Commande Minho pour Meriem

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- Je t'aime Meriem.

Tu souris de toutes tes dents, incapable de cacher ta joie, et sautas à son cou.

- Moi aussi je t'aime Minho !

Il t'embrassa passionnément alors que tes mains se baladaient dans ses cheveux et que les siennes te tenaient par la taille. Il rompit le baiser et te regarda avec une étincelle dans les yeux.

- Faudrait que tu te réveilles Meriem, je sais que je suis le plus beau des blocards mais là ça devient gênant.
- Arrêtes, heureusement que je ne rêve pas ! lui répondis-tu en gloussant. Et fais gaffes, je crois que tu prends la grosse la tête.
- Meriem, je déconne pas, réveilles toi.
- Comment ça « réveilles toi » ? C'est bon, si c'est encore pour me dire que je dois être en train de rêver parce que je sors avec "le plus beau, le plus fort et le plus intelligent" des blocards, alors tu commences à être lourd.
- Je suis content que tu penses ça de moi, dit-il sur un ton amusé. Mais sans blague, arrêtes de rêver et lèves tes fesses de ce hamac !

Tu te sentis légèrement secouée et lorsque tu te décidas enfin à ouvrir les paupières tes yeux s'attardèrent sur un certain coureur dont le sourire montait jusqu'aux oreilles.

- Eh bah, ton rêve devait être vraiment chouette. Ça fait plus de cinq minutes que j'essaie de te réveiller.

Tu te redressas brusquement en écarquillant les yeux.

- Je ne savais pas que tu étais autant accro à moi.
- C'est juste que ... enfin ...
- Tu parles en dormant, au cas où tu ne le savais pas déjà, ajouta-t-il avec ce sourire en coin si agaçant qui lui était propre.
- C'était un rêve, on ne contrôle pas les rêves, dis-tu avec les joues en feu, terriblement gênée.
- Dans un rêve c'est ton subconscient qui t'adresse un message que tu ne veux pas t'avouer, on ne te l'a jamais dit ?
- Non, parce que c'est du pipeau ton truc. Tu essayes juste de te trouver une excuse parce que ça te plairait bien que je sois attirée par toi. Hors, ce n'est absolument pas le cas.

Il continuait de te regarder avec cet air qui semblait signifier : « Je sais que tu mens, ça me fait plaisir de te mettre si mal à l'aise et que tu tentes tout de même de garder la face ». Il regarda sa montre et se leva, s'approchant de ton hamac.

- Ça va être l'heure, je vais devoir te laisser.

Tu ne bougeais pas, restant de marbre, alors qu'il continuait d'avancer. Il se pencha vers toi et déposa un léger baiser au coin de te lèvres. Il ne recula pas tout de suite, te murmurant :

- Mais ne crois pas que je vais laisser tomber comme ça, on reprendra cette discussion à mon retour.

Puis il s'éloigna de ton visage et te regarda une dernière fois avant de disparaître derrière la porte. Ton coeur battait la chamade et tu te rendis compte que tu avais retenu ta respiration pendant qu'il te murmurait sa dernière phrase. C'était mauvais ça, il fallait que tu te reprennes ! Tu ne pouvais pas lui laisser autant de pouvoir sur toi ! Ça te rendait folle qu'il joue de cette manière avec toi mais tu n'y pouvais rien changer. Soudain, la porte du dortoir s'ouvrit en grand, laissant apparaître ta meilleure amie Johana.

- J'ai attendu qu'il s'en aille pour venir te voir. Alors ? Racontes moi, je veux tout savoir dans les moindres détails.
- C'était une catastrophe !

Elle s'assit en tailleur par terre et tu la rejoignis avec ta couverture sur les épaules.

- Qu'est ce que tu as fais encore ? Il a quitter la table du petit déjeuné pour venir te réveiller, ça devait être trop chou ! Je ne vois pas comment tu as pu rater une occasion pareille.
- Je rêvais de lui.
- Et ? t'encouragea-t-elle pour que tu continues ton récit.
- Je parlais en dormant.
- Je sens la connerie arrivée, dit-elle blasée.
- Et dans mon rêve ça paraissait tellement réel ! t'emporta-tu. On était ensemble, il m'avouait qu'il m'aimait.. ce genre de trucs. Et alors qu'il me parlait en vrai, j'entendais sa voix dans mon rêve et j'étais persuadée que c'était le Minho de mon rêve qui me parlait alors bah ... je lui répondais quoi.
- Et donc avec ce que tu disais il a comprit que tu rêvais de lui ...
- C'est ça. C'est la catastrophe.
- Je ne te le fais pas dire.
- Eh ! protestas-tu. T'es ma meilleure amie : c'est moi qui me lamente et toi t'es censé me remonter le moral ! lui reprochas-tu en lui envoyant ton oreiller en pleine face.

Vous riez toutes les deux et après un petit moment à discuter de tes sentiments pour Minho vous partez vous préparer pour commencer cette nouvelle journée de routine.
Le soir arriva bien assez vite et tu redoutais ta discussion avec Minho. Tu l'avais vu rentrer il y a de ça une bonne heure et tu faisais tout pour l'éviter. Tu t'étais imaginée tout un tas de scénarios pour savoir comment réagir dans n'importe quelle situation et pouvoir assurer mais tu savais pertinemment que cela ne servirait pas à grand chose puisqu'il te ferait perdre tout tes moyens. Tu étais en ce moment même isolé dans la chambre que tu partageais avec Johana en train de te mettre en pyjama* (nda : voir fin de l'imagine). Tu commençais a espéré que Minho ne vienne pas te voir et ainsi repousser la discussion. Alors que tu enlevais ton haut et que tu t'apprêtais à mettre celui de ton pyjama, tu entendis la porte grincer derrière toi.

- Là, c'est moi qui doit être en train de rêver, entendis-tu dans ton dos.

Tu te dépêchas de te couvrir et te retournas en essayant de paraître le plus en colère possible.

- On t'a jamais appris à frapper ?

Il s'approcha de toi comme plutôt dans la journée et à chaque pas qu'il faisait tu sentais ta volonté t'échappée un peu plus.

- Qu'est ce que tu fais ? lui demandas-tu d'une voix faible.

Il était devant toi et tu te sentis minuscule et vulnérable face à lui. Il prit ton menton entre ses doigts et releva ta tête. Ses yeux sombres te sondaient et tu te sentis d'autant plus fragile qu'il savait exactement ce qu'il faisait.

- Quelque chose que j'aurais dû faire depuis longtemps déjà.

Il plaqua ses lèvres contre les tiennes et tu ne réfléchis plus, répondant prestement au baiser. Tu mordis délicatement sa lèvre inférieure et tu le sentis sourire tandis que ses mains empoignèrent tes hanches pour te rapprocher encore plus de lui. Tu rompis le baiser à contre coeur pour reprendre ton souffle. Il te vola un dernier baiser et se pencha pour te susurrer au creux de l'oreille ce qui te fit frissonner :

- J'y ai pensé toute la journée.

* Oui, elle a un pyjama et elle ne porte pas les mêmes fringues pour dormir + pour travailler toute la journée et ça pendant je ne sais combien de temps puisque dans le Labyrinthe ils ont l'air d'avoir les mêmes fringues pendant au moins une semaine :')

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Hey !

J'espère qu'il te plaît @MissGrungeM ;)

Je ne serai pas chez moi aujourd'hui donc je ne pourrai pas répondre tout de suite je pense :/

Passez une bonne journée mes amours ♡



Recueil d'Imagines - Le LabyrintheOù les histoires vivent. Découvrez maintenant