27éme partie : S'évader.

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Mina.

Le lendemain -

Je me rends à la cuisine pour manger, en marchant j'aperçois un long miroir, je le regarde.

Moi : alors ça c'est moi, - pleures - voilà ce qu'ils ont fait de moi.

Mon visage est enflé, je suis méconnaissable, horrible, je ressemble à un monstre,j'apporte mes mains à mon visage, purée, elle m'a pas raté. Je marche à la cuisine où je pique à manger avant de retourner dans ma chambre, déprimée.

Kunta est réveillé, il fixe le plafond.

Moi : s'évader juste pour un jour, ça te dit?

Kunta semble surpris mais finit par sourire et me regarder d'un air malicieux que je n'avais jamais vu faire.

Moi : alors?

Kunta : d'accord.

Moi : tu devras monter sur Luna, t'es d'accord?

Kunta : euh... oui.

Kunta.

Je dois aller de l'avant, désormais, suivre Mina qui me guide hors de l'obscurité.

Moi : allons-y.

Mina : avec la recherche de Mincha, les gardes ne sont plus au portail, on va pouvoir aller sans soucis.

On sort de la chambre, au couloir, on croise Loubna. Elle court vers moi.

Loubna : Kunta, ça fait longtemps, où tu vas avec elle?

Moi : ce n'est pas ton problème.

Je prends mon air froid et me détache du bras de Loubna qui était enroulé sur le mien.

Mina : bon on va y aller.

Dit-elle en attrapant ma main.

Mina : d'abord, on prépare nos affaires.


Elle va dans une armoire, attrape des vêtements et me les tends.

Mina : va prendre ton bain et revient.

Mina.

Il s'en va dans la douche et moi je descends des escaliers pour prendre la douche du bas.

Là-bas, je m'apprête, je me baigne, je change mes pansements et m'occupe de mes cheveux pour redefinir mes boucles. Je me change d'une robe fluide fleuries qui s'arrête sur mes genoux et des sandales dorés qui sortait de mon armoire.

Moi : presque parfaite.

Si je n'avais pas tout ces blessures, j'aurais pu être parfaite, je vais au salon où il y a Kunta, il est habillé d'un haut blanc, d'un bas noir et des baskets blanches. Il a la tête baissé sur le sol.

Moi : c'est bon, on y va. T'as mangé?

Kunta : comme tu prenais du temps, j'en ai profiter pour manger un morceau.

Esclave de "ma famille"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant