Nuit..mouvementée

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Je me réveilla en sursaut. La douleur était revenu encore plus forte qu'au début. Cela faisait comme si on m'enfoncé un poignard à l'endroit où la balle avait était tiré. Je regarda mon téléphone. Il était 5 heure du matin. On était rentré à l'appart vers 3h30. J'avais dormis seulement une heure et demi. J'avais tellement mal qu'il me fallait un anti douleurs. Je me redressa difficilement puis m'assit au bord du lit. J'aurais pu réveiller Warren mais il devait dormir et il avait déjà fait beaucoup pour moi.
Mes pieds touchèrent le sol froid. Je força sur mes jambes pour me mettre debout. Je fit une grimace de douleur.
J'arrivais douloureusement à marcher. J'ouvris doucement ma porte. A droite il y avait le couloir. La chambre de Warren était fermée comme la porte de la salle de bain. Je continua tout droit pour arriver dans la cuisine. Le seule problème était que je ne savais pas où Warren avait mit les anti douleurs. Je fouilla tout les placards. Rien. Aucun médicament.
Il me manquait plus que le placard au dessus de l'évier mais je ne pouvais pas l'atteindre. Je ne pris pas plus le temp de chercher et décida de retourner dormir malgré mon mal être. Je n'avais pas les forces de rester debout éternellement et monter sur une chaise pouvait être dangereux. Mon bandage était en mauvais état. Je n'avais pas les forces de le changer non plus. Je retourna donc dans mon lit. Les minutes passaient très lentement, trop lentement. La douleur, c'était ma seule pensée, mon seul ressenti. C'était comme si mon ventre tressauté. Je bouger dans tous les sens pour essayer de trouver une position assez confortable pour me rendormir. A force de bouger mon bandage était complètement parti laissant du sang coulait sur les draps. La douleur me torturait le ventre. Toute les positions possibles la rendait encore plus forte. Je m'assit contre la tête de lit et rapprocha mes genoux de ma poitrine. Des larmes de douleur coulaient sur mes joues. Puis un sanglot s'échappa de ma bouche malgré mes efforts pour ne pas faire de bruit. C'était la première fois que je pleurais autant depuis quelques années maintenant. La dernière fois était quand j'ai lutté corp et âme contre une addiction. Rien qu'à cette pensée les sanglots redoublèrent. La vision que j'avais de mon lit était catastrophique. La couette était sur le sol. Mon drap était taché de sang et il y avait moi qui pleurait. Je ne voyais plus rien. Les larmes rendaient ma vision complètement floue. J'étais au bout de ma vie j'était seule dans mon désespoir. Ma seule solution pour atténué ma douleur était de me faire mal autre part que à mon ventre. Je n'étais pas fière de ce que j'allais faire.
En tournant la tête je vis un briquet. Sans la moindre hésitation je le saisis. Une flamme apparu. Je commenca à l'approcher de la peau de mon bras gauche toujours en voyant flou. Je ne réfléchissais même plus à mes actes, déterminé à moins sentir mon ventre se tordre de douleur. La sensation de la brûlure n'arrangé pas grand chose. La douleur de cette dernière était bien inférieur à celle de la balle.
- Ashley lâche ce putain de briquet.
Je sursauta en entendant mon prénom. Mes mains tremblaient. Je lâcha le briquet.
Warren était là.
Je l'avais réveillé.
Et il venait de me surprendre en train de pleurer et de me brûler. J'aurais préféré qu'il ne me voit pas dans cette état. J'avais honte de moi, je me sentais tellement minable.
Il s'approcha de moi et s'assit sur le bord du lit. Je ne voulais pas qu'il se tache avec le sang alors j'articula entre mes pleures.
- t'assoie pas, il y à du sang partout. Je suis désolé.
Je sanglotait encore et encore. Il s'approcha encore de moi.
- viens là Ashley.
je m'approcha de lui doucement. Il me souleva pour me mettre sur ses genoux. Je voulais vraiment pas le tacher avec le sang qui coulait de mon ventre.
Je voulais pas qu'il y ait de trace de cette nuit. Dès le lendemain il devait oublier tout ça et personne ne l'aurais su.
- je vais tes vêtements Warren.
- La seule chose qui m'importe c'est toi, Ashley, j'en ai rien à foutre de mes fringues.
Il enroula ses bras autour du bas de mon ventre et posa sa tête dans le creux de mon cou.
- T'aurais du me réveiller Ashley.
- je voulais pas te déranger.
- Tu m'aurait pas dérangé, tu veux quelque chose?
- un truc pour la douleur s'il te plaît.
Mes larmes avaient cessé de couler mais mes joues était toujours mouillé par les larmes salés.
- je vais te chercher ça, Ashley.
Il me décala doucement à coter de lui. Il partit de ma chambre pendant moins d'une minute. En revenant il avait un verre d'eau avec un médicament. Il me le tendit. J'avala le médicament. Il n'avait aucun goût apart celui du réconfort. J'allais moins ressentir cette douleur saillante.
- tu verra c'est plus efficace que brûler ta peau.
En prononçant ces mots, il passa ses doigts sur la peau de mon bras. Un léger frisson me parcouru le corps.
- merci pour tout ce que tu a fait pour moi ce soir.
Il m'adressa un sourire puis se dirigea vers la porte pour sortir de ma chambre. Au dernier moment, juste avant de passer le seuil de ma porte il se retourna vers moi.
- tu veux que je reste?
- oui s'il te plaît.
Sa présence me rassurerait. Je ne pensais pas que je dirais ça un jour mais maintenant c'était vrai. Il avait faillit mourir deux fois pour moi. Il retourna vers mon lit. S'adossa à la tête de lit. Il me souleva pour me placer sur lui. On se retrouva ventre contre ventre. Je passa mes jambes derrière son dos et enroula mes bras autour de lui en les passant sous ses bras. Ma douleur allait mieux. Grâce à Warren ou au médicament? J'en avais aucune idée. Ma position était confortable. Je sentais mon corps bouger en fonction des respirations de Warren. Ses mains étaient posées sur mon dos et il faisait des petits cercles avec ses doigts. C'était vraiment apaisant. Je pouvais enfin dormir tranquillement. Même mes cauchemars ne pouvait pas m'atteindre. J'avais une bulle de protection contre tous mes maux ce soir et c'était bien sûr mon colocataire. C'est comme cela que m'endormis. Paisiblement. Dans les bras du mon colocataire qui était sensé être l'homme le plus con du monde.

Protezione e Amore [EN RÉÉCRITURE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant