25ème partie : Brisé.

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-25-

Kunta.

Mina m'entraîne dans la salle de bain, mon coeur battait à tout allure.

Mina : calme-toi, tout va bien, je suis la maintenant.

Ma mère, aussi, me disait des paroles rassurantes, ces paroles étaient semblable à ceux de Mina.

Moi : merci.

Dis-je en l'a regardant dans les yeux, elle me fait un large sourire, pourquoi elle sourit alors qu'une folle furieuse l'attend et est prête à la tuer?

Je ne l'a comprendrais sans doute jamais.

Moi : tu peux me laisser, j'ai envie d'être seul.

Mina : oui bien sûr.

La porte s'ouvre, brusquement, nous faisons sursauter, nous detournons les yeux, l'un de l'autre pour regarde qui vient de rentrer, Ahmed.

Ahmed : dé...

Mina : je vais y aller.

Dit-elle en partant rapidement.

Ahmed : qu'est-ce que vous faisiez?

Il avait l'air énervé, je ne réponds pas continuant à fixer la sortie. Il s'approche à une vitesse de moi, m'attrapant par le col.

Ahmed : tu ne peux pas te rapprocher d'elle, elle est à moi.

Je regarde ces mains sur moi, il doit me lâcher, il doit me lâcher, il doit..

Brusquement il me lâche, entraînant ma chute, je déteste être faible mais c'est de leurs fautes, c'est la faute de ce pays, j'ai peur.. oui et je ne peux même pas me protéger alors je ne saurais jamais protéger Mina.

Moi : Si tu l'as voulais vraiment, tu ne serais pas avec une autre - en chuchotant -.

Il serre les poings et s'en va, me laissant seul avec mes larmes chaudes, c'était un mensonge, je me suis attaché à la présence de Mina et je veux pas qu'il sont ensemble sinon il l'empêchera de parler avec moi.

Je pleure, oui car je déteste le fait que l'on me touche, ça me rappelle, ces mauvais souvenirs, j'aurais du mourir, oui avec ma famille, ce jour-là. J'aurais dû m'endurcir mais je peux pas, je n'ai pas la force, c'est trop dur sans eux de continuer à vivre avec cette peur de me faire à nouveau maltraiter.

Mina.

Françoise : Où est Mincha?

J'ai eu un moment d'absence, je me demandais ce que se disait Ahmed et Kunta en mon absence. Kunta n'a dû rien dire le connaissant et Ahmed lui...

Françoise : Je te parle là - en criant -.

Moi : pourquoi vous me criez dessus? - en criant -

Françoise : tu vas baisser d'un ton et rapidement.

En attendant, c'est elle qui le baisse son ton, elle m'a coupé dans mes pensées.

Esclave de "ma famille"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant