79ème : Je serais là.

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-79-

Mina.

Je n'ai pas arrivé à dormir cette nuit ou plus tôt, je me suis empêcher, quand je ferme les yeux, je vois deux femmes se bagarait puis je vois mes mains qui attrape un vase et qui le jette sur une de ces femmes, est-ce-que je suis une meurtrière, je me demande si cette femme va bien, je ne l'ai pas tuer, j'espère.

La porte s'ouvre, je regarde même pas qui c'est, de tout façon je l'ai connais.

... : c'est moi Yasmine, je voulais te dire désolé pour hier, j'ai été trop brusque.

Je ne réponds rien, elle détache mes mains du lit, je m'assois sur mon lit.

Yasmine : tu me suis.

Je regarde un point dans le vide, je commence à croire que je resterai enfermé toute ma vie.

Yasmine : si tu mange, que tu gère t'es colère, prends tes médicaments, tu sortiras d'ici, il n'y a pas une personne qui t'attend, il n'y a pas une personne que tu veux retrouver, une personne pour laquelle tu veux te battre.

Ces crises c'était plus fort que moi, je ne peux que faire ça pour faire taire les images qui honte mon esprit, oui, je veux aller bien pour retrouver Kunta mais j'ai l'impression que sans soutien, toute seule, je n'y arriverai pas.

Yasmine : je ne sais pas ce que ça fait d'être enfermé dans un hôpital psychiatrique..

Psychiatrique?

Yasmine : mais je sais ce que ça fait d'être seule, mon temps de travail, je vais le concentrer sur toi pour t'aider aller mieux, au moins j'ai fait une bonne action, ici.

Qu'est-ce-qu'elle me raconte? Je ne comprenais un trait mot de ce qu'elle disait, si elle pouvais s'en aller et me laisser mourir dans cette endroit, elle me donne une feuille et un stylo, je le jette tout simplement au loin, ça ne sert à rien d'écrire son prénom, il n'est pas là et il ne va pas venir, avant j'écrivais son prénom pour ne pas l'oublier, pour en être sûr, comme mes souvenirs me quittait un à un, j'avais peur que toute trace de sa présence s'efface aussi.

Yasmine : j'ai été seule toute ma vie, je suis fille unique, ma mère m'élève seule, elle donnerait tout pour moi.

Pourquoi elle me parle d'elle.

Yasmine : tu veux vraiment pas écrire. Prends tes médicaments au moins.

Je lui lancent un regard noir, même pas en rêve, je suis pas malade et puis c'est degeulasse, elle me le pose sur ma main, au moins elle ne me force pas, je les jette tout simplement, je l'ai crois même pas, il vont pas me laisser sortir.

Yasmine : Luna, c'est pour ton bien, tu t'affaibli et te tue à petit feu.

Je le sais, je veux rejoindre quelqu'un au fond de moi, quelqu'un que j'ai oublié, Kunta, je l'aime mais pas autant qu'elle mais si je l'aime, je l'ai oublié, j'ai beau me forcer, je n'y arrive pas à m'en souvenir.

Yasmine : t'as vraiment une tête dur, tu veux aller sur le toit.

Je me lève, c'était la première à m'y autoriser, même si, je serais montée sans son autorisation.

Esclave de "ma famille"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant