Protezione e Amore [EN RÉÉCRITURE]

De retour

Je me réveilla dans mon lit. Enfin j'étais dans mon lit, chez moi. La soirée de la veille c'était merveilleusement bien déroulé. C'était comme si on avait repris nos habitudes. Malheureusement on repartait dans dans jours.
Pour aujourd'hui le programme était simple. On allait passer la journée au QG avec toute l'équipe pour mettre au clair les missions effectuées et celle de la Russie.
Demain Warren allait y aller sans moi pour s'occuper de Raoul, moi j'allais faire l'achat de ma tenu de mission et de mariage.
Je me leva de mon lit et j'alla directement dans la cuisine. En passant devant le salon, j'y jeta un oeil pour voir si Warren était dedans mais non. Pour une fois il n'y était pas. Je n'y prêta pas plus d'attention et je me dirigea vers le frigo pour trouver ne serait-ce qu'un Candy Up. Coup de chance il en restait un. Il fallait vraiment qu'on fasse des courses mais ça allait attendre notre retour après le mariage.
J'alla dans le canapé avec ma boisson lorsque j'entendis du bruit dans la salle de bain. C'était sûrement Warren qui prenait sa douche. Directement après c'était la porte de la salle qui s'ouvrait. Je n'eu de rien faire qu'il était déjà là, dans l'embrasure de la porte. Warren avait encore des petites goûte d'eau sur son torse nu. Ses cheveux était humide et en pagaille. Et de ce qui était de son bas, il portait simplement un short de foot. Je ne le dirais jamais assez mais c'était un vrai corps de dieu. Bizarrement je repensa à tout nos moment de rapprochement avec envie. On se regarda un instant puis il déclara.
- on y va avant manger. De tout manière on a rien dans le frigo alors on fera une commande la bas.
- d'accord, je vais à la douche et c'est bon.
Je bu mon Candy Up et j'alla sélectionner mes vêtements dans ma chambre. Comme dehors il y avait un grand soleil je pris seulement un t-shirt à manche long assez fin pour le haut et en bas un cargo noir. J'alla à la douche puis je m'habilla en vitesse. Il me tardais d'aller au QG pour revoir mes amis. Ils m'avaient tous autant manqué les uns que les autres. Les jus de pomme aussi d'ailleurs.
Une fois prête j'alla dans l'entrée pour mettre mes chaussures. Warren lui était déjà tout prêt. Malgré le grand soleil il portait une veste et un sweat. Il allait mourrir de chaud.
On descendit au garage et Warren monta côté conducteur de sa fidèle Lamborghini.

On roulait à une vitesse affolante pour les petites voitures à côté de nous. C'est sûr qu'être à plus de 160 kilomètres/heure en ville c'était inhabituel pour eux, mais pas pour nous. On se faisait klaxonner toute les dix secondes ce qui leur valait des fucks et des insultes que Warren balançait par la fenêtre ouverte.
Avec cette allure on arriva en quelques minutes au QG. Le grand portails s'ouvrît et Warren se gara dans le garage. On monta les grandes marches jusqu'au rez-de-chaussée où nous attendait Cody et Hazel.
J'étais tellement heureuse de les revoir que je leur sauta dans les bras.
- je suis tellement contente de te revoir mon baby !
- moi aussi Hazel chou !
- Faut trop que tu nous raconte tout ce qu'il c'est passé !
- ah mais oui Cody, en plus y'a plein de trucs !
Je m'écarta d'elle pour rejoindre Louis qui me pris aussi dans ses bras.
- alors, ça c'est bien passé avec ton aigris de colocataire ?
Je rigola.
- aigri et bipolaire tu veux dire.
Il rigola aussi.
Ça me faisait du bien de les retrouver.
Warren s'approcha de nous, suivit des filles.
- j'ai fait quoi pour être traité de bipolaire ?
Je haussa les sourcils. Soit il avait déjà oublié soit il n'assumait même plus.
- t'es partis dormir tout seul à l'hôtel sans aucune raison je te rappelle !
- t'a gueule.
On alla dans le salon où il n'y avait plus qu'un canapé.
Je fronça les sourcils. C'était bizarre.
Louis vit que j'étais dans l'incompréhension alors il éclaira ma lanterne.
- ça, c'est ta mère, elle a essayé de foutre le feu dans le salon pour se rebeller.
Se vis les poings de Warren se crisper.
- elle est où la ?
- au même endroit que Raoul, on t'a pas demandé mais elle est tellement chiante qu'on c'est permis de la séquestrer comme lui sans la laisser sortir.
C'était une incroyable nouvelle pour moi et je comptais bien le faire comprendre que je ne voulais plus la voir.
- pas de problème Louis ! C'est sa place là-bas.
Je vis Warren me regardait. Je n'osais pas plonger mon regard dans le sien de peur d'y lire son désaccord mais je leva quand même mon regard vers lui. Son expression était tout autres. J'y lisais quelque chose comme de la compréhension. Il semblait comprendre que je voulais la voir morte.
- elle y restera pas trop longtemps...
Mon espoir se brisa en mille morceaux. Il allait pas la laisser séquestrer.
Il repris la fin de sa phrase, sûrement pour dire quelque chose que je n'allais pas aimer.
- elle va bientôt être six pied sous terre si tout le monde y consent.
Je poussa un soupir de soulagement. Il avait tout compte fait très bien compris.
Je jeta un regard à tout le monde mais surtout à Hazel pour savoir si elle aussi voulait la voir morte et je manquait de sauter de joie quand je vis qu'elle aussi le voulait.
- avant qu'elle soit tué je dois lui parler. Il y a peut être des infos à avoir...
Un fois que tout était clair, on s'installa dans le seul canapé. Évidemment c'était un quatre place. Comme j'étais la dernière à avoir pris l'initiative de m'asseoir je n'avais plus de place.
Warren, -qui était en face de moi- me regarda un sourire aux lèvres.
- bah assied toi.
- ahah très drôle, y'a plus d-
Je n'en pas le temps de finir ma phrase qu'il prit mes poignets pour m'attirer vers lui. Je retomba alors sur ses genoux.
- maintenant y'en a.
Je sentais les regards de nos amis sur nous alors je m'empressa d'ajouter.
- j'aurais pris une chaise sinon.
Pathétique Ashley.
- mouais.
Pour changer de sujet je demanda quand est ce qu'on manger.
- bah je peux faire la commande tout de suite, vous voulez quoi ?
On répondirent tous en cœur « KFC ».
Warren pris son téléphone et il alla sur l'application Uber Eats pour passer la commande. En attendant qu'elle arrive je me leva et je me dirigea vers le bar que j'ouvris. C'est là que je vis le Saint Graal. Ma bouteille de jus de pomme. Quand je me retourna avec celle-ci dans les mains, je vis tout le monde me regarder avec un sourire. Ils étaient habitués maintenant.
Je pris le nombre de verres qu'il fallait et je repris ma place sur Warren.
***
Dans une trentaine de minutes, Fred devait venir
pour débriefer de la prochaine mission et des anciennes. C'était nécessaire car pour l'instant on était dans un flou total sur celle de Russie alors que ça allait être une mission très dangereuse. On devait tout savoir avant de partir.
La commande venait d'arriver et tout était placé sur la table. On manger tous dans la bonne humeur et la
convivialité.  On parlait de tout et de rien, mais surtout de notre séjour en Italie et de la mission que l'on avait fait.
- ça s'est bien passé les retrouvailles avec ta belle-mère ?
- ça va, je l'ai pas vu beaucoup puisqu'après elle a prit la fuite.
Le faite de préciser ça, ça allait sûrement m'entraîner à leur expliquer "pourquoi"elle avait pris la fuite.
- ah oui, elle a eu peur de toi ou de Warren ?
Comme je m'étais venger, et que c'était mes amis, j'étais entièrement confiante pour leur expliquer la situation.
- elle a eu peur du mec qui est venu m'annoncer que je m'étais faite violer.
J'avoue que j'avais annoncé ça un petit peu trop sereinement. Il me regardèrent avec les yeux grand ouverts. Soudain, je me mis à leur place. Je n'aurais jamais su quoi répondre à une telle phrase alors je m'empressa t'ajouter.
- mais vous inquiétez pas, tout est réglé, et puis de ce manière je m'en doutais un peu.
Comme à mon avis, il ne savait toujours pas quoi dire. Ils furent sauvés par Fred qui venait d'arriver dans la pièce.
- bien le bonjour tout le monde. J'ai pas trop le temps alors va falloir faire ça vite fait.
- bah vas-y, Fred. T'as pas trop le temps, mais tu vas le prendre quand même parce que je suis pas sûre que tu nous ai demandé si nous on avait le temps d'assister un vieux mariage.
C'était retour de Warren le colérique. En même temps je comprenais tout à fait, moi non plus je n'avais pas envie d'aller à ce mariage.
- Oui, je suis vraiment désolé, mais vous étiez invités.
Warren ne devait pas avoir très envie de débattre plus longtemps sur ce sujet, car il ne riposta même pas.
Pour commencer notre semblant de réunion, Fred s'assît par terre puisqu'il n'avait pas de place sur le canapé. Moi j'étais toujours bien confortablement assise sur Warren.
- bon, alors pour commencer, votre mission en Italie. Elle s'est bien passé ?
- ouais nickel.
- t'as réussi pour toutes les données ?
- ouais c'est bon. On a plus à ce soucier d'eux.
- ok. Maintenant, j'ai réussi à hacker un des ordinateurs du réseau de la descendance à Ricky et Carter. Il a pour projet de tout reprendre. C'est pour cela qu'il faut aller en Russie pour le tuer et supprimer toutes les informations. Une fois que cela sera fait vous allez brûler leur agence.
- OK, Fred. Mais ce con il fait vraiment une soirée dans son agence ?
- ouais c'est un débutant, il connaît pas encore grand-chose c'est pour ça que c'est maintenant qu'il faut agir.
- OK, pas de problème.
- bien, comme je vous disais, j'ai pas beaucoup de temps, alors je dois partir. Comme je pars pas avec vous en Russie, on se revoit seulement au mariage.
Et il partit aussi vite qu'il était arrivé.
Le reste de la journée se passa tranquillement et vers 18 heure, Louis ce décida à nous emmener faire une balade autour du QG. Il y avait toujours autant de soleil alors tout le monde sortit dehors pour le suivre. C'est seulement quand je passa la porte que l'air extrêmement frais me fouetta le visage. J'avais été débile en même temps. J'avais oublié que malgré le soleil on était en octobre et qu'il faisait très froid.
Ça faisait même pas cinq minutes qu'on marchait que je grelottais déjà.
Warren, le remarqua car il enleva sa veste pour me la tendre.
Je la pris directement pour la poser sur mes épaules.
C'était déjà mieux alors pendant la suite de la balade je ne grelotais plus.
Soudain, quelques chose sur le sol m'interpella. Je me baissa pour le ramasser et quand je l'analysa, mes muscles se rendirent automatiquement. J'avais un très mauvais pressentiment.
Je tendis le petit objet a Warren.
- putain de merde c'est...
Un putain de micro avec les initiales d'un autre gang.