4ème partie : Moi, j'en ai marre.

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-4-

Mina.

Moi : je te déteste pendant que l'on me frappé, t'étais tranquille, sans même vouloir, me défendre, je suis désolé mais c'est pas loyale et surtout, ne t'avise plus de me gifler car je te l'a rendrais à l'avenir.

Mincha : je suis désolé. Je m'en veux tellement.

Moi : oui c'est ça.

Mincha : je ne voulais pas...

Je sors juste de la chambre, elle me met hors de moi, je sors rapidement dans la chambre. J'ai tellement faim.

La patronne : je peux savoir pourquoi t'es si pressé.

Elle me tire par le bras pour m'approcher d'elle.

Moi : en fait, tu es bien pire que je pensais, tu n'as pas quelque chose à faire de ta vie plutôt que t'en prendre à moi.

Elle prends un vase qui était posé sur un meuble, là, tout mon aplomb s'envole en une fraction de seconde alors qu'elle me menace avec ce vase.

... : maman.. tu deviens folle, laisse là.

La patronne : mais non, je me rendais juste compte que dans ce verre, il y a beaucoup de poussière.

... : il y a des domestiques pour ça.

Françoise : justement, elle, c'est une domestique, tu devrais le faire hein? N'oublie pas! Moi, je m'en vais.

La patronne pars rapidement et chuchote tout doucement en passant près de moi.

Françoise : on se reverra et là, tu ne pourras plus m'échapper.

Elle disparaît complètement dans le couloir.

... : je suis Louria et toi?

Moi : t'as pas besoin de savoir et puis j'avais pas besoin de toi, je sais me défendre seule.

Je n'aime pas que les gens me prennent en pitié et me voit comme une fragile.

Je pars en courant dans une chambre, je m'appuie contre la porte que je viens de fermer et pleure en touchant mon pendentif, je me laisse glisser sur le sol, j'en ai vraiment marre, j'ai l'impression que ma vie devient de pire en pire et j'ai si faim.

Moi : maman, tu m'as promis de revenir et maintenant t'es où? Les gens disent que t'es morte mais je n'y crois pas moi.

Je sens d'un coup que l'on touche mon épaule, je relève ma tête qui était sur mes genoux et aperçoit Ahmed.

Ahmed : c'est ma chambre.

Moi : ah c'est vrai, je n'ai pas fait attention.

Je me lève et essuie mes larmes.

Moi : ben au-revoir.

Ahmed ne dis rien puis au moment où je me tourne pour partir il me tient par le bras et me retourne vers lui.

Moi : quoi?

Ahmed : je voudrais savoir pourquoi tu étais entrain de pleurer dans ma chambre?

Moi : tout à l'heure, tu m'a pas dis ce qui n'allais pas de tout façon, je veux pas parler avec toi.

Ahmed : ben tu ne sors pas de ma chambre.

Pour qui il se prend celui-là? Ils sont tous fou dans cet maison à se mêler de ce qui ne le regarde pas, il ferme sa porte à double tour et cache ses clés.

Je m'assois sur son lit pensive, jamais personne ne s'est intéressé à moi, à mes problèmes parce que j'avais 11 ans et ils disaient que je ne cesse de me plaindre, mes problèmes ne sont pas sérieux donc ça me touche au fond de moi, que l'on me pose enfin cette question.

Esclave de "ma famille"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant