58ème partie : Je dois vous faire un aveu!

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-58-

Kunta.

J'appréhende mais je me dois de me confier pour me libérer d'un poids, depuis tout ce temps, je n'ai pu parler à personne, je l'as dois aussi celà puisqu'elle m'a tout raconté sur elle.

Je souffle trois fois, elle se redresse, pose sa main sur la mienne et encre son regard au mien, les yeux qui pétillent d'impatience.

Moi : ne m'interromps pas et par pitié n'est pas de la peine pour moi. Promets le moi.

Je lui tends mon petit doigt et elle entrelace le sien.

Mina : Kunta, je te le promets.

Moi : c'était un jour comme un autre, un jour de plus où ma plus grand soeur Kassy, n'était pas avec nous, elle s'était enfuie de la maison et les raisons pour moi sont toujours floues, c'était une fille ambitieuse qui voulait sûrement plus que ce qu'elle avait, à ce jour, je ne sais toujours pas si elle est morte. Un jour comme un autre où je jouais dehors avec d'autres enfants et mon autre soeur Kamy sans que leurs parents ne sachent sinon ils auraient été sûrement punis pour eux, j'étais un parasite maudit. Ce jour, on jouait à cache, je m'étais caché vraiment bien donc personne ne m'a trouvé, j'étais rester là pendant un certain un moment mais j'ai entendu des coups de feu, je suis sorti de ma cachette, j'ai vu que la terre était couvert de liquide rouge, j'ai vu des corps, j'ai courus jusqu'à ma case mais lorsque je suis arrivé, elle était morte.

Des larmes bordent mes yeux, je les essuie d'un revers, c'est si difficile d'en parler même après tous ces années. J'avais remarqué que Mina serait de plus en plus fort ma main, peut-être pour me montrer sa présence ou a-t-elle peur de ce que je vais l'a révéler?

Moi : c'était ma mère près du "palier" de ma case, elle était couvert de sang, de son sang, je l'ai pris dans mes bras quand soudain, ma soeur Lamy vient vers moi et pleure et implore à la vue du cadavre de ma mère, à ce moment, je ne pouvais pas croire que ma mère était morte, j'ai criai et pleuré à mon tour, la vie était injuste, lorsque ma soeur s'arrête de crier, on l'avait aussi tué, je pense qu'elle était seulement blessé, je me disais que c'était faux qu'elles n'étaient pas morte alors les ennemis qui ont dévasté mon pays, on tirait plusieurs fois sur elle pour m'affirmer qu'elles sont bien mortes.

Je passe ma main sur mon visage, lorsque je l'a raconté mon vécu, j'avais l'impression de le revivre, ça m'empêchait de respirer, de continuer. Elle sers à nouveau ma main, je lève la tête vers elle, des larmes coulent doucement et silencieusement sur ses joues.

Moi : ce jour-là j'avais perdu ma famille au complet, je voulais mourir à mon tour mais ces ordures m'ont dit qu'ils épargnent ma vie car je vais plaire au patron. C'est le jour où j'ai vu ma vie devenir un cauchemar, ma vie s'éclatait comme une vulgaire bulle de savon. J'ai été jeté dans une pièce où il y avait cet homme effrayant avec des brûlures aux visages, il était fou, il m'a expliquer ces réelles intentions, ils voulaient que tout le monde partage sa douleur alors il avait brûlé nos habitats, tuer les femmes et les hommes du villages et épargnés certains enfants dont moi, il voulait que l'on se sente comme lui, il dit qu'on a violé ces soeurs, qu'on a tué ses parents devant ces yeux, qu'on l'a battu jusqu'au sang et que l'on a brûlé sa maison avec eux à l'intérieur alors il voulait se venger contre nous. Ce jour-là, c'est la première fois que l'on a levé la main sur moi, c'était tellemnt douloureux, je ne ressentais aucune partie de mon corps, à ce moment j'étais téméraire et je l'avais un peu provoqué. Cet homme répugnant violé les filles qui l'a kidnappé et battait les garçons dont moi.

Esclave de "ma famille"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant