21ème Partie : Le mensonge.

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Note de l'auteur : j'aime vraiment cette musique.

-21-

Ahmed.

Je vois quelques gouttes tombait sur mon visage embués de larmes, j'avais si mal et je ne savais pourquoi.

J'essuie mes larmes alors qu'une rafale de cordes s'abat sur moi, trempé de la tête au pied, mes vêtements plus lourd que mon propre poids, je prends mon courage à deux mains, en me levant, je vois un collier qu'elle avait toujours autour du cou (le jour où il sait casser, elle avait fini par le ramasser et le mettais dans ces poches pour l'avoir toujours sur elle).

Je le prends et le jette au loin. Je ne veux rien savoir d'elle et de son bijou de fantaisie.

Je marche vers la maison, les mains dans la poche, tout le monde est réuni à table.

Jean : ah Ahmed, on te cherchait. On t'a...

Moi : je veux rien savoir, j'ai pas faim.

Je monte en courant puis je claque fort la porte de ma chambre.

Françoise : Ahmed! Dit-elle en criant

Moi : Ah ça va.

Elle continue de crier mais je mets mon casque sur mes oreilles. Je veux plus rien entendre. La vie, elle-même est un mensonge.

Mina.

Je pleure quand j'entends le hennissement de Luna, je m'approche en séchant mes larmes.

Il a raison, il est trop bête et aveugle aussi. Il n'a pas vu que je l'aimais tant pis pour... nous deux.

J'embrasse son front diforme lorsqu'elle baisse sa tête.

Moi : Luna, toi au moins t'es là et tu le restera.

Je monte sur son dos et je sors de l'écurie en galopant sur mon cheval, j'avais l'impression d'être un oiseau qui déployait ces ailes.

Je me sentais libre comme l'air, ma crinière volant au vent.

Elle m'avait remonter le moral, elle et Kunta. Je l'enlace alors qu'elle avance à une allure folle, je m'en sors désormais bien à cheval.

Le lendemain -

Kunta.

Je me lève en repensant à ma mère que l'ennemie avait tué sans même être pris de remord, il m'avait simplement dit "je te laisse la vie sauve, tu vas plaire au patron".

Hier, lors de la discution avec Mina, c'était un mensonge Loubna m'attendez pas. C'était une excuse car j'étais beaucoup trop gêné en sa présence.

... : tu es réveillé?

Moi : oui, tu vas bien?

Mina : mieux qu'hier.

Elle s'assoit brusquement à mes côtés, je n'ai jamais aimé son côté spontané.

Mina : t'aime bien, Loubna?

Esclave de "ma famille"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant