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Françoise.
C'était mon amant, mon mari ne sait même pas rendus compte, faut dire que nous étions discret. Et cet homme, Mané m'a trompé, ironique non? La trompeuse trompé.
Moi : je vois que t'es pompier, désormais, t'as bien refait ta vie.
Mané : oui et qu'est-ce que ça peut bien te faire?
Moi : ben je te rappelle que quelqu'un est mort à cause de toi.
Mané : tais-toi et laisse moi faire mon boulot, elle est où ? La fille de 11 ans qui s'est évanouie.
Ils s'en va en me poussant pour pénétrer dans le salon.
Moi : comment ose-t-il parlé comme ça, à moi La patronne? En plus m'ignorer de la sorte.
Moi : faut vraiment que je me fasse ma manucure, c'est plus possible, ça fait déjà 1 semaine que je l'ai.
Je prends mon téléphone et appelle l'esthéticienne qui me fait les ongles, c'est une professionnelle, celle-là.
Mina
J'ouvre les yeux et vois Ahmed qui me regarde.
Moi : où suis-je?
Ahmed : je vais appelé le docteur.
Je bois le verre d'eau posé sur la commode, en attendant Ahmed qui arrive, quelque minutes après avec le docteur.
Le docteur : Mademoiselle vous êtes évanouie car votre corps n'a pas supporté d'être sous nourris. Il faut que vous manger surtout que vous êtes en pleine période de croissance.
J'ai pas vraiment écoutés, ça ne m'intéresse pas vraiment.
Le docteur : j'ai appelé votre mère et elle a eu un imprévu, elle ne pouvait pas se présenter. Et vous avez un vilain bleu sur le ventre.
Bien sûr il parlait de Françoise car désormais devant la loi, c'est ma mère. Il s'en va et me laisse avec Ahmed.
Moi : Ahmed je suis ici depuis quand ?
Lui : seulement moins de 4 heures.
Moi : hmm..
Ahmed : tiens.
Il me tends un téléphone à clavier tout petit.
Moi : j'en veux pas.
Ahmed : prend le, c'est mon ancien téléphone.
Moi : mais...
Ahmed : et je m'en serre plus depuis un bon bout de temps...
Moi : mais...
Ahmed : y'a du crédit illimité donc si tu sors, tu m'appelles bon ciao.
Moi : ouais ? Ne me coupes pas la parole, j'ai horreur de ça. Mais merci et au-revoir.
Je ferme la porte avant qu'il réponde. Je me mets à rires seule dans mon lit d'hôpital, j'aime bien ce gars.
Ahmed.
Cette petite me demande de pas l'a coupé alors que c'est elle qui a commencé, je sors de l'hôpital en rigolant et rentre chez Françoise avec notre voiture, il y avait un chauffeur qui nous attendait.
On arrive là-bas, je vois Françoise qui se fait maquiller et coiffer, à quoi ça sert c'est déjà rater, elle est déjà moche. Donc c'était ça son imprévu.
Françoise : alors ?
Moi : réveillé et pourquoi tu te fait belle, si on peut dire ça belle?
Françoise : Ahmed ne commence pas, je suis tellement belle que même le soleil tombera à mes pieds et comme le soleil tombera sous mon charme fatal, la lune viendra à 14h.
Elle rit fière de sa blague, si on peut dire que s'en était une.
Moi : ferme-là s'il te plait et tu va où?
Françoise : cette enfant sans respect qui t'a élèvé dis-moi ? C'est moi et c'est comme ça que tu me le rends, j'arrive pas y croire . Quand ta mère partait dans ses faux voyages d'affaires parce qu'elle voulais être seule avec son mari, elle a pas besoin de travailler, imbécile naïf, elle est déjà riche à en crever.
Moi : c'est ni toi ni ma mère si on peut appeler ça une mère, c'est moi qui me suis élèvé tout seul t'a compris? Et non toi, je te considèrerais jamais comme ma mère puisque pour moi t'es qu'une inconnue.
... : on y va chéri
Je me retourne vers la voix, c'est Cozila, je suis pas bête, je voulais juste m'accrocher à cette excuse pour me persuader que mes parents m'aimait mais au fond de moi je savais, elle s'en fiche complète de moi et je pars dans ma chambre en claquant la porte, aussi fort que je pouvais.
Cozila : ahmed!
Dit-il en criant.
Moi : ah laisse-moi!
Repondis-je en criant.
Françoise.
Ce petit irrespectueux et sans reconnaissance, sa mère voulait l'avorté, je l'ai convaincu que non, puis quand il a eu trois mois, elle me l'a laissé, j'ai accepté malgré le grand nombre d'enfant que j'avais deja et l'enfant dans mon ventre, Loubna, ce petit imbécile et c'est comme ça, qu'il me remercie.
Cozila : un jour, je vais le tuer et...
Moi : tu le touche pas ok?
Cozila : oui comme tu voudras.
Moi : par contre quand t'es énervé contre Ahmed, tu peut frapper plutôt la fille que j'ai pris de l'orphelinat, tu sais la plus petite.
Cozila : pourquoi, la déteste-tu ?
Moi : c'est dans mon droit d'aimer et de détester non.
Cozila : oui, bien sur.
Moi : sur ce, allons-y.
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Pequena_Pluma✒.
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Esclave de "ma famille"
Teen FictionTrès jeune, Mina fut séparé de sa mère, aujourd'hui Mina cherche à retrouver son passé et la raison pour laquelle sa mère l'a laissé. Elle pensait que lorsqu'elle serait adopter, sa vie deviendra un rêve mais ce rêve se transformera en cauchemar. Am...