16ème partie : Allez un sourire, Kunta !!

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-16-

Kunta.

Mais c'était une petite fille qui s'est fait piocher, j'étais soulager donc je m'allonge, il n'allait pas me frapper.

La porte s'ouvre à nouveau sur Le Grand, quelques heures plus tard, il relâche la petite fille en l'a balançant.

Le Grand : Kunta, j'ai une nouvelle, il y a quelqu'un qui veux bien de toi.

Je ne réponds pas et observe les yeux ébahis et émerveillé des autres petits. Je n'étais ni réjouit ni attristé par la nouvelle. Le Grand me prit brusquement et me traîna jusqu'à un camion dans un coffre pleins de trous, ce camion devait nous ramenait clandestinement à l'Aéroport où je pourrait faire le trajet Mali ---> Paris.

Dans le camion, il y avait tellement de secousses que chaque instant je manquais de vomir ou de m'écraser sur l'une des portes et qu'entraîné par mon poids, la porte s'ouvrirai et je mourirai. Je ne sais combien de jours, je resta enfermé dans ce coffre mais j'était mouillé par ma propre pisse, des escrements pleins le pantalon, le vomi aussi mais ça, j'en ai l'habitude.

Arrivé à l'Aéroport, on me sort de ce coffre, en faite on était pas encore arrivé, la lumière brûlé mes yeux. Le Grand sort de l'avant du camion et les autres rerentre, il me déshabille, me verse de l'eau glacée, je ne cris plus, j'ai l'habitude, je me lave puis il me balance des habits.

Le Grand : on devrait se dire au revoir comme on s'est dit bonjour non ?!

J'ai vite compris ce qui allait se passé, il me tapa plusieurs fois dans tous les endroits possible avec son fouet, car j'étais un garçon et donc il nous faisait pas pareil qu'au filles, il se défoulaient sur nous, je ferme les yeux, les larmes qui coulent, j'essayais de protéger ma tête.

[...]

Le Grand : voilà... Je te laisse finir de te préparé.

Je me lève, essuie mes larmes et finis de me laver, je me change avec des habits chauds que je n'ai pas l'habitude de mettre.
Je regarde autour de moi, il finit de laver mon coffre, il le pose dans le camion et me jette à l'intérieur.

Je regarde la lumière à travers la fenêtre.

Un autre : plus qu'un jour de route.

Je ferme mes yeux laissant mes larmes coulaient, il ne me touchera plus, plus jamais, il couvrera mon corps de bleus, plus jamais j'aurais les traces de ces chaussures parsemés sur mon corps, ces chaussures qui font un mal de chien, il seront gentil avec moi tous ces gens, là-bas et eux, ne reviendront plus jamais me chercher.

-Un jour plus tard-

On me fait sortir de mon coffre, mes yeux me brûlés mais c'était enfin finie. J'aurais une famille, une nouvelle famille toute à fait normal (pas si normal) ou peut-être est-ce un fou qui aime faire du mal comme Le Grand que je déteste plus que tout, quelque d'autres allait encore vouloir mon malheur?

Il sécouille mes vêtements, me font monté dans l'avion, un homme était chargé de me ramèner à Paris, il ne parlait pas comme moi, il parlait français comme j'avais appris à l'école, le Grand parle quelque fois comme ça et il était blanc tout comme lui.

Il voulait me prendre par la main mais je l'eloignais de moi, je suis sûr qu'il est comme le grand, les hôtesse essayaient de me parler dans ma langues maternelles mais elles parlaient en vrai le français,, je croisais juste les bras en regardant les fenêtres sans ne les adressais la parole et en faisant genre de ne pas comprendre ceux qu'ils disaient.

Esclave de "ma famille"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant