80ème partie : La réalité qui me rattrape.

709 91 15
                                    

-80-

Luna.

J'ouvre les yeux, il fait sombre dans la chambre, je regarde par la fenêtre et il faisait sombre, si je veux sortir de là comme prévue, fallait que je me relève et faites tous ce qu'il me demande, la réalité me rattrape et ça faisait mal, très mal, je ne pouvais pas rester une année de plus ici, même si je n'ai aucun souvenir, au moins j'ai toujours quelques uns et maintenant je sais que j'ai 21 ans, petit à petit, que je suis resté 5 purée d'année ici à subir, c'était la première à me dire que ça fait 5 ans que je suis là et je sais pas qu'elle me le dit, ça m'a fait réalisé que c'était vrai, ça m'a rappelé tous mes souvenirs ici, tous ce temps que je passais sur le toit à pleurer, tous ces fois où on me piquait, toutes ces fois où on m'obligeait à prendre des médicaments, à voir des inconnus, tous ce temps où j'ai vécu comme une morte, tous ce temps où j'ai subi..

Je souhaite que c'est un mensonge après tout elle n'a fait que me mentir mais au fond de moi, je le savais, je ne devais pas me défiler, faire des mes souvenirs, des rêves ou des cauchemars m'aidera pas à avancer, à ce moment-là, j'enviais car il était fort, moi, j'avais peur de mon passée, je voulais juste qu'il me prennent dans ces bras au fond et qu'il me dit qu'on allait surmonter tous ça ensemble mais cette bataille, elle était contre moi et rien qu'entre moi et moi.

Je soulève ma robe de chambre légèrement et voir cette cicatrice horrible sur ma cuisse, elle était même pas bien cicatriser comme si je ne l'avais pas soigner, de tout façon, j'étais certaine que mes pensées étaient la réalité, donc j'ai bien suivi un inconnu ici dans une autre ville parce que je n'étais pas majeure mais maintenant je le suis alors je vais retourner à Paris et le retrouver, lui raconter la vérité, ma vérité. La réalité me tue, j'étais devenue folle à force d'être éloigné de tout, d'être en compagnie de la solitude, la solitude, un monstre qui te ronge quand tu fais face à l'ennuie, je voulais m'enfuir de cette réalité mais c'était impossible désormais.

Plus j'y pense et plus mon arrivé ici est claire, plus j'y pense est plus je me souvienne, il y a des fragments qui se mélange dans ma tête.

Flashback.

Je vois un visage en larmes, j'avais qu'une envie le tuer et tuer tout le monde, il était blessé par ma faute mais je m'en fichait, c'est de sa faute si je suis comme ça.

Cet homme : je t'aime et je t'aimerai toujours mais pour ton bien, je te ramène ici.

Moi : tu vas le payer, je vais te tuer, pour mon bien, dis leur de me lâcher.. dis leur si t'es mon père, t'as pas le droit, tu n'as pas le droit.

C'était l'une des rare fois que j'ai ouvert la bouche, il a juste pleurer en me regardant le visage ensanglanté. Ces hommes me tenaient et me ramenaient loin de lui alors que je me débatte, au fond j'avais juste besoin de sa présence, à mon père qu'il me dise que tout va s'arranger, que je ne suis pas seule mais au lieu de ça, il m'a abandonné seule ici avec des inconnus depuis je me suis promis de le voir comme un inconnu.

Esclave de "ma famille"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant