Acte III - scène 11

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Prince Chen, prince Wen, princesse Mei, le Garde

Prince Chen, se laissant tomber : C'est ma faute, c'est ma faute, c'est ma faute ! C'est moi le coupable ! C'est ma faute, tout est ma faute ! Si, mon frère, acceptez que ce soit entièrement de ma faute !

Prince Wen : Je suis là, mon frère, et ce n'est pas de votre faute.

Prince Chen : Si c'est ma faute à moi ! C'est ma faute, c'est mas faute, c'est ma faute à moi !

Prince Wen : Vous n'avez absolument rien à vous reprocher, car vous avez le droit comme moi de ne pas être d'accord avec la politique de notre mère. Calmez-vous. Ne sombrez pas dans les regrets éternels, car je ramènerai notre petit frère à la raison.

Prince Chen : Notre maître devrait lui enseigner les bienfaits de la modestie et de l'humilité... Il m'a beaucoup blessé quand il a osé parler de son nouveau palais.

Prince Wen : Je le sais... Là, calmez-vous. Je sais que c'est dur à accomplir, mais je vous demande d'oublier cette offense. J'en tiendrai compte à notre maître.

Princesse Mei, derrière le théâtre : Laissez-moi entrer !! Je veux voir le prince Chen !

Le Garde, derrière le théâtre : Vous n'entrerez pas, Votre Excellence !

Prince Chen : Garde, quel est ce bruit ?

Le Garde : Votre Altesse, le décret de la reine est formel. Personne n'entre ni ne sort du palais des Fils du Dragon !

Prince Wen, s'apprêtant à partir par le côté où a fui Huan : Profite au maximum du temps précieux avec ta bien-aimée.

Le prince Chen le regarde aussitôt et semble oublier la princesse.

Princesse Mei : Laissez-moi entrer, vous dis-je !

Le Garde : Pardonnez-moi, Votre Excellence, mais je regrette...

Prince Chen : Depuis quand es-tu au courant pour la princesse et moi ?

Prince Wen, en regardant le public : Depuis toujours, j'interprète les regards des uns et des autres pour comprendre le fonctionnement de ce monde exécrable. (En regardant Chen) Et ce n'est qu'aujourd'hui, en cet instant précis où je te parle, que j'obtiens la confirmation de ce que j'ai toujours su. Je t'aime, mon frère.

Le Garde : Arrêtez, Votre Excellence, où j'appelle du renfort.

Princesse Mei : Vous oseriez déclencher une guerre avec le fidèle État de Yi...

Prince Chen : Je t'aime aussi, mon frère.

Prince Wen, serrant fort Chen dans ses bras : Je m'en voudrai s'il t'arrive quelque malheur.

Prince Chen : Moi aussi, je m'en voudrai s'il t'arrive un autre malheur à toi et à toute notre famille.

Princesse Mei : Garde, ouvrez-moi cette porte ou je la défonce ! Je ne plaisante pas, j'en suis capable ! Ou du moins nous le verrons.

Le Garde : Votre, Excellence, ne tentez rien...

Prince Chen : Parle à notre frère, je te prie.

Prince Wen : Je le ferai.

La malédiction de la Cité Pourpre - tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant