3ème partie : Un beau inconnu.

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-3-

Moi : tu t'es pris pour qui, pour me gifler hein?

Mincha : ne viens plus me voir quand tu pleure.

Moi : j'ai pas besoin de toi, j'ai besoin de personne, tout façon, j'ai toujours avancé toute seule, pourquoi ça changerai maintenant?

Je m'habille :
- une robe blanche avec plein de poussières et quelque tâche.
- des ballerines troué.
- un gilet avec plein de trous.

Je descends et va au salon, y'a le garçon de tout à l'heure.

... : salut, t'as trouvé la salle de bain, finalement?

Moi : oui, je les trouvé, euh.. aussi merci... euh.. en fait comment tu t'appelle?

Ne me demandez même pas pourquoi je parle avec lui.

... : je m'appelle Ahmed.

Moi : tu es qui pour la "patronne"?

Dis-je en faisant de grand guillemet avec mes doigts.

Ahmed : la patronne? Ah.. Françoise, je suis le fils de sa soeur, mes parents sont partis en voyage et m'ont laissé ici, de tout façon j'ai l'habitude, j'ai 11 ans et demie et toi?

Moi : je m'appelle Stella * c'est faux * j'ai 11 ans, je suis une orpheline bref c'est pas que mais je n'ai pas que ça à faire.

Je m'apprête à partir..

Ahmed : attend-moi.

Moi : hein? euh.. oui.

Il va vers un tiroir, il y'a inscrit dessus pour les servantes, il sort des habits qui sont propres et non troués.

Ahmed : mets ça, au moins.

Donc c'est parce que mes habits étaient trop troués et sales. Je ne sais pas comment je dois le prendre, peut-être du bon côté.

Moi : ah merci.

Je vais dans la salle de bain pour m'habille :
- une robe fleuri blanche.
- un short noir.
- des bottes noir.

Je sors de celle-ci et m'en vais au salon, il n'y a plus Ahmed, je m'apprête à m'asseoir sur le canapé quand on m'attrape par les cheveux.

Moi : aïe, laissez-moi -en criant-.

La patronne : ne viens plus jamais dans ma salle de bain. T'as compris, reste à ta place, tu n'es qu'une domestique ici.

Moi : j'en savais rien que c'était la tienne et que les "domestiques", ce que je ne suis pas censé être ne pouvais pas y aller.

La patronne : et puis toi t'es juste interdit de toute pièce sauf la cuisine et ceux que je t'autorise, ok.

Elle m'attrape par les cheveux fortement pour lever ma tête afin que je l'a regarde droit dans les yeux.

Moi : lâchez mes cheveux.

Elle me fait tomber par terre, je n'ai pas eu si mal que ça et elle part en rigolant, j'ai trop envie de me défendre, de l'a frapper moi aussi, je vois Mincha qui me regarde avec pitié.

Moi : J'ai pas besoin de ta pitié et ne me regarde plus jamais comme ça -en criant-.

Elle ne prend pas la peine de me répondre et va à la cuisine, je me relève et m'assois là, abaissant ma tète pour laissé mes larmes coulées sans que personne ne les voit, je vois une personne s'asseoir parterre au près de moi, une vielle dame.

... : jeune fille, n'ai pas peur et me regarde pas comme ça, je ne suis pas méchante.

Je l'a regarde toujours d'un air méfiant, je ne sais plus à qui je devrais faire confiance.

La dame : je connais ta mère, elle te ressemble, j'ai une photo d'elle, tient, tu peux l'a prendre. Tu en as sûrement plus besoin que moi.

Elle pars en me laissant seule avec une photo de moi et de ma mère que je contemple.

Je l'a regarde pendant des heures, j'étais avec ma mère, je semble avoir deux ans, sur la photo

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Je l'a regarde pendant des heures, j'étais avec ma mère, je semble avoir deux ans, sur la photo.

À la fin de ma contemplation, je me demande, pourquoi avait-elle cette photo ? Je lui demanderais plus tard, si je l'a vois. J'essuis mes larmes, je monte dans la chambre, range la photo dans mon sac, je cache mes affaires derrière un rideau.

Je descends y'a Ahmed, il est bizarre ce mec défois, il est là mais 2 secondes plus tard, tu le vois plus, il me fait penser à un vampire.

Moi : bonjour.

Ahmed : hmm..

Moi : t'es fâché, t'as quoi?

Oui, je m'ennuyais fortement et c'est pour ça que je suis entrain de discuter avec lui. En tout cas, grâce à cette dame, j'ai repris du poil de la bête.

Ahmed : je n'ai rien.

Dit-il d'un ton froid et distant.

Moi : ah..

Quand je m'intéresse aux gens, il s'en fout mais quand je m'intéresse pas, il s'en plaignent pff maintenant je m'en fous de tout le monde dans cette maison, je monte dans la chambre, assez énervé, je m'allonge dans mon matelas puis on ouvre la porte c'est Mincha.

Mincha : tu vas bien?

Moi : je te prirais de ne pas m'adresser la parole.

Mincha : je sais que..

Moi : mais.. arrête toi là.

Mincha : allez, parle moi.

Pour l'a parler, il fallait qu'on soit quitté et puis, depuis ce matin, ma main me démanger tellement.

Je l'a gifle, le plus fort que je pouvais.
Elle me regarde choqué, des larmes au bord des yeux.
Pour le coup, ça fait du bien.
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Pequena_Pluma

Esclave de "ma famille"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant