Commande Ben pour Charlie

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- Alors comme ça on ne réveille même plus sa copine avant de partir pour toute une journée dans le Labyrinthe ?

Ben se retourna et afficha un grand sourire en te voyant. Il s'approcha de toi et enroula ses bras autour de ta taille.

- Je ne voulais pas te réveiller ce matin, tu avais l'air de bien dormir. Peut être même que tu rêvais de moi : tu bavais, te signala-t-il avec un air malicieux
- Détrompes toi, je rêvais de Minho. Il est bien plus sexy que toi, lui répondis-tu sur un ton détaché.
- Je ne crois pas que tu pensais la même chose quand tu m'as surpris à la sortie de ma douche il y a une semaine.

Tu ris de sa répartie et lui vola un baiser avant de t'échapper de sa prise.

- C'est tout ?
- Si tu veux plus, t'as intérêt à revenir entier ce soir, lui lanças-tu avec un clin d'œil.

~ ~ ~


- Vous pouvez pas ! Vous avez pas le droit de faire ça ! crias-tu.

Tu marchais à côté de Clint et Jeff qui amenait Ben au gnouf. Tu tentais de les faire lâcher prise sur ton copain mais Minho vint te retenir par la taille pour t'empêcher de gêner les Medjacks.

- Lâches moi Minho ! lui ordonnas-tu tout en pleurant à chaude larmes. Lâches moi je te dis ! Lâches moi, lui demandais-tu désormais doucement plus comme une faveur désespérée.

Les sanglots étranglaient ta voix et tu t'effondras dans les bras de ton meilleur ami, secouée par des spasmes de douleur. Minho te caressa le dos et te serras fort contre lui, comme s'il voulait prendre toute la tristesse qui t'accaparait. Tu t'accrochais à lui, inondant sa chemise de tes larmes. Tu avais mal. Ton sang battait contre tes tempes et tu savais ce qui allait arriver. Tu savais que Ben allait mourir. Minho déposa un baiser sur le haut de te tête et essuya tes larmes avec ses pouces. Elles furent vite remplacer par d'autres qui ne cessaient de couler en silence.

- Ça va aller ? te demanda-t-il inquiet.

Tu fis non de la tête. Pas la peine de lui mentir. De toute façon il connaissait la réponse, ile ne posait la question que pour la forme. Il t'embrassa sur la tempe et te confia à Gally qui te porta jusqu'à la cabane des Medjacks. Il te déposa lentement sur un des lits et s'assit à tes côtés, caressant tes cheveux.

- Je te laisserais pas toute seule.

Tu le gratifias d'un sourire forcé et fermas les yeux. Tu ne pleurais plus. Ton corps c'était apaisé mais à l'intérieur c'était une toute autre bataille que tu menais. Une bien plus complexe. Ben s'était fait piquer. Il avait attaqué le nouveau. Mais ce n'était plus le même, il n'était pas dans son état normal. Il perdait la tête. Tu savais que son état allait empirer. C'était ça le pire : tu avais déjà vu ce que faisait la transformation. Tu avais vu ce qu'allait endurer Ben et tu souffrais pour lui. Tu finis par t'endormir, vidée de toute énergie.
Tu émergeas lentement, refusant de revenir à la réalité. Tu préférais rester engourdie par ce sommeil brumeux que de répondre à la voix de Gally. Il te secouait doucement, attendant que tu reviennes completement à toi. Tu cédas sous son assistance et t'assis sur le bord de ton lit.

- C'est l'heure Charlie.

Tu soupiras et ton coeur se serra. Tu pris une profonde inspiration et te levas, suivant Gally jusqu'au portes encore ouvertes. Plus pour longtemps, pensas-tu. Il prit une perche et eu la délicatesse de pas t'en proposer une. Tu te mis un peu à l'écart du groupe. Un silence de plomb régnait et tous les blocards avaient la tête baissé. Surement le poids de la tristesse et de la culpabilité la rendait trop loure à porter. Un long frisson glacial courra le long de ta colonne quand tu entendis les cris désespérées de Ben raisonner dans le bloc. Sa vulnérabilité et sa détresse te frappèrent et tu ne pus retenir une larme qui dévala ta joue pâle. La suite se passa si vite. Tu regardais la scène se dérouler sous tes yeux mais ne voyais rien. Les informations n'arrivaient plus jusqu'à ton cerveau. Tu repensais aux moments les plus heureux que tu avais vécu avec lui et malgré les larmes un fin sourire triste étira tes lèvres.

Puis les portes se fermèrent.

Pendant un court moment, tu en voulus à la terre entière. Tu en voulu aux créateurs de vous avoir enfermé dans cette connerie de Labyrinthe. Tu en voulus au griffeur de l'avoir piqué. Tu en voulu à Alby de l'avoir fait nommé courreur. Tu en voulu à Gally d'avoir prit une perche. Et tu en voulu même à Ben de s'être échappé du griffeur et d'être revenu dans l'après-midi pour finalement être banni sous tes yeux.

Puis tu te sentis vide.

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Coucou !

J'espère qu'il te plaît @Charlie6234 et désolé de t'avoir faites autant attendre.

Bisous ~



Recueil d'Imagines - Le LabyrintheOù les histoires vivent. Découvrez maintenant