Souffle la liberté

24.

Salut à tous ! Voilà, je sais, vous n'avez pas l'habitude des petits messages car c'est pas trop mon fort ! xD Mais pour les grandes occasions, je m'adresse directement à vous, chèrs lecteurs wattpadiens (je ne sais pas si ça ce dit) ! Le Choix est 22ème en SF !!!! Et cela, c'est grâce à vous tous qui me soutenez toujours ! Alors voilà votre victoire, Le Choix 22ème ! Merci merci merci merci !!!! Je vous aime et ne vous remercierez jamais assez pour vos messages, vos votes ou simplement votre lecture anonyme ! Vous êtes les meilleurs ! <3 <3 Et... Je ne trouve plus les mots pour vous dire à quel point je suis heureuse et que votre soutien me touche, alors je vais en rester là ! Merci ! :D Maintenant, place au plus important, la suite ! Merci ! 

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Le prince et moi marchâmes ensuite doucement dans la forêt. Nous étions silencieux mais cela n'avait rien de pesant, au contraire. La nature nous entourait et jouait sa douce mélodie. Je souris. 

- Nous n'allons pas tarder à rejoindre la chasse, m'informa soudainement sa majesté d'Ehiropa. 

Je hochais simplement la tête, ne voulant pas briser ce moment de douce félicité. Pas tout de suite. 

- Peut-être serait-il temps de vous apprendre à réaliser une révérence acceptable, reprit-il après quelques pas silencieux. 

Je me sentis rougir. Il venait clairement de sous-entendre que je ressemblais à une quiche lors de ses saluts princiers ! Mais je ne pouvais pas vraiment lui donner tort... Et c'était encore pire ! Nous nous stoppâmes donc et le prince d'un signe de tête, me demanda de le saluer. Je pris une profonde inspiration et effectuais une tremblante révérence peu gracieuse. 

- Ne pliez pas autant les genoux, vous ressemblez à un robot ! Et de la grâce, s'il vous plait, de la grâce ! 

Je recommençais, tentant d'appliquer ses conseils. Il se plaça derrière moi et je sentis ses mains sur mes épaules. Ma respiration se bloqua. Il massa tendrement mes muscles. 

- Détendez-vous, chuchota-t-il. Vous êtes beaucoup trop tendue. 

Ses mains remontèrent sur ma nuque et je fermais les yeux. 

- Baissez légèrement la tête, murmura-t-il en émettant une douce pression dans mon cou. 

Puis, ses doigts descendirent le long de mes bras, faisant naître des frissons dans tout mon corps. J'avais la chair de poule. Il déposa ses bras musclés sur les miens et saisit mes mains dans les siennes. "Tout en douceur", chuchotait-t-il simplement en me guidant. Je suivis le mouvement. 

- Voilà, souffla-t-il alors que son souffle chaud me caressait l'oreille. Vous y êtes. 

Il me lâcha sans crier gare et j'eus l'impression d'avoir froid. Je me redressais. Il était de nouveau devant moi et d'un ton soudain plus sec, m'ordonna de recommencer. Je m'appliquais, sentant de nouveau ses doigts sur ma peau, comme s'ils étaient de nouveau en contact avec mon épiderme glacée. Il me demanda alors de me redresser avec un sourire en coin. 

- Passable, déclara-t-il. Nous pouvons y aller. 

Une moue boudeuse s'étala sur mon visage. Passable ? Rien que ça ! Je soupirais et lui emboîtais le pas. 

         Nous avions bel et bien rejoins les autres. Bizarrement, je n'en étais pas ravie, loin de là. Le prince galopait désormais en tête, fusil à l'épaule et rivalisait de maîtrise avec les autres hommes. Mais surtout avec le prince d'Asianie. La compétition devenait féroce et cela me rendait anxieuse. Celui qui perdrait, saurait-il le faire avec honneur ? Je me doutais bien qu'ils ne lâcheraient pas si facilement le morceau ! Et puis, il fallait avouer que je m'ennuyais ! La chasse ne me passionnait pas. Et j'avais atrocement mal au dos de rester ainsi en amazone. Oui, on m'avait bien fait comprendre que la "tricherie" de tout à l'heure ne pouvait se reproduire en public ! Je poussais un profond soupir.