31ème partie : Le début de la fin.

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-31-

Mina.

Kunta : j'ai été issu d'un viol.

Je ne savais pas quoi dire, je le regarde espérant détecté une once d'émotions mais il y en pas eu une, même un grain de poussière.

Kunta : malgré le fait que lorsqu'elle me voyait, ça l'a rappelé la honte, la douleur qu'elle avait subit, elle m'a gardé au près d'elle, l'amour de sa vie, l'a même laissé car elle m'avait choisi, oui, elle m'avait choisi lorsqu'il a dit soit tu l'abandonne soit je te quitte.

Une lueur apparaît dans ces yeux, il a l'air nostalgique, triste ou heureux, je me le demande.

Kunta : j'ai faim.

Je reste là, à le regarder. Il s'en veux sûrement d'avoir été un poids pour sa mère mais si elle l'a gardé, c'est qu'elle le voulait.

Moi : oui.

Je me lève, un peu abasourdie de ces révélations, j'aurais jamais pensé ça.

Moi : je te rejoint après m'être changée et séchée.

Kunta : ça va.

Quelques minutes après qu'il soit partit, je me lève et me rends à la douche avec des habits de rechange (robe de chambre, sous-vêtements, collant et des pantoufles).


Je soupir en pensant à l'histoire de Kunta, j'allume l'eau et laisse l'eau tiède coulait sur mon corps.

Tant que maintenant, il sourit et rit avec moi, c'est qu'il est heureux? Oui sûrement, Kunta n'est pas du genre à faire semblant.

Je sors de la douche, me change et je me rends à la cuisine, Kunta et la vielle dame qui m'avait donné une photo, il parle ensemble et elle lui montre une photo.

Moi : bonjour.

La vielle dame : oh Mina, je lui montrais une photo de toi alors que tu n'étais qu'un bébé. Regarde, tu étais si mignonne.

Moi : oh je suis tellement mignonne

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Moi : oh je suis tellement mignonne.

La vielle dame : lorsque t'es venu au monde, nous, les domestiques ont été tellement heureux. Tu étais tellement chou et puis on s'entendait tous bien avec ta mère.

Moi : comment tu t'appelle?

La vielle dame : je me nomme Thérèse.

Moi : tu connaissais, ma mère alors.

Esclave de "ma famille"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant