Le théâtre représente le palais de la reine, on voit beaucoup de sculptures de phénix qui sont le symbole de la reine.
Wuyuan, les ministres, Ling, des servantes de la reine, le Héraut, le Fonctionnaire, les courtisans conspirateurs, des courtisans, des Gardes-Phénix
Au centre dans le fond de la scène se tient sur une estrade le lit de la reine dans lequel elle se trouve. Son lit est entouré de rideaux fermés.
Les Gardes-Phénix protègent l'estrade.
Devant l'estrade se trouvent les ministres en rang et l'ensemble des courtisans, têtes baissées, qui n'ont pas le droit de regarder le lit de la reine. Le Héraut et le Fonctionnaire sont debout.
Ling et les servantes, sur l'estrade, préparent le lever de la reine en sortant les vêtements et en préparant des produits de toilette.
Le baron Yan arrive essoufflé sur scène et se place à côté de Dame Zheng et de Yong, situés à l'écart. Ces trois personnages parlent silencieusement et ne sont entendus que des spectateurs.
Dame Zheng, silencieusement : Vous ici à cette heure, avez-vous perdu l'esprit ! Si la reine se serait levée en vous voyant en retard, c'est votre tête qui serait aujourd'hui la première décapitée.
Yong : Votre rigueur à observer strictement l'étiquette de la Cour nous a à tous garanti notre survie. Mais qu'aviez-vous dans la tête à venir une seule fois en retard, mon ami ?!
Yan : Savez-vous que la Garde-Phénix m'a interdit sur ordre de la reine le passage jusqu'ici ? J'étais forcé de parcourir en toute hâte d'autres chemins à travers toute la Cité Pourpre pour arriver jusqu'à la chambre de la reine. C'est à croire qu'elle cherche à me nuire.
Yong : Ainsi, les rumeurs se confirment.
Dame Zheng : Soyez prudent, mon ami. De tels propos sont susceptibles de causer notre perte.
Yong : Et notre ami exposé ainsi au danger par la volonté de la reine. De la prudence il nous faut, mais bien plus encore du courage nous avons besoin. Je ne crains pas de croire à ces rumeurs pour de bon à présent. Et cela se confirme : la reine teste la fidélité de n'importe quel courtisan en ordonnant de lui fermer les accès ordinaires vers la chambre de la reine et causer expressément son retard à la Cérémonie du Lever.
Yan : Un test de mauvais goût et indigne d'une reine. Et quelle mauvaise régente nous avons ! Son plaisir à persécuter le peuple et nous-même mérite un bien juste salaire.
Yong : N'avez-vous pas constaté que chaque matin, c'est un courtisan qui arrive en retard et bien plus en retard que vous ne l'étiez maintenant mon ami ?
Dame Zheng : Et notre ami est le premier à survivre depuis cinq ans que la reine est régente.
Yong : Ce n'est pas qu'un simple test, mais plutôt une façon pour la reine de dissimuler un acte d'exécution. Un bien lâche prétexte pour assouvir sa passion du meurtre. Je pense, malheureux, à la femme d'un courtisan qui s'est vu interdire les accès ordinaires. Et qui tous deux n'ont eu aucune chance, car cette femme n'avait pas la capacité de courir et d'arriver à l'heure non pas pour elle, mais pour ce qu'elle portait. Un tragique exemple d'une femme enceinte pour laquelle la reine n'eut aucun scrupule à éliminer.
Dame Zheng, se rapprochant davantage des deux hommes : Nous sommes d'accord que la reine doit être éliminée ?
Yan : Après ce que je viens de subir ce n'est plus un accord, cela devient une nécessité. Et le reste de nos amis où sont-ils ?
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La malédiction de la Cité Pourpre - tome 1
RomanceL'État Suprême du Jinlong est dirigé depuis cinq ans par la reine Wuyuan pendant que le roi est à la guerre. Elle gouverne le pays par la terreur depuis la Cité Pourpre sans savoir qu'elle est entourée d'ennemis qui conspirent pour la détruire. Pièc...