48ème partie : Plus comme avant.

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-48-

Kunta.

Je finis par détourner les yeux et regarder le sol mais elle prend mon visage entre ces mains et semble me detailler de la tête au pieds.

Mina : tu peux me dire ce que tu veux, tu sais, on peux tout se dire?

Moi : je ne voulais pas que te dire ce que j'ai traversé car j'avais peur que tu me prennes en pitié...

Mina : jamais, tu me prends pour qui?

Moi : et pourtant, tu l'as fait sans t'en rendre compte lorsque tu voulais me frapper pour rigoler mais tu t'es rétractée.

Mina : je ne te prends pas en pitié, je souhaite juste atténue tes souffrance et aussi, j'ai eu peur que si je te frappais même doucement cela allait'te rappeller ce que t'as vécu.

Je retire brusquement ses mains de mon visage, elle me regarde suprise.

Moi : je ne veux pas ça, je ne veux pas que tu te comportés comme ça avec moi, je veux que ce soit comme toujours entre toi et moi que ça ne change pas.

Elle regarde le sol.

Mina : mais ça ne le pourrais jamais redevenir comme avant car mes...

La porte s'ouvre sur le médecin qui interrompre notre discussion, ces joues deviennent rouges puis elle finit par souffler et me sourire en relevant la tête.

Mina : laisse tomber, ce n'est rien d'important.

Le médecin : bonjour.

Nous : bonjour.

Le médecin : jeune homme, vous pourriez partir pour que je puisse observer mademoiselle.

Moi : oui, bien sûr.

Je m'en vais en me demandant ce qu'elle voulait me dire par ça ne sera plus comme avant et pourquoi pense-t-elle ça? J'espère que ce n'est pas à cause de mon passé, j'ai surtout peur que notre relation change ou qu'elle me laisse et que je me retrouve à nouveau seul dans l'obscurité. À vrai dire, Mina était un peu ma lumière à moi qui a illuminé mes journées et qui m'a guidé hors de la cage dans lequel j'étais enfermé.
Voilà pourquoi je ne veux pas l'a perdre et pourtant je serais qu'elle ne pourra pas resté éternellement à mes côtes. Je sais qu'elle fera sa vie, sera un jour, mariée et aura des enfants et oubliera mon existence un jour ou l'autre mais j'avais l'espoir qu'elle ne m'a pas menti et que je me devais de lui faire confiance mais il y avait cette voix... que j'aurais peut-être dû écouter.

Mina.

Le docteur m'examine puis lorsqu'il finit, me dit que tout va bien et que je peux sortir dès à présent si je le voulais. Et bien sûr, j'allais pas me faire prier et partir. Je me rends à la salle de bain, me baigne, brosse mes dents et remets les vêtements que j'avais à mon arrivée ici. Lorsque je sors de la salle de bain, Kunta est de nouveau dans la chambre assis sur le fauteuil qu'il avait déplacé pour regarder par la fenêtre, il avait l'air pensive et contrarié, je profite qu'il ne m'a pas vu pour l'observer. Il a les sourcils légèrement froncés, les yeux vides et la bouche serrés, il souffle puis se tourne vers moi.

Esclave de "ma famille"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant