Acte II - scène 17

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Le théâtre change et représente un lieu d'exécution public à l'extérieur de la Cité Pourpre.

Wuyuan, les princes, les ministres (sauf Liu et Zhi), les courtisans conspirateurs, des courtisans, des exécuteurs, l'Assassin, des prisonniers, des Gardes-Phénix


On retire le lit pliable de la scène précédente.

La famille royale est assise sur des sièges sur l'estrade. Beaucoup de Gardes-Phénix cernent l'estrade et protègent la reine et ses fils. Des deux côtés de la scène, se trouvent les courtisans en deux groupes. Ces deux groupes de courtisans sont orientés face au centre de la scène, donc ils se font face. Devant ces deux groupes se trouvent des Gardes-Phénix qui leur font face comme pour délimiter un périmètre de sécurité. Les courtisans conspirateurs sont au bord de la scène bien visible au public et rassemblés au complet dans un des deux groupes de courtisans. Au centre de la scène se trouve l'Assassin attaché debout, la bouche en sang. Des prisonniers attachés sont alignés en rangs à genoux face au public.

Le ministre Ping doit marcher au centre de la scène, mais il hésite.

Ministre Zhong, la main sur l'épaule de Ping : Ayez courage, mon ami.

Le ministre Ping s'avance au centre de la scène, sans envie et avec une attitude désolée.

Ministre Ping, s'écriant au centre de la scène : Tendez vos arcs ! La mort à quiconque se dispense d'observer la menace de Sa Majesté toute-puissante !

Les Gardes-Phénix tendent leurs arcs sur les courtisans massés en deux groupes de chaque côté de la scène. Cette menace effraye les courtisans.

Ministre Ping, très fort : Le dragon, en châtiant le coupable, ne saurait se tromper de l'épaisseur d'un cheveu ! Midi sonne l'heure de la rétribution ! (Après un court silence) Cet homme, a commis un grand sacrilège ! Sa main, destinée à la servitude, s'est rebellée (levant le doigt vers le ciel) contre le saint Mandat Céleste en portant le fer armé contre Sa Majesté toute-puissante et ses fils bénis ! Le ministère de la Justice et des Châtiments le condamne à une peine écrasante ! Sa Majesté, déclare regretter cette exécution, et révulser de verser le sang de son peuple qu'elle protège, qu'elle chérit et qu'elle ne cherche qu'à garantir la sécurité ! Je vous annonce que ce criminel a commis une grande tragédie, car ses actes contre-nature ont fait condamner la totalité de son clan ! Aucun pouvoir mortel ne peut attenter à la vie de Sa Majesté Céleste, car protégée par le Mandat du Ciel ! Songez qu'au cours des deux mille ans d'histoire de notre puissant pays, aucun n'est parvenu à attenter au sang immortel de la famille du roi ! (Gravement après une pause) Commencez la sentence.

Un exécuteur pour chaque prisonnier prépare ses instruments de mort derrière sa victime.

Yong, murmurant : Avez-vous compris ce que le ministre Ping a dit avant de s'écarter ?

Jin : De tous les assassins qui ont entrepris de tuer le roi ou la reine, aucun n'a réussi à leur percer le cœur. Que celui d'entre nous qui savait cela se dénonce, il nous a fait échouer notre ambition !

Li : Si nous ne pouvons pas atteindre le cœur impie de la reine, j'espère que sa famille la tuera sans pitié. Aucun mortel ne peut attenter à leur vie, je ne peux que songer à ce qu'ils s'entre-tuent.

Dame Zheng : Les événements nous échappent. Notre attentat contre la reine a échoué, nous n'avons fait qu'empirer notre situation, je le crains.

Yan : Notre projet aurait dû parfaitement fonctionner, pourquoi un tel échec ? Cinq ans de préparation ne peuvent avoir un tel retentissement ! D'ailleurs, il n'aurait pas dû attaquer les fils de la reine, ce n'était pas ce qui était prévu !

La malédiction de la Cité Pourpre - tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant