60ème partie : Le temps nous le dira.

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-60-

Mina.

Je ne le dirais pas et je ne m'éloignerais pas de lui, je ne veux pas et je ne pourrais pas, même si je le voulais extrêmement.

Moi : même si on se perd de vue, je te retrouverai, Kunta.

Kunta : mais ça arrivera pas n'est-ce pas? Je n'ai que toi, tu sais?

Je souris et sers plus fort sa main.

Moi : ça n'arrivera pas.

Kunta : bon lève-toi maintenant.

Il me tend sa main et je l'attrape, on ramasse ce qu'on a ramené puis on descend, je vous passe le trajet, je ne faisais que me plaindre j'étais vraiment à bout de souffle.

On arrive à la maison, à vrai dire, je voulais même pas rentré mais tout rêve a sa fin, aussi dure soit elle, elle prend toujours fin.

... : Mina.

Je reste là sans bouger, c'était celui qui est censé être mon père, je le regarde sans rien dire.

Mané : tu semble contrarié contre moi.. viens on parle.

Moi : j'ai rien à te demander.

Je remarque une femme derrière lui, elle est belle et blonde. Alors c'est avec elle qui l'a remplacé ma mère, je l'a regarde mal.

Moi : j'ai absolument rien à te dire.

Mané : c'est pas une question, tu me dois le respect, tu es ma fille après tout donc tu m'écoutes.

Moi : depuis quand tu te donnes le droit d'avoir ce titre ? Après avoir fait silence radio, je ne te permets pas de t'attribuer ce plaisir.

Mané : c'est pour celà que l'on doit parler.

Moi : j'ai rien à dire et tu n'as pas non plus à te justifier ou à t'excuser car c'est moi qui me suis fait des films, j'avais juste espéré que je pourrais un jour avoir un père, François disait donc vrai.

Françoise.

Je vois Mané et Abby au loin, qu'est-ce-qu'il font ensemble eux-deux? Elle n'était pas censé l'en vouloir ou un truc du genre.

Avec Mina qui faisait que des siennes, je n'ai pas pu les surveiller, cette petite et sa mère, si je l'ai tue pas de mes propres mains à la fin de tout ça, je n'avais pas cette intention au départ mais maintenant, c'est ma seul raison de vivre, de les voir souffrir.

Maintenant que je crois avoir calmé Mina, je vais m'occuper de ces deux-là, il faut que j'appelle mon détective qu'il fasse quelque chose et surtout il faut à tout prix que Mina continue à le détester, si elle le déteste, elle ne va pas le relever que sa mère est vivante, s'il s'allie à elle, je ne sais pas ce que je pourrais faire, je veux vraiment pas lui faire du mal.

C'est la seule personne qui compte pour moi dans ce monde, s'il au moins, il peut éprouvé même seulement une seconde des sentiments pour moi et que mon amour soit réciproque même le temps d'un cauchemar, si seulement...

Esclave de "ma famille"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant