19ème partie : Un corp sans vie.

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-19-

Mina

- 2 semaines plus tard -

Je vivais une existence dans le noir, Ahmed ne m'adressait plus la parole, Kunta semble proche de Loubna, Loubna me faisait vivre l'enfer et la patronne n'était pas mieux.

Aujourd'hui, je devais nettoyer la cave, je me suis habillé en noir, quoi que je fasse, elle ne me laisserai pas revoir ma mère, elle veut me détruire, nous détruire, qu'elle me détruise, si c'est son envie.

Je ferme les yeux avant d'actionner la poignée de la porte. Je sursaute en apercevant la patronne.

J'étais un peu apeuré car un grand escalier se donne à moi, Françoise ne se gênerait pas de me pousser

Moi : je suis là.

Elle allume la lumière, me fixe avec son regard de sorcière.

Françoise : le seau et le matériel.

Elle le pose sur le sol.

Françoise : plafond au sol en passant par les escaliers.

Elle sort, la lumière clignote, j'ai un peu peur même beaucoup. J'actionne la poignet pour ouvrir et elle se casse.

Moi : patronne, la porte s'est cassé.

Je me laisse glisser sur la porte, je n'avais rien fait, je n'avais chercher personne. Je n'arrivais pas à pleurer, j'étais beaucoup trop épuisé. Je ne mangeait quasiment pas.
Je ne supporte même plus ma vie, si je meurs qui pleurera ma mort, ma mère ne le saura même.

Je descends en bas avec les éléments de ménage, je commence mon ménage, ça ne me servira à rien de me morfondre.

[...]

Épuisé je m'allonge au sommet des escaliers, j'avais fini, tout est enfin propre mais elle ne se décide toujours pas à m'ouvrir.

Suis-je une méchante fille? Je ferme les yeux, sentant le sol mouillé sous mon corps amaigri.

Kunta.

Les jours passé, je voyais que Mina s'amaigrissait, ils ne lui faisais pas beaucoup manger et lui donner beaucoup trop de tâches. J'étais trop pris par Loubna qui me prenait pour son Roméo.

D'ailleurs elle est là entrain de me parler dans ma chambre.

Loubna : je déteste Mina ou Stella je sais plus, je me perds à force.

Moi : ok.

Loubna : tu l'as déteste toi, non?

Moi : je ne l'a déteste pas mais je ne l'aime pas non plus, tout comme toi, je ne t'aime pas vraiment.

Loubna : tu me trouves belle au moins? Du moins plus belle qu'elle?

Moi : quand je suis venu, je n'avais remarqué qu'elle, sa touffe me faisait pensé à celle d'un lion, tu sais d'où j'habite y en a beaucoup...

Loubna : je l'a détesté, dit-elle en criant.

Elle se lève furieuse les yeux embués de larmes.

Loubna : Où elle est que je l'a fait comprendre qui je suis? De tout façon ça beauté, elle ne l'a mérite pas, ces cheveux de lionnes, tu dis, sa peau métissé et même son corps mince hein? Ça te plait, elle où.. maman, dit-elle en hurlant.

Esclave de "ma famille"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant