Gang

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Je sortis de l'appartement. L'air frais de la nuit était agréable. Cette balade avait pour but de me détendre jusqu'à ce que mes yeux se pose sur quelque chose d'anormal. Il y avait une quinzaine de mecs baraqués qui braquèrent directement leurs armes sur moi à peine j'avais franchi la porte de l'immeuble. Sans réfléchir je commença à m'énerver alors qu'à tout moment il pouvait me mettre une balle dans la tête.
- Vous êtes fou ou quoi !?
Les hommes se rapprochèrent.
- Tu ferais mieux de fermer ta gueule !
- Ça doit être ça ouais, vous comptez faire quoi là?
Je me sentais un petit peu trop confiante, j'étais pourtant dans une situation dangereuse, mais c'était dans mon tempérament, montrer que je n'avais pas peur, et que je me laissais pas faire.
- alors déjà, je t'ai dit de fermer ta gueule alors, t'a plutôt intérêt à le faire sinon tu va te prendre une balle dans la tête salope.
Ok, ils rigolaient vraiment pas. Celui qui m'avait menacé avait toujours son arme sur moi, les autres l'avaient baissé. Je commençais à me sentir prise au piège. Je ne pouvais pas envoyer de message à Warren sinon ils allaient me menacer encore plus voir me tirer dessus et pour la bombe de poivre, elle ne rivalisait pas avec 15 pistolets. Je voulais leurs demander ce qu'il me voulait. Avec un peu de chance c'était un mal entendu.
- Vous voulez quoi? C'est juste un mal entendu je suis sûr.
- je ne te redirais pas une seule fois de te la fermer, sinon, ma balle, dans ta tête.
La porte de l'immeuble claqua.
- C'est toi qui va te prendre une balle dans ta gueule de chien si tu touche à ne serait-ce qu'un cheveux d'elle!
C'était Warren qui avait prononcé ces mots en pointant son flingue sur le gars.
Attendez, depuis quand il a un flingue lui ?
Puis il me tira brusquement vers lui pour que je m'éloigne du danger. Il arrivait toujours au bon moment celui là. A la soirée de Lucas et là quand on me menace de me tuer.
- Qu'est ce que tu fous là Zack ?
Et en plus il connaissait le blaze du mec qui avait l'air de ne pas être dans des activités très légales. C'était peut être un ami à lui. Peut être que Warren allait tout compte fait les laisser me tuer. J'espérais me tromper.
- Je suis à la recherche de la future pute du boss.
Ok il voulait faire de moi une pute. Il c'était trompé de personne et je comptais bien lui dire.
- Et bah va voir ailleurs espèce de fils de pute !
Warren prit mon poignet entre ses doigts pour me reculer encore un peu et il serra un peu plus fort ce qui traduisait qu'il fallait que je ferme ma gueule.
- pourtant t'a une belle gueule, le boss il kifferait.
Ces paroles venait du prenomé Zack. Je laissa mon audace parler.
- je sais, j'ai une belle gueule c'est super, et ton patron, si il veut se vider les burnes, il a des mains je suppose, qu'il s'en serve.
- j'aime l'audace, en fait, tu sera ma femme.
J'allais pour lui répondre mais Warren me devança.
- Laisse tomber elle est a moi.
Alors là j'étais pas au courant.
Attention apparemment j'appartiens à Warren. Quelle drôle de nouvelle. On en apprenait tout les jours après tout.
- dommage le boss aurait kiffé l'avoir.
- Ferme là Zack, t'a de la chance qu'on soit alié pour tuer Cart parce que sinon tu serais plus de se monde, je t'aurais tué à mains nues.
Warren aurait pu tuer un homme pour me défendre, il tenait soit extrêmement à moi ou alors, c'était banal pour lui.
- Vous pouvez dégager maintenant.
Zack se tourna vers moi.
- t'es sûr de refuser mon offre?
- ken avec les boss, c'est pas mon délire désolé.
En vrai j'en savais rien. Il n'insista pas plus, sûrement parce que Warren était là.
- j'ai dit que vous pouviez dégager !
Warren devait sans doute être pressé de retrouver sa travailleuse du sexe qui devait l'attendre sagement.
Les hommes partirent comme si de rien était.
Quand on remonta dans l'appartement, la prostituée  de Warren n'était plus là. Elle avait du avoir peur de se qu'il c'était passé en bas peut être. Moi aussi j'avais un peu paniqué évidemment. Je ne montrais pas ma peur, comme à mon habitude mais elle était bien présente.
Warren se retourna vers moi et planta ses yeux dans les miens.
- on va éviter de parler de se qu'il c'est passé, j'ai pas de flingue et j'ai pas prévu de tuer un homme avec l'aide de Zach. T'es pas censé savoir tout ça.

Je le savais déjà qu'il avait des activités illégales à vrai dire mais je pensais ne penser pas quand même que ça impliqué des visites d'autre gangs à minuit.
- je suis sérieux, t'a pas intérêt à le répéter !
-Je dois pas répéter non plus que t'importe de la coke et des armes, d'ailleurs t'avais un petit retard y'a pas longtemps, Monsieur Brown n'étais pas content.
Désoler mais c'était trop tentant. Sa réaction valait le coup aussi. Il écarquilla les yeux et sa bouche s'entrouvrit.
- comment tu sais!?
Aucune réponse de ma part, j'attendais qu'il perde patience pour rire un peu plus. C'était tellement facile avec lui.
- comment tu sais, je te jure que t'a intérêt à répondre sinon tu va souffrir.
Son ton était sec et sa mâchoire serrée.
Bingo il s'énervait en un rien de temps.
- tu laisse trainer toute t'es lettres...
- Ça te donne l'autorisation de les lire peut-être ?!
- nan mais c'est très tentant.
Sa surprise avait laissé place à la colère.
-J'aurai dû dire à Zack te kidnapper et faire de toi une prostituée !!!
Aïe si il pensait que ça allait m'atteindre. Si il savait. Je n'avait pas énormément d'expérience dans ce domaine.
-Toi tu t'y connais en la matière y'en a une nouvelle tous les jours à l'appart !
On commençais tout les deux à s'énerver.
-Et alors t'es jalouse peut être! tu kifferais être a leur place?
Non merci. Loin de moi cette idée.
- dans t'es rêve Smith.
- mes pires cauchemars, voir terreurs nocturnes Martinez.
- en tout cas ça doit te couter cher mais bon comme tu vends de la drogues et des armes tu dois avoir largement les moyens !
Je jouais avec ma vie là.
-tu sais rien sur moi et mon travail alors ferme la un peu !
- tu tues des gens des fois? Tu doit avoir un mauvais Karma.
Préparez mon cercueil. Mort imminente.
- oui putain ! Flash info, je suis dans la mafia, j'ai mon propre gang, je suis le chef, tu sais pas ce que c'est où quoi ?
Il était le chef d'un gang, je vivais chez un putain de chef de gang. Ça aurait pu en inquiéter plus d'un mais moi, j'y voyais que de l'excitation, ma vie allait être moins ennuyante, il risquait d'y avoir des rebondissements si mon coloc faisait des activités illégales et qu'il avait des ennemis.
- si je sais c'est quoi !
- Tu va avoir peur de moi maintenant ?
Il se foutait clairement de ma gueule. Il n'y avait plus de trace de colère sur son visage. D'un coup il avait arrêté d'être de mauvaise humeur. Il était lunatique, c'était obligé.
- Tu crois vraiment que tu fais peur à certaines personnes, Warren ?
- bien plus que tu ne le pense, Ashley.
- et bien pas à moi, Warren.
- arrête parce que quand mon prénom sort de ta bouche il devient moche.
- il est moche dans toutes les bouches, Warren.
Je repensa à sa question. Est ce que j'avais peur de lui? Je n'avais pas peur du tout, bizarrement ça me mettait en confiance. Il pouvait tirer sur ceux qui me ferait du mal. Du moins, c'est ce qu'il était prêt à faire. Je me demandais quand même où il cachait son flingue.
- Tu le planque où ton putain de flingue?
-Tiens, tu vois que t'a peur.
- c'est juste qu'un fou avec un flingue ça fait pas bon ménage, connard !
- t'inquiète pas pour ça je pourrais jamais te faire du mal à ce point Ashley.
Nan mais je rêve !?
- tu fera gaffe tu rougis.
- t'a gueule connard !
Il avait vraiment un ego surdimensionné celui là.
Je ne chercha pas plus la discution et j'alla me préparer pour dormir. Warren était épuisant à passer par toute les émotions en quelques minutes.
Dans la salle de bain, il y avait un putain de string. C'était de trop. Déjà que ça me faisait chier que des prostituées viennent, non pas que j'étais jalouse comme le pensais Warren, mais j'aimais être tranquille chez moi.
Je pris le morceau de tissu du bout des doigts.
- La prochaine fois dit à ta pute qu'il est pas nécessaire de te laisser de souvenirs !
Et je lui balança le string à la gueule.
- tu veux pas le garder ?
Mais quel culot !
Sa phrase n'avait même pas besoin de réponse alors je lui fis un fuck. Lui, il souriait. Il était fière de lui.
Une fois dans mon lit je repensais à cette soirée.
Si il faisait partit d'un gang est ce que c'était son travail a plein temps ? Est ce qu'il était constamment en danger ?
Il y avait trop de questions dans ma tête, il fallait que j'ai des réponses. La porte de ma chambre s'entrouvrit en laissant passer la tête de mon colocataire.
-bonne nuit, Ashley.
-Bonne nuit, connard.
Puis le sommeil ne tarda pas à me gagner.

Protezione e Amore [EN RÉÉCRITURE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant