57ème partie : Luna

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Mina.

On était enfin arrivé à la maison, Kunta ne voulait pas sortir de ma tête. Je me demandé ce qu'il aurait pu me dire, je vois un grand camion devant le portail devant la villa, je ne comprends pas, j'entends des hennissement, je contourne le camion pour voir ce qui se passe, je vois Françoise qui me regarde en souriant.

Françoise : ah te voilà..

Je vois des gens tenter de faire monter Luna de force dans ce camion avec les autres cheval de l'écurie.

Moi : laisse-là.

J'essaie de pousser les gars qui tente de lui forcer à monter mais il me pousse et je tombe au sol, Kunta me relève, Ahmed et lui m'avaient suivi.

Kunta : Mina calme-toi.

Moi : pourquoi...?

Françoise : tu croyais quoi que j'allais pas te punir pour m'avoir fait ça, sache Mina que personne n'abîme mon corps sans en subir les conséquences, tu ne mérite pas Luna..

Les larmes sortent de mes yeux, je m'approche d'elle.

Moi : s'il vous plaît... Elle est à ma mère, elle n'est pas à vous.

Elle rigole, je cours vers ces fous qui ne lâchaient pas Luna qui se défendait bien. Il me pousse à nouveau, je me relève et va vers eux à nouveau, cette fois-ci, ils me donnent une gifle d'une force que je tombe à nouveau au sol.

Ahmed : arrête ça, Françoise, ils n'ont pas le droit de l'a toucher.

Françoise : ne l'a toucher plus.

Je me retourne, voit Kunta qui s'éloigne et s'accroupi au sol, il tremblait et se tener la tête. Il murmurait des choses inaudibles.

J'attends le fort hennissement de Luna, il l'avait piquer avec une piqûre, je ne sais pas ce qu'il avait mis là-dedans mais elle s'effondre au sol, il l'a tiré de force, sans délicatesse à l'intérieur du camion, malgré la douleur, je me lève, Luna reprensentait ma mère, elle avait son odeur, sa mère a toujours été au côté de sa mère et je voulais l'être aussi pour elle, je voulais faire sortir son enfant, je voulais.. juste me rapprocher en quelque sorter de ma mère, pour sentir sa présence plus proche de moi.

Je pleurais, on doit me trouver ridicule mais près d'elle, c'était comme-ci, j'étais proche de ma mère, j'avais dit que j'avais Kunta et Luna mais maintenant je n'ai que Kunta, je finis par crier et courir après le camion. Mes jambes manquent de force et je tombe, maman, comment je pourrais te sauver si même Luna, je n'ai pas réussi, je continuais à pleurer sur le sol.

Françoise : ici, c'est moi, la Patronne ne l'oublie jamais.

Je relève la tête, je vois sa main tendue vers moi, je sèche mes larmes et l'a crache au visage. Je pense qu'elle était choqué puisqu'elle ne bougeait pas, si elle pensait que j'allais me taire, elle s'est trompée. Je m'approche de Kunta, j'essaie de capter son attention, je sais que de me voir me faire frapper à évoquer des souvenirs de son passée.

Moi : Kunta, tout va bien, je suis là, maintenant... Il m'a juste giflé, je suis très forte.

Ahmed : ça ne devrais pas être l'inverse hein? Lui qui te réconforte? C'est ça qui te plait, il ne sait pas même pas te défendre.

Esclave de "ma famille"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant