50ème partie : Le passé qui te hante.

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-50-

Mina.

Kinney : ça fait longtemps que je t'avais pas vu et c'était beaucoup mieux comme ça.

Je suis bien décidé à ne pas rentrer dans son petit jeu mais elle n'est pas du même avis et se met sur mon chemin.

Kinney : tu ne vas rien répondre.

Moi : non parce que je n'ai pas de salive à dépenser pour une sale fille de ton genre.

Je lève la tête, elle semble furieuse et Ahmed sourit mais lorsqu'il voit que je l'ai regardé, il arrête et reprends son regard dur.

Moi : je suis désolé, Ahmed pour ne pas t'avoir dit que j'avais retrouvé mon père mais il y a eu tellement de choses bouleversantes dans ma vie que s'est sortit de ma tête. Tu peux ne pas me pardonner, je comprendrais mais je tenais à m'excuser.

C'était surtout pour soulager ma conscience et enlever un point sur mes épaules.

Ahmed : je te pardonne.

Kinney se noyait dans sa jalousie et ça me fait plaisir qu'elle ferme un peu sa grande bouche.

Je l'a pousse légèrement par les épaules, attrape une pomme dans mon frigo puis je monte dans la chambre, il y a Kunta endormi, il a dit que sa journée était éprouvante, elle devrait vraiment l'être alors, est-ce parce-qu'il s'est inquiété pour moi?

Moi : Kunta..

Dis-je en chuchotant, je me pose parterre près de son lit et pose ma main sur sa joue, l'a caresse doucement.

Moi : je suis désolé d'avoir mouvementé tes journées.

Dis-je en chuchotant, à nouveau, sa joue est tellement douce et il est si mignon endormi là, il se met à froncer les sourcils et bouger légèrement, il doit avoir fait un cauchemar si je pouvais soulager même un peu sa peine.

Moi : si tu pouvais me faire confiance et te confier à moi pour qu'on puisse partager nos peines, que tu n'es plus à porter ce poids seul.

Dis-je en chuchotant pour ne pas le réveiller.

Moi : *chuchotant* mais tu ne le fera jamais hein?

J'enlève ma main de sa joue, il semblait s'être calmé, je prends sa main et entrelace nos doigts mais soudainement il se mit à bouger de façon brusque en murmurant des choses inaudibles.

Moi : Kunta, ça ira, je suis là maintenant, je ne laisserais personne te faire du mal, calme-toi.

Kunta : AAAAAAAAAAAAAAAAAAAH.

Il avait crié ce qui me fit sursauter, il ouvrit les yeux et me regarda puis enleve sa main de la mienne, pose sa tête sur ces mains et se mit à trembler, son dos monter et redescendait à une vitesse folle, il étouffe ces pleurs pour ne pas que je les entendent.

Ces démons étaient revenu le hantait et je n'ai rien pu faire car j'en savais rien de ce qui se passait dans sa tête et ce qui c'était passé avant notre rencontre, je me mis en face de lui qui s'était assis et mis en boule.

Esclave de "ma famille"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant