais non.
Je regarda l'heure.
- 8h30.
- ok, on à un avion à prendre.
Ça, je l'avais complétement oublié.
Soudain je pensa à quelque chose. Warren avait toujours ses bras sur moi alors qu'il était réveillée. Il avait donc plainement conscience de ce qu'il faisait.
C'était pas une information désagréable.
Je poussa un soupir. J'avais peur pour la mission. Pas vraiment pour le danger mais plus par rapport à l'échec. Si je foirais quelque chose, je faisais tout foirer et en plus je mettais tout le monde en danger.
En plus de ça j'allais devoir revoir ma famille.
Ce séjour en Italie s'annoncer mouvementé.
Rien qu'en y pensant je voulais rester dans l'hôtel toute ma vie. Les bras de Warren ne m'aidait pas non plus à me motiver pour prendre ma douche et me préparer. Il sentait peut-être que je ne comptais pas bouger, car il le fit à ma place. Il enleva ses bras et se redressa dans le lit. Il était torse nu, ce qui me laissais la possibilité d'observer son dos musclé et tatoué. Dans son dos, il avait un tatouage qui ressemblait à quelque chose entre des racines qui descendait ou des éclairs. C'était assez difficile à savoir ce que c'était mais c'était tout de même très joli. J'avais déjà voulu lui demander quel était la signification de son tatouage mais je ne l'avais pas fait. Avec lui, je ne savais jamais si il allait bien prendre la question ou si c'est trop personnel. Il leva son bras droit au-dessus de sa tête pour s'étirer. Je vis alors le côté de son corps. Il avait des cicatrices assez conséquente. Je ne les avais jamais vu avant d'habitude soit il avait un T-shirt soit son bras le cacher. Je ne savais pas où est-ce qu'il avait eu des cicatrices comme ça, mais je supposais que le coupable était le tueur de sa mère. D'ailleurs, ce dernier était toujours vivant. Il était au QG tout comme ma mère.
J'avais toujours le regard porté sur les cicatrices de Warenne. Quand ce dernier reporta son regard sur moi. Il comprit en moins de deux secondes que regardais les cicatrices.
- quoi ?
- non rien.
Il haussa un sourcil.
- tu me prend pour un con ?
Complètement...
- pas entièrement.
- si tu veux tout savoir, c'est pas Raoul.
Je fronça les sourcils.
Je pensais que c'était Raoul mais comme ce n'était pas lui j'était maintenant dans le flou total.
- c'est quoi alors ?
- je vais à la douche.
Il avait complètement fuis ma question. Ça ce comprenait. Il voulais sûrement pas en parler.
Je me posais plus de questions maintenant que je savais que ce n'était pas Raoul.
Il m'avait donc pas tout dit.
Bizarrement j'étais assez déçu qu'il ne me fasse pas assez confiance pour en parler avec moi.
Je chassa cette idée de ma tête et je pris mon téléphone. Je devais prévenir ma sœur de ma venu.
Je lui envoya un message en Italien.
Salut willow, je vais sûrement passer vous voir cette semaine.
J'avais beau ne pas être très heureuse de revoir un partie de ma famille. Ma sœur m'avait manqué. Parler Italien aussi d'ailleurs.
La réponse de ma sœur ne tarda pas à arriver.
Waw trop coooooollll !!!! Je vais enfin te revoir !!!!! En plus on doit prévoir notre voyage !!!:) <3
Un sourire ce dessina sur mes lèvres. Je m'attendais déjà à avoir ce genre de réponse de sa part.
On se qui concernais notre voyage, on avait prévu de retourner en France, comme dans notre enfance. On y était pas resté très longtemps mais ça avait suffit à ce que l'on tisse beaucoup de souvenirs et que l'on parle parfaitement la langue Française.
Warren sorta de la salle de bain. C'était maintenant à moi d'y aller. Je pris un cargo bleu marine avec un sweat blanc Ralph Lauren. Il faisait assez froid alors le sweat n'aller pas être un mal.
Une fois dans la salle de bain, je commença à me déshabiller. Je remarqua qu'il y avait un téléphone de posé sur le rebord du lavabo. C'était celui de Warren. Je continua d'enlever mon bas de pyjama quand son téléphone vibra. En tant que personne très curieuse, je ne pu m'empêcher de regarder sa notification.
Je pris le téléphone dans mes mains avant de l'allumer.
C'était un message.
D'un numéro.
Masqué...

Protezione e Amore [EN RÉÉCRITURE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant