Le lendemain commença sur Becca et Céleste penchée sur ne nettoyage d'une table. Premières réveillées dans la maison, après un soldat qui était parti sur un mirador, elles avaient décidé de préparer le petit déjeuner mais surtout de rendre les lieux plus « propres ». Ce n'était pas parce qu'elles étaient maniaques mais simplement car elles n'avaient rien d'autre à faire, savaient que cela soulagerait sûrement les adolescents qui s'étaient fait tirer les oreilles la veille.
« Je ne vois même pas pourquoi on fait ça, on sait toutes les deux que ce ne sera jamais assez propre pour lui.
— Allez, ça fait plaisir aux gosses.
— Ne me dîtes pas que vous rattrapez notre nettoyage merdique. »
Conny avait surgi dans la grande pièce à vivre avec un air surpris, à moitié reconnaissant. Dans ses yeux, Céleste cru lire une dévotion éternelle, des remerciements à ne plus avoir soif. Était-il toujours aussi expressif quand il s'agissait de ses émotions ?
« C'est qu'il faut le brosser dans le sens du poil le format de poche. Venez manger, je vais aller apporter au gamin dehors de quoi grignoter, j'entends son ventre gronder depuis tout à l'heure.
— Læ cheff d'escouade Hanji doit revenir aujourd'hui pour les premières expérimentations ?
— Je ne sais pas, iel avait encore deux trois trucs à gérer au quartier général. Mais dès que ce sera fait, oui. On n'a plus le temps de traîner, certes, mais il faut régler les urgences.
— L'urgence, c'est le Révérend Nick ?
— Entre autres. Ne vous inquiétez pas, tout va bien se passer. »
La voix de Céleste s'était élevée, interrompant Becca qui allait répondre à l'énième question du garçon aux cheveux rasés. Son intervention sonnait sans problème comme la fin de la discussion et plus personne n'osa parler de quoi que ce soit. La vétérane partit alors retrouver Jean qui montait la garde depuis un moment, un gobelet de thé fumant dans un main et le petit déjeuner dans l'autre.
Les autres soldats arrivèrent bientôt et tout le monde s'installa en vitesse à table. Quelques « merci » se firent entendre quand Céleste servit tout le monde, plus par habitude qu'autre chose, tandis que l'organisation de la journée se faisait. Puisque Hanji allait venir le lendemain, information confirmée par Levi, ils avaient la possibilité de faire autre chose.
La plupart des soldats étaient là depuis plusieurs jours et une routine s'était installé entre eux. Le matin, ils montaient la garde, faisaient des roulements, allaient s'entrainer ; l'après-midi, ils continuaient les entraînements, rangeaient la maison, nettoyaient ce qui devait l'être.
L'espace d'une seconde, Céleste cru apercevoir ses propres coéquipiers s'organiser. Peut-être que cela était aussi dû à Becca qui s'agitait parmi les jeunes soldats, maintenant qu'elle était revenue. Elle semblait chercher quelqu'un avec qui se battre, mais tous avaient l'air légèrement réticents. Après tout, madame était une vétérane, connue pour être presqu'aussi violente que le caporal, et malgré leur envie de défi, ils n'avaient pas pour but de perdre un bras. Finalement, les deux noiraudes se croisèrent du regard et l'aînée soupira.
« D'accord j'ai compris, je m'y colle.
— Tu vas déguster le sol, le rat.
— Oui je sais mais écoute, au moins ils auront une raison de plus pour ne pas vouloir que tu t'entraînes avec eux. »
Becca fit mine d'être outrée, avant de passer ses bras sur les épaules de son amie. En réalité, et Kris le soupçonnait déjà, elle allait la ménager. Après tout, Céleste avait été récemment blessée et ça aurait été profondément idiot de la part de la vétérane d'en remettre une couche. Mais, malgré tout, elle la tirait déjà vers le petit terrain d'entraînement. Dans leur dos, Sasha demandait à Historia et Kris s'ils voulaient bien l'aider à préparer à manger, tandis que Conny et Eren partaient eux aussi s'entraîner. Les autres allaient sûrement bientôt suivre, bien qu'Armin s'en allait faire le guet à la place de Jean, accompagné de Mikasa.
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DANSE À TROIS TEMPS ET MOTS EFFACÉS | levi x oc - T1 & T2
Fanfictionㅤ✧ attaque des titans ㅤ✧ en cours Céleste n'a jamais voulu de la guerre. Ou tout simplement que sa vie y soit mêlée. Mais à trop vouloir échapper aux choses, on finit toujours par y tomber la tête la première. Alors, quand elle décide de parti...