Il avait une cigarette dans la main, et son téléphone dans l'autre, je le voyais de dos, lui ne m'avait pas vu arriver. Je ne sais pas à qui il parlait mais il avait pas l'air de dire des mots doux à la personne, il s'est retourné et m'a vu, j'avais bien vu qu'il était pas content à cause de ses sourcils froncés. Il a jeté sa cigarette par terre, et a raccroché. J'ai pas osé lui demander à qui il parlait, je me suis avancer vers lui, il m'a sourit.
- T'es beau comme ça.
Kaïs - Genre d'habitude j'suis moche ?
- Mais non..
Kaïs - J'rigole merci, t'es belle aussi princesse.
Mon cerveau s'est arrêté net, j'ai bloqué sur le mot "princesse", c'était la première fois qu'il m'appelait comme ça. Vous savez y a des mecs qui font les beaux parleurs, dès le début ils vous donnent des petits surnoms etc, lui c'était tout l'inverse, il n'était pas démonstratif du tout. C'est peut-être rien, mais moi ça m'a fait plaisir. J'ai souris de toutes mes dents, il m'a souris en retour. J'étais bien auprès de lui, on était pas du genre bisou/bisou, non, nous on se disait tout par le regard. Il suffisait qu'il pose ses yeux sur moi pour que je sois contente. Bon j'arrête de faire la fragile, mdrr. On était en train de parler quand la cousine à Fahima, celle qui s'appelle Chaïnez, elle est sortie de nulle part.
Quand elle m'a vu, elle a fait mine de me sourire mais je savais très bien pourquoi elle me souriait. C'était pas celle avec qui j'avais parlé tout à l'heure, c'était celle à qui Kaïs plaisait. Elle avance vers nous, puis elle se met à taper la discussion. Fallait la voir, trop pathétique, Kaïs lui ça avait pas l'air de le gêner. Elle voulait tâter le terrain pour voir s'il y avait possibilité entre elle et lui. Elle m'a tellement saoulé que j'suis re-rentrer dans la salle. Ca m'énervait parce que je pouvais rien dire, personne n'est censé savoir.
Même pas 5 minutes plus tard Kaïs est entré dans la salle à son tour, puis la cousine à Fahima allait aussi fait son apparition. Il m'avait envoyé un message pour me demander pourquoi j'étais entré, j'ai répondu que je devais allée me changer. J'avançais vers la petite pièce au fond de la salle, celle où se change la mariée, mais je me stoppe quand on agrippe mon bras. Je me retourne et c'était la cousine à Fahima, un vrai pot de colle celle-là.
Chaïnez - Ah, je te cherchais...
- Pour ?
Chaïnez - J'ai un service à te demander.
- Dis moi ?
Chaïnez - Tu pourrais me trouver le numéro de Kaïs ?
J'ai vu rouge, je voulais l'étriper.
- J'ai pas le temps pour les trucs comme ça.
Elle m'a trop mal regardé, mais elle a cru quoi elle ? Elle avait de la chance que c'était le mariage à Fahima, on allait pas s'embrouiller ici. J'avais un pressentiment qui me disait que j'avais pas fini de la voir celle-là.
Je suis allée me changer, zerma on a mis deux/trois robes dans le même thème que la mariée, et on a tourné un peu de la salle à ses côtés. Après ça tout le monde s'est retrouvé sur la piste de danse. Je vois Ismaïl s'approcher de moi, il vient me dit " je te surveilles toi " et repart. J'ai commencé à me faire des films, peut-être qu'il nous avait vu avec Kaïs quand on parlait dehors ? Non, c'est pas possible, il n'aurait pas été aussi calme. Un peu après ça on a mangé le gâteau.
Quelques heures sont passés, la soirée touchait à sa fin... Il était dans les coups de 4h00 du matin, la salle c'était vidé.. Il restait que peu de monde dont la famille du marié, avec eux y avait le mec qui était venu me parler. J'ai pas fait attention à lui plus que ça. Les mariés eux aussi étaient partis, ils devaient aller se reposer, leur voyage de noce les attendaient dès le lendemain soir.
On a chargé les cadeaux des mariés dans la voiture du père de Fahima. Il était tant pour nous d'y aller. Ma mère et celle de Dounia sont rentrés avec la mère de Fahima. Elles allaient finir la nuit chez elle. Du coup on a du se répartir les voitures différemment, et cette fois la voiture de Kaïs était introduite dans le plan. Mon frère nous a pris moi, Dounia, Leïla et Melina. Boubakar est monté avec Kaïs, Asma, et Ayda. J'étais dégoûtée mdr, tant pis, c'était un mal pour un bien, je devais ressembler à un zombie vu l'heure.
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Élevé par la rue
Teen FictionLa rue te rend fou, elle t'éduque comme un psychopathe. Elle cache le bien en toi, et fait apparaître qu'le mauvais. À croire que toutes les valeurs que la madré t'as inculqué tu les as oublié. Reprend toi avant qu'se soit trop tard, que dans s'fout...