XLII - Mathieu

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Paris - Décembre 2021

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Paris - Décembre 2021

Je marche sans but dans les rues de Paris, les poings serrés et la mâchoire contractée. Mes pensées sont un chaos de colère et de confusion. Je ressasse ce que j'ai dit à Océane depuis 24 heures et je ne suis toujours pas redescendu.

J'ai un affreux besoin de me vider les couilles comme ça fait plus de deux semaines que j'ai pas baisé. Sans réfléchir, je sors mon téléphone et appelle une ancienne racli qui a toujours été partante pour tirer un coup rapide et sans attache. Elle décroche vite.

Salut, Math ! Ça fait un bail.

T'es chez toi ?

Ouais, tu passes à l'appart ?

Oui, j'arrive dans dix minutes.

Je débarque dans son appart comme une furie et je me précipite sur elle. On se déshabille rapidement et elle commence à me branler alors que j'ai encore le pantalon sur les chaussures. Je l'attrape par la nuque et appuie légèrement dessus pour lui faire comprendre ce que je veux.

Elle me prend dans sa bouche jusqu'à la garde en un geste. Elle s'active sur mon membre mais au bout de quelques minutes, je suis obligé d'admettre ce qui ne m'est encore jamais arrivé.

J'arrive pas à bander, putain !

Elle se redresse, un air d'incompréhension et de léger agacement sur le visage.

Qu'est-ce que t'as ?

Je serre les dents, ma colère et ma frustration se mêlant à une honte sourde.

Y a une meuf qui me prend la tête, dis-je en détournant le regard. C'est tout.

Arrête d'y penser et laisse-toi faire, rétorque-t-elle en me poussant sur le canapé.

Elle reprend ses mouvements sur mon sexe et inconsciemment, mon esprit divague vers un autre visage, d'autres mains qui me touchent. La haine de désirer Océane plus que tout malgré ce qu'elle m'a caché réveille mon membre. D'un geste autoritaire, j'attrape la nana en face de moi, la retourne et la pénètre d'un seul coup. Je la pilonne sauvagement, la faisant gémir alors que je m'imagine avec une autre.

Je ferme les yeux, imaginant Océane sous moi, ses gémissements, son visage. La rage et le désir se mêlent, et je me perds dans l'acte, chaque mouvement de hanche étant une libération temporaire de ma frustration

Oh mon dieu...

Je ne réponds pas trop concentré sur le fait de ne pas hurler le mauvais prénom.

Tu vois... quand tu veux, elle halète.

Je jouis au fond d'elle et me retire puis jette le préservatif dans la poubelle avant de me rhabiller. Je pars rapidement sans un regard derrière moi.

Bratnia dusza - PLKOù les histoires vivent. Découvrez maintenant