34ème partie : Mon père?

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-34-

Mané.

La fatigue me prends après avoir couru plus de deux heures, j'avais qu'une envie, c'est de dormir.

J'insère la clé dans la serrure de mon appartement, tout est plongé dans le noir, j'allume la lumière et là, je vois mon "ex".

Françoise : - rires -

Mes yeux s'ouvrent en grand, je pose mon regard sur elle, comment a-t-elle pu rentrer? Mon appartement est hautement sécurisé.

Françoise : comme on se retrouve, Mané.

Moi : qu'est-ce que tu fais là? Je vais appeler la police si tu ne dégages pas.

Françoise : calmos babe, je veux juste t'apprendre une nouvelle.

Moi : je veux rien savoir te concernant.

Françoise : celà te concerne, tu te rappelle de moi hein? Et de ma domestique?

Moi : oui, bien sûr que je me souviens d'elle.

Françoise : vous avez plus d'une fois couché ensemble hein? Et ça, derrière mon dos.

Moi : et tu vas encore me le reprocher, c'est bon Stella est morte, je suis passé à autre chose et si tu veux savoir, je fréquente même une femme.

Françoise : et ça devrait me réjouir? Tu as des cigarettes?

Je regarde la table où se trouvait des cigarettes.
Françoise en attrape et en allume une.

Moi : tu me veux quoi? C'est de ta faute, si elle est morte et pour ton information, je n'ai toujours pas oublié que tu m'as volé l'amour de ma vie et je t'ai toujours pas pardonné.

Françoise : vous vous protégez sûrement pas car elle est tombé enceinte.

Je m'assois à ces côtés, celà m'intéressait, mais est-ce qu'elle ne me mentait pas? Connaissant Françoise, c'est fort possible.

Françoise : elle est tombé enceinte, le jour où j'ai perdu le mien et elle est morte en accouchant son bébé, j'ai tout fait pour que son enfant ne naisse pas, j'avais beau l'a pousser sur les escaliers, son enfant résistait.

Moi : - en criant - Françoise, t'es vraiment malade, va te faire soigner et tu me dis ça comme ci, c'était normal.

Elle ouvre les blessures du passé que j'avais tenté d'oublier, d'effacer et elle, elle venait tout gâcher encore une fois.

Un long silence s'entame puis je le coupe.

Moi : elle est où? Ma fille?

Françoise : chez moi, je l'a hais toujours autant. C'est mon enfant que l'on m'a volé.

Une larme coule le long de sa joue.

Françoise : tu sais.. j'étais prête à tout quitter pour toi, mes trois enfants et mon mari pour toi.

Moi : tu étais un passe temps pour moi et lorsque j'ai vu ta domestique, c'est là, que j'ai compris celà. Moi aussi, je voulais imaginer un futur avec toi mais ce n'était pas toi mais elle qui devait être dans mon futur...

Esclave de "ma famille"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant